Greg Bear - L'échelle de Darwin

Здесь есть возможность читать онлайн «Greg Bear - L'échelle de Darwin» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2001, ISBN: 2001, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'échelle de Darwin: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'échelle de Darwin»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Au fond d’une caverne des Alpes suisses, trois corps préservés par le froid depuis plus de dix mille ans : une famille préhistorique, néandertalienne, dont l’enfant semble curieusement moderne…
Découverte en Géorgie d’un charnier récent qui ne doit rien à la révolution ni à la guerre… Toutes les femmes étaient enceintes. Et le secret d’État pèse sur cette affaire.
Kaye Lang, généticienne de talent et peut-être de génie, découvre que la partie silencieuse de nos gènes recèle d’anciens virus susceptibles de s’éveiller. Et plus encore qu’une surprenante machinerie, enfouie dans nos gènes depuis des millions d’années, vient de s’enclencher.
Alors qu’une maladie terrifiante, le syndrome de SHEVA, se met à frapper les femmes.
L’humanité est-elle menacée, ou bien se prépare-t-elle à un nouveau bond sur l’échelle de Darwin, la voie de l’évolution ?

L'échelle de Darwin — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'échelle de Darwin», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Kaye leva la tête et inspira à fond : l’air sentait la javel, la chaleur humide, plus une bouffée de peinture fraîche et de bois neuf provenant de la bibliothèque adjacente. Elle aimait bien ce vieux labo, ses équipements antiques, son humilité, sa longue histoire faite de succès et de temps difficiles. Les journées qu’elle avait passées en ce lieu, et dans les montagnes, étaient parmi les plus agréables de son existence récente. Non seulement Tamara, Zamphyra et Lado l’avaient accueillie avec joie, mais en outre ils semblaient s’être aussitôt ouverts à elle, devenant à ses yeux d’étrangère et d’errante une nouvelle famille des plus généreuses.

Saul allait sans doute connaître un grand succès ici. À double titre, peut-être. Ce dont il avait besoin, c’était de se sentir important et utile.

Elle se retourna et, à travers la porte ouverte, aperçut Tengiz, le vieux laborantin chargé de l’entretien, qui discutait avec un petit jeune homme grassouillet vêtu d’un sweat-shirt et d’un pantalon gris. Ils se trouvaient dans le couloir entre le labo et la bibliothèque. Le jeune homme se tourna vers elle et lui sourit. Tengiz fit de même, opina vigoureusement et la désigna de l’index. Le jeune homme pénétra dans le labo comme s’il était chez lui.

— Kaye Lang ? demanda-t-il en américain, d’une voix où perçait un accent du Sud.

Il était nettement plus petit qu’elle, à peu près du même âge ou un peu plus vieux, avec une courte barbe et des cheveux noirs et frisés. Ses yeux, également noirs, étaient petits et intelligents.

— Oui, répondit-elle.

— Enchanté de faire votre connaissance. Je m’appelle Christopher Dicken. J’appartiens au National Center for Infectious Diseases [4] Centre national des maladies infectieuses. (N.d.T.) , section Epidemic Intelligence Service [5] Agence de renseignement sur les épidémies. (N.d.T.) , à Atlanta – je viens d’une autre Géorgie, bien loin d’ici.

Kaye lui sourit et lui serra la main.

— J’ignorais votre présence. Qu’est-ce que le NCID, le CDC [6] Center for Disease Control and Prevention. (N.d.T.) … ?

— Il y a deux jours, vous vous êtes rendue sur un site près de Gordi, la coupa Dicken.

— On nous en a chassés.

— Je sais. J’ai vu le colonel Beck hier.

— Pourquoi cela vous intéresse-t-il ?

— Pour rien, sans doute. (Il plissa les lèvres et arqua les sourcils, puis haussa les épaules en souriant.) D’après Beck, les Casques bleus et les Forces pacificatrices russes se sont retirés de la zone pour retourner à Tbilissi, à la demande expresse du Parlement et du président Chevardnadze. Bizarre, non ?

— Mauvais pour les affaires, murmura Kaye.

Tengiz tendait l’oreille dans le couloir. Kaye le considéra en plissant le front, intriguée plutôt que contrariée. Il s’éloigna.

— Ouais, fit Dicken. De vieilles histoires. Mais vieilles de combien d’années, à votre avis ?

— Quoi donc… le charnier ?

Dicken hocha la tête.

— Cinq ans. Peut-être moins.

— Les femmes étaient enceintes.

— Oui…

Elle marqua une pause quelques instants, se demandant pourquoi l’événement intéressait un envoyé du CDC.

— Les deux que j’ai examinées, précisa-t-elle.

— Aucune chance d’erreur ? C’étaient peut-être des enfants nés à terme et introduits dans le charnier.

