Orson Card - La voix des morts

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La voix des morts: краткое содержание, описание и аннотация

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3 000 ans ont passé depuis le massacre des doryphores. Mais seulement vingt-six ans pour Ender Wiggin. Paradoxe de la relativité du temps dans l’espace ! Hanté par sa participation au génocide d’un peuple, Ender poursuit sa quête : trouver une planète où il pourra enfin déposer le cocon de la reine des doryphores.
Serait-ce Lusitania ? Là vivent les piggies, drôles de petits cochons à l’esprit agile. Des êtres étranges, véritable énigme pour les hommes. N’ont-ils pas assassiné, sans mobile apparent, le scientifique qui les étudiait ? Une mort mystérieuse et rituelle. Ender s’est jure de découvrir la vérité sur ce meurtre. Malgré la peur et l’incompréhension des hommes.
La paix régnera-t-elle un jour entre des races aussi différentes ? Les hommes, les piggies et… pourquoi pas les doryphores ?

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— Alors, tu vas partir, souffla Jane.

Ender était incapable de parler. Jane avait raison. Il serait parti de toute façon, sous l’identité d’Ender le Xénocide, dans l’espoir que le statut protégé de Lusitania puisse en faire l’endroit où il serait possible de libérer la reine, captive depuis trois mille ans, et de réparer le crime terrifiant commis dans son enfance. Et il s’y serait également rendu sous l’identité du Porte-Parole des Morts, pour comprendre les piggies et les expliquer à l’humanité, afin qu’ils soient acceptés, s’il s’agissait véritablement de ramen, et non détestés et craints comme des varelse.

Mais, à présent, il avait une raison plus profonde de partir. Il irait s’occuper de Novinha car, dans son éclat, son isolement, sa douleur, sa culpabilité, il retrouvait son enfance volée et les graines de la douleur qui vivait toujours en lui. Lusitania était à vingt-deux années-lumière. Il se déplacerait presque à la vitesse de la lumière, pourtant elle aurait presque quarante ans lorsqu’il arriverait. Si cela avait été possible, il l’aurait rejointe avec l’immédiateté philotique de l’ansible ; mais il savait également que la douleur de la jeune fille attendrait. Elle serait toujours là à son arrivée. Sa propre douleur n’avait-elle pas franchi les années ?

Il cessa de pleurer ; ses émotions se calmèrent.

— Quel est mon âge ? demanda-t-il.

— Tu es né il y a trois mille quatre-vingt-un ans. Mais ton âge subjectif est trente-six ans et cent dix-huit jours.

— Et quel âge aura Novinha quand j’arriverai ?

— À quelques semaines près, compte tenu de la date de départ et de la vitesse du vaisseau, elle aura presque trente-neuf ans.

— Je veux partir demain.

— Il faut du temps pour trouver un vaisseau, Ender.

— Y en a-t-il en orbite autour de Trondheim ?

— Une demi-douzaine, naturellement, mais un seul qui soit en mesure de partir demain matin, et il a une cargaison de skrika destinée aux boutiques de luxe de Cyrillia et d’Arménia.

— Je ne t’ai jamais demandé quelle est ma fortune.

— Je me suis correctement occupée de tes investissements, au fil des années.

— Achète le vaisseau et la cargaison.

— Que feras-tu du skrika sur Lusitania ?

— Qu’en font les Cyrilliens et les Arméniens ?

— Ils en portent une partie et mangent le reste. Mais ils paient tellement cher que personne ne pourra s’en offrir sur Lusitania.

— Ainsi, lorsque je donnerai cela aux Lusitaniens, ils seront peut-être moins mécontents de voir un Porte-Parole venir sur une colonie catholique.

Jane devint un génie sortant d’une bouteille.

— J’ai entendu, ô Maître, et j’obéis.

Le génie se transforma en fumée qui fut absorbée par le goulot du récipient. Puis les lasers s’éteignirent et l’air, au-dessus du terminal, resta vide.

— Jane ? dit Ender.

— Oui, répondit-elle par l’intermédiaire de la pierre précieuse de son oreille.

— Pourquoi veux-tu que j’aille sur Lusitania ? »

— Je veux que tu ajoutes un troisième volume à La Reine et l’Hégémon . Pour les piggies.

— Pourquoi t’intéresses-tu tellement à eux ? »

— Parce que, lorsque tu auras écrit les livres révélant l’âme des trois espèces intelligentes connues de l’homme, tu seras prêt à en écrire un sur la quatrième.

