Robert Heinlein - Vendredi

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Vendredi: краткое содержание, описание и аннотация

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Un cerveau d'ordinateur, un corps surentraîné à tous les risques, et la beauté en plus : telle est Vendredi. L'agent idéal en ce monde futur, en ce monde de demain.
Et, en effet la voici qui rentre de la planète Ell-Cinq, mission accomplie une fois de plus, et quelle mission ! Félicitations du Grand Patron et droit aux vacances.
Heureuse, Vendredi ? Non, tourmentée comme jamais encore, hantée d'images : le viol atroce qu'elle a subi, les meurtres qu'elle a commis. Vendredi la non-humaine aurait-elle une conscience ?

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— Oui, c’est vrai. Mais Ellen s’est montrée entêtée et elle a tout précipité. Je ne crois pas qu’elle se serait comportée comme ça si elle avait parlé à ses autres parents. Je dois dire que j’ai été choqué.

— Elle a essayé de te parler ? Et toi, tu as fait un geste pour entrer en contact avec elle ?

— Mais non, Marjorie : quand j’ai appris la nouvelle, c’était fait.

— Oui, c’est ce que j’ai cru comprendre. Brian, depuis que je suis revenue, j’attends que quelqu’un m’explique ce qui s’est passé. Si j’en crois Vickie, rien de tout ça n’a été discuté en conseil familial. Anita a refusé à Ellen de revenir au foyer. Et tous les autres parents d’Ellen n’en ont rien su ou n’ont rien fait pour s’opposer à Anita. C’est cruel, vraiment trop cruel !… Et c’est là-dessus qu’ils se sont mariés. Et qu’Anita a ajouté l’injustice à la cruauté en refusant à Ellen le paiement de sa part familiale. Tout cela est exact, non ?…

— Mais, Marjorie, tu n’étais pas présente. Nous étions six contre sept en l’occurrence et nous avons agi aussi sagement que nous le pouvions dans cette situation difficile. Je ne crois pas que tu aies le droit de critiquer après coup. Non, sincèrement je ne le pense pas.

— Chéri, je n’avais pas l’intention de t’offenser. Mais j’insiste sur ce détail : six d’entre vous n’ont rien fait. Et Anita, à elle seule, a commis de véritables méfaits, elle s’est montrée injuste et cruelle… pendant que vous la laissiez faire. Non, il ne s’agit plus de décisions prises en commun par la famille, mais des décisions d’Anita seule. Et si cela est bien exact – je t’en prie, corrige-moi si je me trompe –, je me sens parfaitement motivée pour exiger une réunion plénière des époux et des femmes afin de corriger cette injustice flagrante, en demandant à Ellen et son mari de nous rendre visite, en faisant régler à Ellen sa part sur le capital familial ou, tout au moins, en acceptant sa dette pour la liquider. Est-ce que tu peux me donner ton opinion à ce propos ?

Brian pianota un instant sur la table.

— Marjorie, ce que tu viens de me dire n’est que l’interprétation simpliste d’une situation très complexe. Peux-tu admettre que j’aime Ellen autant que toi et que je me soucie autant que toi de son bien-être ?…

— Mais certainement, chéri !

— Merci. Je suis d’accord avec toi : Anita n’aurait jamais dû refuser qu’Ellen nous présente son mari. En fait, il se peut bien qu’Ellen, en voyant son mari dans la maison, avec toutes ses traditions, tous ses usages, ait décidé qu’il n’était pas fait pour elle. Non, c’est la faute d’Anita. Elle a précipité Ellen dans un mariage absurde. Et je le lui ai dit. Mais ce n’est pas en les invitant à la maison qu’on peut corriger l’erreur. Tu devrais bien le comprendre. D’accord, Anita devrait les recevoir avec gentillesse et poliment… mais elle ne le fera jamais. A moins qu’ils ne lui ouvrent la gorge.

Brian m’a fait un grand sourire et j’ai bien été forcée de lui répondre. C’est vrai qu’Anita pouvait être charmante, mais tout aussi bien glacée, méchante, dure, quand cela lui convenait.

— Mais, reprit Brian, j’ai une raison de me rendre à Tonga dans deux semaines et cela me permettra de faire connaissance sans avoir Anita derrière moi…

— Formidable ! Je peux t’accompagner ? Je t’en prie…

— Anita risque d’être vexée.

— Brian, Anita m’a plus que vexée. Et rien ne m’empêchera de rendre visite à Ellen à cette occasion.

