John Varley - Titan

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Titan: краткое содержание, описание и аннотация

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Une roue géante orbitant au large de Saturne, voilà ce que découvre l'équipage du vaisseau spatial américain, le « Seigneur des Anneaux ». Son caractère artificiel ne fait aucun doute… pourtant… Création ou créature extra-terrestre, la chose phagocyte littéralement le vaisseau et ses sept astronautes. Et Cirocco Jones, la jeune femme qui dirige la mission, se retrouve à l'intérieur d'un monde creux, un gigantesque Disneyland peuplé d'anges cruels et de centaures bavards, de baleines-zeppelins et de vers des sables…
Pour Cirocco et ses compagnons, c'est le début d'une incroyable odyssée pour découvrir qui est Gaïa, la divinité créatrice de cet univers trop hollywoodien pour être vrai, et pour recouvrer, peut-être, la liberté.
Premier volet d'une trilogie,
marie avec un rare bonheur la science et le mythe, le merveilleux et la technologie dans une épopée palpitante et truffée de clins d'oeil.

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— Alors pourquoi ne pas m’y avoir menée ? »

Cornemuse parut surprise. « Vous aviez dit désirer voir la Porte des Vents, et non grimper pour rencontrer Gaïa.

— Autant pour moi, reconnut-elle. Mais quel est le meilleur chemin jusqu’au sommet ?

— Tout en haut ? » Cornemuse ouvrit de grands yeux. « Mais je ne faisais que plaisanter. Vous ne voulez quand même pas aller là-bas ?

— Je veux essayer. »

Cornemuse indiqua vers le sud l’arête contiguë. Cirocco étudia le terrain de l’autre côté de la faille. Il ne semblait pas plus difficile que celui qu’ils avaient parcouru. Les Titanides l’avaient fait en une heure et demie donc elle devrait être capable d’y arriver à pied en six à huit heures. Encore six heures d’ascension pour atteindre le plateau et ensuite…

De là où elle était, le câble incliné apparaissait comme une montagne délirante : la pente s’étageait devant elle sur une cinquantaine de kilomètres avant de se fondre dans l’obscurité au-dessus de la frontière de Rhéa. Rien ne poussait sur les trois premiers kilomètres : ce n’était que roche grise et terre brune. Puis, sur une même distance, seuls jaillissaient des troncs noueux et nus ; au-delà, la vie, si tenace sur Gaïa, avait trouvé prise : elle n’aurait pu dire s’il s’agissait d’herbe ou de bois, mais le cylindre de cinq kilomètres de diamètre du câble était recouvert d’une croûte verte – comme la chaîne d’ancre rouillée d’un vaisseau de haute mer.

Le vert montait jusqu’à la zone crépusculaire de Rhéa. Ce n’était pas un terminateur franchement délimité : les couleurs se fondaient progressivement dans l’obscurité. Le vert devenait bronze, puis or sombre, puis argent sur rouge sang, pour prendre enfin la couleur des nuages quand les traverse la Lune. À partir de là, le câble devenait à peine visible. L’œil en suivait la courbe impossible tandis qu’il s’amincissait, devenait une corde, une ficelle, un fil, avant de se fondre dans l’obscurité du toit et de disparaître dans les ténèbres de l’orifice du moyeu. On pouvait vaguement distinguer le resserrement de ce dernier mais il faisait trop sombre pour voir beaucoup plus loin.

« C’est infaisable, dit-elle à Gaby. Du moins jusqu’au toit. J’espérais en l’existence de quelque dispositif mécanique pour monter depuis le sol. Je suppose qu’il y en a peut-être un mais le rechercher… » Elle balaya de la main le paysage escarpé, « … nous prendrait des mois. »

Gaby étudia la pente du câble, poussa un soupir et hocha lentement la tête.

« J’irai où tu iras, mais tu es dingue, tu sais. Nous ne pourrons jamais aller plus haut que le toit. Jette un œil, veux-tu. À partir de là, il faudrait grimper, en surplomb, une pente de quarante-cinq degrés.

— Les alpinistes font ça tous les jours. Tu l’as fait toi-même à l’entraînement.

— Bien sûr. Mais sur dix mètres. Et il nous faudra le faire sur cinquante ou soixante kilomètres. Et ensuite – ça s’améliore nettement – ensuite, il n’y a plus qu’à grimper verticalement. Pendant quatre cents bornes.

— Ce ne sera pas facile. Il faut qu’on essaie.

Madré de Dios. » Gaby se tapa le front du plat de la main tout en roulant des yeux.

Cornemuse avait suivi les mimiques de Cirocco tandis qu’elle décrivait la situation. Elle se mit à chanter, largo.

« Vous allez grimper le grand escalier ?

— Il le faut. »

Cornemuse opina, puis se pencha pour baiser le front de Cirocco.