— Non. Ils étaient à leur sixième ou septième mois de gestation.

— Merci.

Dicken tendit une main et serra poliment celle de Kaye. Puis il se dirigea vers la porte. Tengiz, qui était resté dans le couloir, s’écarta vivement pour le laisser passer. L’enquêteur de l’EIS se retourna une dernière fois pour saluer Kaye.

Tengiz inclina la tête sur le côté et se fendit d’un sourire édenté. De toute évidence, il se sentait coupable.

Kaye fonça vers la sortie et rattrapa Dicken dans la cour. Il s’installait au volant d’une petite Nissan de location.

— Excusez-moi ! lança-t-elle.

— Désolé. Il faut que j’y aille.

Dicken claqua la portière et fit démarrer le moteur.

— Bon Dieu, vous avez le chic pour éveiller les soupçons ! s’exclama Kaye, assez fort pour qu’il l’entende.

Dicken baissa sa vitre et eut une grimace affable.

— Des soupçons à quel propos ?

— Qu’est-ce que vous foutez ici ?

— Il y a eu des rumeurs, dit-il en regardant par-dessus son épaule pour voir si le chemin était dégagé. C’est tout ce que je peux dire.

Il négocia un demi-tour sur le gravier et s’en fut, passant entre le bâtiment principal et le deuxième labo. Kaye croisa les bras et le regarda partir en fronçant les sourcils.

Lado l’appela depuis une fenêtre du bâtiment principal.

— Kaye ! Nous avons fini ! Vous êtes prête ?

— Oui ! répondit Kaye en se dirigeant vers lui. Vous l’avez vu ?

— Qui ça ? demanda Lado, le visage inexpressif.

— Un envoyé du CDC. Il m’a dit s’appeler Dicken.

— Je n’ai vu personne. Ils ont une antenne dans la rue Abacheli. Vous devriez l’appeler.

Elle secoua la tête. Elle n’avait pas le temps et, de toute façon, ça ne la regardait pas.

— Aucune importance, dit-elle.

Lado se montra étrangement sombre lors du trajet.

— Les nouvelles sont-elles bonnes ou mauvaises ? demanda-t-elle.

— Je n’ai pas le droit d’en parler. Nous devons… comment dites-vous ?… envisager toutes les options. Nous sommes pareils à des enfants égarés dans les bois.

Kaye acquiesça et regarda droit devant elle lorsqu’ils entrèrent dans le parking. Lado l’aida à porter ses valises dans le terminal international flambant neuf, sous les yeux vifs des chauffeurs de taxi attendant le client. Il y avait une file d’attente tolérable devant le guichet de British Mediterranean Airlines. Kaye se sentait déjà entre deux mondes, plus proche de New York que de la Géorgie de Lado, de l’église de Gergeti et du mont Kazbek.

Alors qu’elle se présentait au guichet, sortant son passeport et son billet, Lado croisa les bras à côté d’elle, plissant les yeux pour contempler le soleil aqueux derrière les baies vitrées du terminal.

La guichetière, une jeune femme blonde à la pâleur de spectre, scruta lentement billet et pièce d’identité. Puis elle leva la tête et déclara :

— Pas de décollage. Pas de départ.

— Je vous demande pardon ?

L’autre leva les yeux au ciel, comme en quête de courage ou d’astuce, et fit une nouvelle tentative.

— Pas de Bakou. Pas de Heathrow. Pas de Kennedy. Pas de Vienne.

— Quoi, ils sont déjà partis ? demanda Kaye, exaspérée.

Impuissante, elle se tourna vers Lado, qui enjamba la barrière de sécurité et s’adressa à la jeune femme sur un ton sévère et réprobateur, puis désigna Kaye et haussa ses épais sourcils, comme pour dire : V.I.P. !

Les joues de la guichetière s’empourprèrent. Avec une infinie patience, elle regarda Kaye droit dans les yeux et, s’exprimant dans un débit précipité, lui expliqua en géorgien que le temps se gâtait, qu’il y avait des menaces de grêle, une tempête d’une force inhabituelle. Lado traduisit des bribes de sa tirade : grêle, inhabituelle, bientôt.

— Quand pourrai-je partir ? demanda Kaye.

Lado écouta les explications de la jeune femme d’un air sévère, puis haussa les épaules et se tourna vers Kaye.

— La semaine prochaine, le prochain vol. Ou alors l’avion pour Vienne, mardi. Soit après-demain.

Kaye opta pour cette solution. Il y avait maintenant quatre personnes derrière elle, qui montraient des signes d’impatience et d’amusement. À en juger par leur langage et leurs vêtements, elles ne se rendaient sûrement pas à New York ni à Londres.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'échelle de Darwin»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'échelle de Darwin» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'échelle de Darwin»

Обсуждение, отзывы о книге «L'échelle de Darwin» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x