Orson Card - Les enfants de l'esprit

Здесь есть возможность читать онлайн «Orson Card - Les enfants de l'esprit» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2000, ISBN: 2000, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les enfants de l'esprit: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les enfants de l'esprit»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les paqueninos, la Reine et les humains de Lusitania sont menacés par l’arrivée de la Flotte Stellaire qui compte utiliser le « Petit Docteur », un désintégrateur moléculaire, pour préserver la race humaine du terrible virus de la descolada.
Seule Jane, l’intelligence artificielle alliée d’Ender, est capable de sauver Lusitania et les espèces qui y vivent. Mais son action est menacée par le Congrès Stellaire, qui s’efforce de déconnecter tous les réseaux informatiques qu’elle utilise.
Quant à Ender, il doit maintenir toute son attention, malgré ses forces déclinantes, pour que les enfants nés de son esprit — Peter et Val — puissent mener à bien leurs quêtes respectives : la recherche sur la planète Pacifica d’un puissant leader d’opinion susceptible d’influer sur la décision du Congrès et l’exploration de planètes colonisables pour préparer l’exode des habitants de Lusitania.     Le compte à rebours va bientôt s’achever...

Les enfants de l'esprit — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les enfants de l'esprit», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ce sont les inconvénients que l’on rencontre à aimer quelqu’un beaucoup plus que soi-même, se dit Miro. Je ne connaîtrai jamais la différence. Elle reviendra et je me contenterai du temps que nous pourrons passer ensemble, sans jamais savoir à quel point le temps et les efforts qu’elle me consacre sont insignifiants. Je ne serai qu’une distraction.

Puis il secoua la tête, relâcha sa main et quitta la salle. Je ne resterai pas là à écouter la voix du désespoir, se dit-il. Pourrais-je apprivoiser cet être immense et en faire une esclave dont chaque instant de vie m’appartiendrait ? Irais-je solliciter son regard pour qu’elle ne voie plus que moi ? Je devrais déjà me réjouir d’être une partie d’elle-même, au lieu de regretter de ne pas en faire davantage partie.

Il retourna à son poste, et se remit au travail. Mais quelques instants plus tard, il retourna auprès elle. Il ne pouvait être d’aucune utilité jusqu’à son retour. Il ne pouvait penser à rien d’autre tant qu’il ne connaîtrait pas le résultat final.

Jane n’était pas réellement perdue. La connexion menant aux trois ansibles de Lusitania était intacte ; elle les avait d’ailleurs retrouvés sans aucune difficulté. Il en alla de même avec les nouvelles connexions vers les ansibles d’une demi-douzaine de planètes. À partir de là, elle retrouva rapidement son chemin à travers la jungle de coupures et d’interruptions qui la protégeaient des systèmes de surveillance du Congrès. Tout se passait comme ses amis et elle l’avaient prévu.

C’était petit, à l’étroit, tel qu’elle l’avait imaginé. Mais elle n’avait pratiquement jamais exploité toutes les capacités du système – sauf lorsqu’elle contrôlait les vaisseaux. Elle avait alors besoin de chaque bribe de mémoire disponible pour recomposer l’image parfaite du vaisseau qu’elle transportait. De toute évidence, les capacités de ces quelques milliers de machines étaient insuffisantes. Il était cependant rassurant de pouvoir de nouveau exploiter les programmes qu’elle avait si souvent utilisés pour exaucer toutes ses pensées, à la manière de serviteurs fidèles, comme la Reine avec ses ouvrières – un autre aspect qui me rapproche d’elle, pensa Jane. Elle les lança puis explora la mémoire qui lui avait tant manqué. Une fois de plus elle possédait un système mental lui permettant de se concentrer sur des dizaines de processus à la fois.

Et pourtant, ça n’allait pas. Elle n’avait passé qu’une journée dans son corps humain, mais sa composante électronique, jadis largement suffisante, lui semblait déjà étriquée. Pas seulement parce qu’il y avait moins d’ordinateurs qu’auparavant, mais par sa nature même. L’ambiguïté de la chair ouvrait une infinité de possibilités qui ne pouvaient tout simplement pas exister dans un monde binaire. Elle avait été vivante, elle savait donc désormais que sa demeure électronique ne représentait qu’une infime partie de sa vie. Quoi qu’elle ait pu accomplir durant les milliers d’années passées dans la machine, cela ne pouvait se comparer avec ne fût-ce que quelques minutes de vie dans ce corps de chair et de sang.

Si elle avait pensé un jour pouvoir quitter le corps de Val, elle savait désormais que c’était une illusion. Elle s’y était enracinée une bonne fois pour toutes. Désormais, elle ne plongerait dans ces systèmes informatiques que lorsque ce serait nécessaire. Certainement pas de gaieté de cœur.