— Mmm… Et est-ce que quelqu’un pourrait t’empêcher de faire certaine chose qui pourrait mettre en péril notre bien-être ?

— Si on me le demandait précisément, oui. Mais j’exigerais une explication.

— Tu l’auras. Mais passons à ton second argument. Bien entendu, Ellen recevra jusqu’au dernier penny qui lui est dû. Mais tu peux quand même concéder ce point : ce n’est pas aussi urgent que cela. Les mariages précipités, très souvent, ne durent pas longtemps. Et bien que rien ne me le prouve, je continue de penser qu’Ellen est tombée sous la patte d’un chasseur de dot. Attendons encore un peu et voyons à quel point notre ami est désintéressé… Est-ce que ce n’est pas plus prudent comme ça ?

J’ai dû admettre qu’il avait raison. Il a insisté :

— Marjorie, mon amour, nous ne te voyons pas souvent et pourtant nous t’aimons tous tellement. C’est sans doute pour cela que chacun de tes voyages est comme une lune de miel. Mais c’est justement parce que tu n’es pas souvent là que tu ne comprends pas à quel point nous nous efforçons de refréner Anita.

— Non, ça n’est pas évident pour moi. Ça devrait être valable pour chaque partie.

— Dès qu’il est question de loi et de peuple, tu auras remarqué qu’il existe une réelle différence entre ce qu’il convient de faire et ce qui se fait vraiment. C’est moi qui ai vécu le plus longtemps avec Anita. J’ai appris ses moindres manies et à les supporter. Mais tu ne réalises sans doute pas qu’elle est en quelque sorte la colle qui maintient la famille.

— Comment, Brian ?…

— C’est elle la gardienne, c’est évident. C’est elle qui gère l’économie et la comptabilité de toute la maison et elle est absolument irremplaçable. Il est probable que certains d’entre nous pourraient le faire mais il est tout aussi probable qu’il n’y aurait personne pour accepter cette charge… Et j’ai la quasi-conviction qu’il n’y en a pas un seul d’entre nous à avoir ses compétences. Et il n’y a pas que dans le domaine financier qu’elle se montre capable de gérer une communauté. Elle n’a pas sa pareille pour arrêter les bagarres entre gamins, et aussi bien toutes les disputes qui peuvent surgir dans un foyer aussi important que celui-ci. Non, Anita arrive toujours à trancher et à diriger les choses. Un groupe familial aussi important que le nôtre a besoin d’un chef qui puisse prendre des décisions, une personne de caractère. Un leader.

— Oui, un tyran très capable, ai-je soufflé.

— Ecoute, Marjorie… Est-ce que tu ne peux pas attendre un peu afin que ce pauvre Brian ait le temps de se retourner ? Est-ce que tu me crois quand je te dis que j’aime Ellen autant que toi ?

Je lui ai tapoté la main.

— Mais oui, chéri.

— Alors, maintenant, nous allons rentrer, tu vas aller trouver Vickie et tu vas lui dire que tout ça n’était qu’une plaisanterie et que tu es désolée de lui avoir fait de la peine, d’accord ? Je t’en prie, chérie…

(Psss ! J’avais tellement pensé à Ellen, sans arrêt, que j’avais fini par oublier le comment et le pourquoi de cette conversation.)

— Non, Brian, il faut que tu m’écoutes. Je veux bien éviter de me mettre en travers de la route d’Anita, c’est une chose. Mais je n’ai pas la moindre intention de passer sur les préjugés raciaux de Vickie.

— Il ne s’agit pas de ça. Il n’y a pas seulement une opinion dans notre famille, tu le sais. Je suis tout à fait d’accord avec toi, et Liz aussi, d’ailleurs. Mais Vickie est constamment sur la défensive. Elle voudrait bien trouver une excuse pour qu’Ellen réintègre la famille. J’ai défendu sa cause et je dois dire qu’elle est prête à accepter l’idée que les Tongans sont comme les Maoris et que c’est la personne qui fait la différence. Mais elle a été bouleversée par la comédie que tu lui as jouée.

— Brian… est-ce que tu ne m’as pas dit une fois que tu avais presque failli avoir un diplôme en biologie avant de te tourner vers le droit ?

— Oui… Mais « presque », c’est un peu exagéré.

— Tu dois donc savoir qu’un être artificiel, biologiquement, ne saurait être distingué à première vue d’un être humain normal. Le fait qu’il lui manque une âme n’est pas évident.

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