Greg Bear - L'échelle de Darwin

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L'échelle de Darwin: краткое содержание, описание и аннотация

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Au fond d’une caverne des Alpes suisses, trois corps préservés par le froid depuis plus de dix mille ans : une famille préhistorique, néandertalienne, dont l’enfant semble curieusement moderne…
Découverte en Géorgie d’un charnier récent qui ne doit rien à la révolution ni à la guerre… Toutes les femmes étaient enceintes. Et le secret d’État pèse sur cette affaire.
Kaye Lang, généticienne de talent et peut-être de génie, découvre que la partie silencieuse de nos gènes recèle d’anciens virus susceptibles de s’éveiller. Et plus encore qu’une surprenante machinerie, enfouie dans nos gènes depuis des millions d’années, vient de s’enclencher.
Alors qu’une maladie terrifiante, le syndrome de SHEVA, se met à frapper les femmes.
L’humanité est-elle menacée, ou bien se prépare-t-elle à un nouveau bond sur l’échelle de Darwin, la voie de l’évolution ?

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— Vous avez fait de beaux rêves ? lui demanda Beck alors qu’ils s’arrêtaient devant une petite station-service flanquée d’un garage, le tout en tôle ondulée.

— Des cauchemars, répondit Kaye. Je suis trop absorbée par mon travail, je crois.

5.

Innsbruck, Autriche

Mitch vit le soleil bleu osciller et s’assombrir, et il supposa que la nuit était tombée, mais l’air était d’un vert flou et dépourvu de froideur. Il sentit une piqûre de douleur en haut de la cuisse, une sensation de malaise diffus à l’estomac.

Il n’était pas dans la montagne. Il tenta d’ouvrir les yeux, y porta une main pour en chasser des saletés. Des doigts s’emparèrent des siens et une douce voix féminine le pria en allemand d’être sage. Alors qu’elle lui épongeait le front avec un linge frais, la femme ajouta en anglais que son nez et ses doigts souffraient de gelures et qu’il avait une jambe cassée. Quelques minutes plus tard, il se rendormit.

Puis, au bout d’une fraction de seconde, il se réveilla et réussit à s’asseoir dans son lit d’hôpital, dont le matelas était ferme et les draps impeccables.

Quatre autres patients occupaient la chambre, deux à ses côtés et deux autres en face, tous de sexe masculin et âgés de moins de quarante ans. Deux d’entre eux avaient une jambe cassée, maintenue en l’air par un appareil semblant sorti d’un film comique. Les autres avaient un bras cassé. La jambe de Mitch, quoique plâtrée, n’était pas surélevée.

Tous ses compagnons de chambre avaient les yeux bleus, le corps musclé, le visage aquilin, le menton en galoche au-dessus d’un cou étique. Ils l’observaient avec attention.

À présent, Mitch distinguait clairement la pièce : des murs de béton peint, des lits aux montants émaillés, une lampe portable, posée sur un chariot en chrome, qu’il avait prise pour un soleil bleu, un sol carrelé de brun, l’odeur poussiéreuse des antiseptiques et du chauffage à la vapeur, un vague parfum de menthe.

L’homme couché à sa droite, le visage brûlé par la neige, les joues ornées d’une peau neuve aussi rose que celle d’un bébé, se pencha vers lui.

— C’est vous, ce veinard d’Américain, hein ?

On entendit grincer les poids et les poulies qui lui maintenaient la jambe.

— Je suis bien américain, coassa Mitch. Je dois être veinard, puisque j’ai survécu.

Les autres échangèrent un regard solennel. Mitch comprit qu’il avait été le sujet de maintes conversations.

— Nous nous sommes mis d’accord, il vaut mieux que ce soient d’autres alpinistes qui vous apprennent la nouvelle.

Avant que Mitch ait eu le temps de protester, de dire qu’il n’était pas vraiment un alpiniste, le jeune homme brûlé par la neige lui apprit que ses compagnons étaient morts.

— L’Italien qu’on a retrouvé auprès de vous, dans le sérac, a eu la nuque brisée. La femme a été retrouvée beaucoup plus bas, ensevelie dans la glace.

Puis, tournant vers lui des yeux inquisiteurs – de la couleur de l’œil pâle et fou d’un chien, comme le ciel que Mitch avait découvert au-dessus de l’arête –, le jeune homme demanda :

— Les journaux et la télé en ont parlé. Où a-t-elle trouvé le cadavre du bébé ?

Mitch se mit à tousser. Il vit une carafe d’eau sur sa table de chevet et s’en servit un verre. Les alpinistes l’observèrent, pareils à des elfes athlétiques bien bordés dans leurs lits.