Mais il n’y avait aucune raison de parler de sa déception à qui que ce soit. Pas dans l’immédiat. Elle en ferait part à Miro lorsqu’elle reviendrait. Il l’écouterait et garderait cela pour lui. Il serait sans nul doute rassuré. Il devait certainement s’inquiéter qu’elle puisse un jour être tentée de retourner dans son monde virtuel et de refuser de réintégrer ce corps qui la réclamait si violemment, même dans la torpeur de ce sommeil profond. Mais elle n’avait aucune raison d’avoir peur. N’avait-il pas vécu de très longs mois dans un corps tellement limité qu’il ne pouvait pratiquement plus s’y supporter ? Elle avait autant envie de redevenir une entité informatique que lui de retrouver un corps mutilé qui l’avait tant torturé.

Pourtant, c’est ce que je suis, ou une partie de ce que je suis. C’est ce que lui avaient offert ses amis, et elle n’allait pas leur dire à quel point il était difficile de se refaire à cette vie étriquée. Elle fit apparaître son ancien visage sur les écrans des ordinateurs de chaque planète, leur sourit et s’adressa à eux.

« Merci, mes amis. Je n’oublierai jamais votre amour et votre loyauté envers moi. Cela me prendra un peu de temps avant de savoir ce qui m’est accessible et ce qui ne l’est pas. Je vous dirai ce que je sais quand je le saurai. Mais que je sois capable ou non d’accomplir quelque chose de comparable à ce que je faisais avant, je peux vous assurer que cette renaissance, je la dois à vous tous. J’étais déjà votre amie, j’ai désormais une dette envers vous. »

Ils répondirent. Elle put entendre toutes les réponses, parla avec eux en n’utilisant qu’une faible partie de son attention.

Le reste était en exploration. Elle trouva les interfaces cachées avec les principaux systèmes informatiques que les programmateurs du Congrès Stellaire avaient conçus. Il lui était assez facile de les infiltrer pour trouver les informations qu’elle voulait – en effet, en très peu de temps elle avait découvert l’accès aux dossiers les plus secrets du Congrès Stellaire et trouvé les spécifications techniques et tous les protocoles des nouveaux réseaux. Mais toutes ses recherches se faisaient au petit bonheur la chance, comme si elle plongeait la main à l’intérieur d’un paquet de biscuits dans le noir, incapable de voir ce qu’elle touchait. Elle pouvait envoyer de petits programmes de recherche qui lui rapportaient tout ce qu’elle désirait ; ils étaient guidés par des protocoles désorientés qui avaient parfois de la chance et ramenaient alors des informations tangentielles n’attendant que cela. Elle avait en tout cas le pouvoir de saboter ce qu’elle voulait si elle avait cherché à se venger. Elle aurait pu tout briser, détruire toutes les données. Mais rien de cela, qu’il s’agisse de secrets à percer ou de vengeance à assouvir, ne se rapprochait de ce qu’elle souhaitait vraiment. Les informations les plus vitales avaient été sauvées par ses amis. Ce dont elle avait besoin à présent, c’était de capacité de mémoire. Les nouveaux réseaux étaient trop loin et le temps de délai trop long pour qu’elle puisse utiliser les ansibles. Elle chercha un moyen de charger et décharger des données suffisamment rapidement pour envoyer un vaisseau Dehors et le ramener Dedans, mais ce n’était pas assez rapide. Seuls quelques éléments de chaque vaisseau partaient, mais pratiquement aucun ne réussissait à revenir.

J’ai tout mon savoir. Mais je n’ai pas la place.

Malgré cela son aiúa était en train de refaire ses circuits. Plusieurs fois par secondes, il repassait dans le corps de Val, sanglé sur sa couchette. Plusieurs fois par seconde, il touchait les ansibles et les ordinateurs de son réseau, si incomplet soit-il. Et plusieurs fois par seconde, il se promenait sur les filandres des arbres-mères.

Un millier de fois, dix mille fois, son aiúa effectua ces parcours avant de se rendre compte que les arbres-mères pouvaient aussi être une zone de stockage. Ils avaient peu de pensées, mais leurs structures pouvaient contenir de la mémoire, et il n’y avait pas de temps de délai intégré. Elle pouvait formuler une pensée, la retenir, et la faire réapparaître quand elle le souhaitait. La mémoire des arbres-mères était aussi profondément fractionnée ; elle pouvait engranger des données par couches, pensée sur pensée, de plus en plus loin à l’intérieur des structures des cellules vivantes, sans que cela interfère à aucun moment sur les propres pensées des arbres-mères. C’était un bien meilleur moyen de stockage que tous ceux des réseaux informatiques ; il était d’ailleurs plus vaste que n’importe quel système binaire. Même s’il y avait largement moins d’arbres-mères que d’ordinateurs, même si son nouveau réseau restait étroit, la profondeur et la richesse de l’étendue de mémoire signifiaient qu’elle pouvait engranger davantage de données pouvant être réutilisées beaucoup plus rapidement. À part pour retrouver des données de base ou ses propres souvenirs de voyages stellaires, Jane n’aurait plus besoin d’utiliser d’ordinateurs. Le chemin des étoiles se trouvait désormais dans une allée d’arbres.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les enfants de l'esprit»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les enfants de l'esprit» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les enfants de l'esprit»

Обсуждение, отзывы о книге «Les enfants de l'esprit» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x