— Une autre espèce de raman ? demanda Ender.

— Oui. Moi.

Ender réfléchit pendant quelques instants.

— Es-tu prête à révéler ton existence au reste de l’humanité ?

— J’ai toujours été prête. La question est de savoir si elle est prête à m’accepter. Il leur était facile d’aimer l’Hégémon – il était humain. Et, en ce qui concerne la reine, il n’y avait aucun risque puisque, à leur connaissance, tous les doryphores sont morts. Si tu peux les persuader d’aimer les piggies, qui sont vivants et ont les mains tachées de sang humain – dans ce cas, ils seront prêts à faire ma connaissance.

— Un jour, assura Ender, j’aimerai quelqu’un qui ne tiendra pas absolument à me faire faire les travaux d’Hercule.

— De toute façon, ta vie commence à t’ennuyer, Ender.

— Oui. Mais, à présent, je suis âgé. J’aime m’ennuyer.

— À propos, le propriétaire du vaisseau, Haveloc, qui habite Gales, a accepté ton offre de quarante milliards de dollars pour le vaisseau et sa cargaison.

— Quarante milliards ! Suis-je ruiné ?

— Une goutte d’eau dans un seau. On a signifié aux membres de l’équipage que leurs contrats étaient annulés. J’ai pris la liberté de leur prendre des places sur d’autres vaisseaux avec tes fonds. Valentine et toi, vous n’aurez besoin que de moi pour piloter le vaisseau. Partirons-nous demain matin ?

— Valentine, soupira Ender.

Seule sa sœur pouvait retarder son départ. Autrement, puisque sa décision était prise, ni ses élèves ni ses quelques amitiés Scandinaves ne méritaient un adieu.

— J’ai très envie de lire le livre que Démosthène écrira sur l’histoire de Lusitania.

Jane avait découvert l’identité réelle de Démosthène au cours du processus qui lui avait permis de démasquer le premier Porte-Parole des Morts.

— Valentine ne viendra pas, déclara Ender.

— Mais c’est ta sœur.

Ender sourit. En dépit de son savoir immense, Jane ne comprenait pas la famille. Bien qu’elle ait été créée par des êtres humains et se conçût en termes humains, elle n’était pas biologique. Elle connaissait abstraitement les problèmes génétiques ; elle ignorait les désirs et les impératifs que les êtres humains avaient en commun avec les autres créatures vivantes.

— C’est ma sœur. Mais Trondheim est sa patrie.

— Ce n’est pas la première fois qu’elle hésite à partir.

— Cette fois, je ne lui demanderai même pas de venir.

Pas avec un bébé sur le point de naître, pas avec le bonheur qu’elle avait trouvé à Reykjavik. Ici où on aimait son enseignement sans se douter qu’elle était le légendaire Démosthène. Ici où son mari, Jakt, commandait cent bateaux de pêche et dominait les fjords, où chaque jour s’écoulait en conversations brillantes, devant les dangers et la majesté d’un océan parsemé d’icebergs. Elle ne partira jamais. Et elle ne comprendra pas que je sois obligé de partir.

Et, en pensant à Valentine, Ender sentit vaciller sa volonté de se rendre sur Lusitania. Il avait été une fois séparé de sa sœur, lorsqu’il était enfant, et regrettait amèrement les années d’amitié qui lui avaient été volées. Pouvait-il la laisser, à présent, après presque vingt ans passés ensemble ? Cette fois, il serait impossible de reculer. Lorsqu’il arriverait sur Lusitania, elle aurait vieilli de vingt ans ; elle aurait quatre-vingts ans, s’il revenait auprès d’elle.

‹ Ainsi, cela ne sera pas facile, finalement. Toi aussi, tu devras payer le prix. ›

Ne me tente pas, dit intérieurement Ender. J’ai le droit de regretter.

‹ Elle est ton autre toi-même. Vas-tu véritablement la quitter pour nous ? ›

C’était la voix de la reine, dans son esprit. Naturellement, elle avait vu tout ce qu’il voyait et savait ce qu’il avait décidé. Ses lèvres formèrent en silence les mots qu’il lui adressa : Je la quitterai, mais pas pour toi. Nous ne pouvons pas être sûrs que cela te sera profitable. Ce sera peut-être simplement une autre déception, comme Trondheim.

‹ Lusitania est tout ce dont nous avons besoin. Et à l’abri des êtres humains. ›

Mais elle appartient également à d’autres gens. Je ne détruirai pas les piggies pour me faire pardonner la destruction de ton peuple.

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