Mitch leur rendit leurs regards. Il tenta de dissimuler sa consternation. Désormais, il était vain de porter un jugement sur Tilde ; complètement vain.

L’inspecteur d’Innsbruck arriva à midi et s’assit à son chevet pour l’interroger, assisté d’un officier de la police locale. Ce dernier parlait mieux l’anglais que lui et servait d’interprète. Il s’agissait d’un interrogatoire de routine, déclara l’inspecteur, nécessaire pour compléter le rapport d’accident. Mitch leur affirma ignorer l’identité de la femme, et, après avoir observé une pause polie, l’inspecteur lui répondit qu’on les avait vus ensemble à Salzbourg.

— Franco Maricelli, Mathilda Berger et vous.

— C’était la copine de Franco, dit-il, s’efforçant de cacher son malaise.

L’inspecteur soupira et plissa les lèvres d’un air réprobateur, comme si tout cela était banal quoique légèrement agaçant.

— Elle avait sur elle la momie d’un nouveau-né. Une momie peut-être très ancienne. Vous avez une idée de l’endroit où elle l’a trouvée ?

Mitch espérait que la police ne lui avait pas fouillé les poches, n’avait pas trouvé les flacons et identifié leur contenu. Peut-être les avait-il perdus sur le glacier.

— C’est trop bizarre pour être expliqué, dit-il.

L’inspecteur haussa les épaules.

— Je ne suis pas un expert en matière de cadavres dans la glace. Mitchell, j’aimerais vous donner un conseil paternel. Suis-je assez âgé pour cela ?

Mitch reconnut que tel était sans doute le cas. Les alpinistes n’essayaient même pas de dissimuler leur fascination.

— Nous avons parlé à vos anciens employeurs, le muséum Hayer de Seattle.

Mitch battit lentement des paupières.

— Ils nous ont dit que vous aviez été impliqué dans un vol d’antiquités au préjudice du gouvernement fédéral, celui d’un squelette d’Indien, l’homme de Pasco, un squelette très ancien. Dix mille ans, découvert sur les berges de la Columbia River. Vous avez refusé de restituer ces restes aux Géniaux.

— Au Génie, corrigea Mitch à voix basse.

— Donc, on vous a arrêté conformément à la loi, et le muséum vous a renvoyé pour cause de mauvaise publicité.

— Les Indiens prétendaient que ces os appartenaient à l’un de leurs ancêtres, dit Mitch, s’empourprant de colère à ce souvenir. Ils voulaient les enterrer une nouvelle fois.

L’inspecteur consulta ses notes.

— On vous a refusé l’accès à vos collections du muséum, et les os ont été saisis à votre domicile. Il y a encore eu des photos, encore un peu de mauvaise publicité.

— C’était une magouille ! Le Génie n’avait pas le droit de confisquer ces os. Leur valeur scientifique est inestimable…

— Autant que celle de ce bébé momifié découvert dans les glaces, peut-être ? demanda l’inspecteur.

Mitch ferma les yeux et détourna la tête. Il ne comprenait que trop bien, à présent. Ce n’est pas une question de stupidité. C’est l’œuvre de la destinée, tout simplement.

— Est-ce que vous avez envie de vomir ? demanda l’inspecteur en se reculant.

Mitch fit non de la tête.

— Nous savons déjà que vous avez été vu en compagnie de la femme dans le dôme de Braunschweiger, à moins de dix kilomètres de l’endroit où on vous a retrouvé. Une femme blonde d’une grande beauté, selon les témoins.

Les alpinistes opinèrent, comme s’ils s’étaient trouvés sur les lieux.

— Il vaut mieux que vous nous disiez tout et que nous soyons les premiers à vous entendre. Je transmettrai mon rapport à la police italienne, la police autrichienne reviendra vous interroger, et peut-être que les choses en resteront là.

— Je les connaissais tous les deux, dit Mitch. Elle était… mais c’était avant… mon amie. Je veux dire, nous étions amants.

— Oui. Pourquoi est-elle revenue vers vous ?

— Ils avaient trouvé quelque chose. Elle pensait que je pourrais leur dire ce que c’était.

— Oui ?

Mitch comprit qu’il n’avait pas le choix. Il but un nouveau verre d’eau, puis raconta à l’inspecteur presque tout ce qui était arrivé, avec la clarté et la précision voulues. Comme on n’avait pas parlé des flacons, il les passa sous silence. L’officier prit des notes et enregistra sa confession sur un petit magnétophone.

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