« Les mecs, j’aimerais autant que vous vous absteniez de faire Ça, dit Cirocco en anglais.

— Pourquoi a-t-elle fait ça ? demanda Gaby.

— T’occupe. Redescendons en ville.

Ils firent halte à la sortie de la zone des vents. Cornemuse sortit une nappe et s’assit pour le pique-nique. Transportée dans des coquilles de noix faisant office de thermos, la nourriture était brûlante. Cirocco et Gaby en mangèrent peut-être le dixième à elles deux tandis que les Titanides engouffraient le reste.

Ils étaient encore à cinq kilomètres de Titanville lorsque Cornemuse regarda derrière elle avec une expression préoccupée. Elle observait le toit obscur.

« Gaïa respire, chanta-t-elle avec tristesse.

— Comment ? Êtes-vous certaine ? Je pensais que ça ferait du bruit et que nous aurions largement le temps de… cela signifie-t-il que les anges vont revenir ?

— C’est le vent d’ouest qui est bruyant, corrigea Cornemuse. Le souffle de Gaïa est silencieux, lorsqu’il provient de l’est. Je crois même les entendre déjà. » Elle trébucha et faillit démonter Cirocco.

« Eh bien, dépêchons-nous, bon sang ! Si vous êtes coincées ici, seules vous n’avez aucune chance.

— Il est trop tard », chanta Cornemuse et ses yeux étaient maintenant implorants, ses lèvres crispées révélaient sa denture éclatante.

« Allez ! » Cirocco avait depuis des années pris l’habitude de ce ton de commandement et elle parvint plus ou moins à le faire passer dans un chant de Titanide. Cornemuse partit au galop et Flûte-de-Pan lui emboîta le pas.

Bientôt Cirocco put entendre à son tour le cri des anges. Cornemuse hésita ; elle luttait contre son désir de faire demi-tour pour se battre.

Ils approchaient d’un arbre isolé et Cirocco prit une brusque décision.

« Halte. Dépêchons, nous n’avons guère de temps. »

Ils s’arrêtèrent sous l’abri des branches et Cirocco sauta sur le sol. Cornemuse essaya de se cabrer mais Cirocco la gifla ce qui parut la calmer temporairement.

« Gaby, coupe-moi ces fontes. Flûte-de-Pan ! Arrête ! Reviens immédiatement ».

Flûte-de-Pan parut hésiter mais revint tout de même. Gaby et Cirocco s’acharnaient avec frénésie, lacérant leurs vêtements pour en faire trois cordes épaisses.

« Mes amis, chanta Cirocco, une fois les longes confectionnées. Je n’ai pas le temps de vous expliquer. Je vous demande simplement de me faire confiance et de m’obéir. » Elle avait mis dans son chant toute sa détermination, le transcrivant dans le mode employé par les vieux sages pour parler aux jeunes insouciants. Cela marcha, mais tout juste. Les deux Titanides continuaient de regarder vers l’est.

Elle les fit coucher sur le flanc.

« Ça fait mal », geignit Cornemuse lorsque Cirocco lui attacha les jambes arrière.

« Je suis désolée mais c’est pour votre bien. » Elle ligota rapidement les jambes avant et les bras puis lança une gourde de vin à Gaby. « Fais-lui-en ingurgiter le plus possible. Je veux qu’il soit trop bourré pour bouger.

— Pigé.

— Mon petit, je veux que tu boives ceci, chanta-t-elle. Et toi aussi, là-bas. Buvez tout votre content. » Elle colla la gourde contre les lèvres de Cornemuse. Le hurlement des anges s’était amplifié. Les oreilles de la Titanide frémissaient.

« Du coton, du coton », murmura-t-elle. Elle déchira des morceaux de sa tunique déjà réduite en lambeaux et les pressa en boules serrées. « Cela a déjà marché pour Ulysse, ça marchera bien pour moi. Gaby, les oreilles. Bouche-lui les oreilles.

— J’ai mal ! hurla Cornemuse. Détachez-moi, monstre terrien. Je n’aime pas du tout ce jeu. » Elle se mit à geindre, ses notes indistinctes entrecoupées de mots de haine.

« Encore un peu de vin », ronronna Cirocco. La Titanide déglutit en suffoquant. Les cris des anges étaient à présent assourdissants. Cornemuse se mit à leur répondre par un hurlement. Cirocco saisit la Titanide par les oreilles et enfouit la grosse tête dans son giron. Elle colla les lèvres contre une oreille et lui chanta une berceuse Titanide.

« Rocky, à l’aide ! glapit Gaby. Je ne connais aucun de ces airs. Chante plus fort ! » Flûte-de-Pan se débattait en poussant des cris perçants tandis que Gaby essayait de le maintenir par les oreilles. Il la repoussa d’une détente de ses mains ligotées.

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