John Varley - Titan

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Titan: краткое содержание, описание и аннотация

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Une roue géante orbitant au large de Saturne, voilà ce que découvre l'équipage du vaisseau spatial américain, le « Seigneur des Anneaux ». Son caractère artificiel ne fait aucun doute… pourtant… Création ou créature extra-terrestre, la chose phagocyte littéralement le vaisseau et ses sept astronautes. Et Cirocco Jones, la jeune femme qui dirige la mission, se retrouve à l'intérieur d'un monde creux, un gigantesque Disneyland peuplé d'anges cruels et de centaures bavards, de baleines-zeppelins et de vers des sables…
Pour Cirocco et ses compagnons, c'est le début d'une incroyable odyssée pour découvrir qui est Gaïa, la divinité créatrice de cet univers trop hollywoodien pour être vrai, et pour recouvrer, peut-être, la liberté.
Premier volet d'une trilogie,
marie avec un rare bonheur la science et le mythe, le merveilleux et la technologie dans une épopée palpitante et truffée de clins d'oeil.

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« Peut-être préféreriez-vous attendre l’arrivée d’un guérisseur de votre propre espèce, chanta la Titanide.

— Bill risque de ne jamais le voir.

— Si fait. Mes remèdes devraient enrayer l’infestation par les petits parasites. J’ignore s’ils vont inhiber le fonctionnement de son métabolisme. Ainsi je ne puis vous promettre que le traitement ne va pas causer de dommage à la pompe qui refoule ses fluides vitaux, puisque j’ignore où ladite pompe se trouve localisée chez votre espèce.

— Juste ici », et Cirocco se frappa la poitrine.

Les oreilles de la Titanide sursautèrent. Elle colla son pavillon contre le torse de Cirocco.

« Pas possible, chanta-t-elle. Eh bien, Gaïa est sage si ses révolutions sont impénétrables. »

Cirocco était dans les affres de l’indécision. Les concepts de métabolisme et de germe ne pouvaient pas faire partie des connaissances d’un sorcier. Et la traduction était bien exacte. La guérisseuse avait même conscience des dommages que pouvait causer son traitement à un corps humain.

Mais Calvin était parti et Bill à l’article de la mort.

« Par la prière, à quoi cela sert-il donc ? » chanta la guérisseuse. Elle tenait le pied de Bill. Ses doigts manipulaient doucement les orteils.

« Euh… ils… », elle se ressaisit mais demeura incapable de trouver les mots pour « vestiges atrophiés de l’évolution ». Un terme correspondait à évolution mais il ne s’appliquait pas aux êtres vivants. « Ils aident à maintenir son équilibre mais ne sont pas indispensables. Ce sont des oublis, des erreurs de conception.

— Ah, fredonna la guérisseuse. Gaïa fait des erreurs, c’est bien connu. Tenez, par exemple, le premier avec qui j’eus des rapports arrière, il y a bien des myriarevs. » Cirocco voulait transcrire par « mon mari » mais cela ne collait pas ; on aurait tout aussi bien pu dire « ma femme » mais c’eût été tout aussi inadéquat. Il n’existait aucun équivalent en anglais ; puis elle revint au problème présent.

« Faites ce que vous pouvez pour mon ami. Je m’en remets entièrement à vous. »

La guérisseuse opina et se mit à l’œuvre.

Elle lava d’abord la blessure avec le liquide brun. Puis elle y mit un cataplasme de gelée jaune et posa sur la plaie une grande feuille « pour attirer les petites bêtes qui mangent la chair ». Cirocco reprenait puis reperdait espoir à mesure qu’elle l’observait. Elle tâcha d’oublier la feuille, et cette idée « d’attirer les petites bêtes » : ces notions semblaient par trop primitives. En revanche, lorsque la guérisseuse pansa la blessure, elle employa des bandages sortis d’emballages scellés qu’elle affirma « nettoyés de tout parasite ».

Tout en travaillant elle poursuivait son examen attentif du corps de Bill, le ponctuant parfois d’une petite ritournelle étonnée.

« Eh bien, qui aurait cru que… ?… un muscle, ici ? Attaché de cette manière ? Comme s’il marchait avec le pied cassé… non, je n’arrive pas à le croire. » Gaïa se trouvait alternativement invoquée comme sage, infiniment inventive, inutilement compliquée, et complètement idiote. Elle put noter également que Gaïa savait plaisanter à ses heures, tout comme n’importe quelle divinité – ceci lorsque la Titanide contempla, avec étonnement, les fesses du malade.

Cirocco était trempée de sueur lorsque la guérisseuse eut terminé. Au moins s’était-elle abstenue d’exhiber des crécelles et des poupées vaudou, ou de dessiner des diagrammes magiques sur le sol. Après avoir noué le dernier pansement, elle se mit à chanter une chanson de guérison. Cirocco n’y voyait aucun mal.

La guérisseuse se pencha vers Bill, l’entoura de ses bras et souleva doucement son torse pour le serrer contre elle. Elle posa la tête du malade contre son épaule et pencha la sienne pour lui murmurer à l’oreille. Elle le câlina en lui fredonnant une berceuse sans paroles.

Les tremblements de Bill cessèrent peu à peu. Les couleurs revinrent à son visage dont les traits s’apaisèrent pour la première fois depuis son accident.

Au bout de quelques minutes, Cirocco aurait juré qu’il souriait.

Chapitre 15.

Cirocco comprit qu’elle devait se débarrasser de certains préjugés.

Le premier était le plus évident : Lorsque Si-Bémol était arrivé, avec son apparence si semblable à celle de Do-Dièse hormis ses organes sexuels, elle avait supposé que les Titanides allaient s’avérer difficiles à distinguer.

Mais le groupe qui s’était présenté en réponse à l’appel de Do-Dièse semblait échappé d’un manège de chevaux de bois.

La guérisseuse avait une queue et des cheveux vert émeraude. Le reste de son corps était recouvert d’une épaisse fourrure blanche comme neige. Une autre était également velue : une jument poil de carotte tachée de violet. Il y avait aussi un cheval pie à la robe blanche et brune, et un autre entièrement nu à l’exception de la queue. Sa peau était bleu pâle.

La dernière du groupe semblait également nue mais ce n’était pas le cas : elle avait un pelage de cheval non seulement sur la partie de son individu pour laquelle cela semblait raisonnable mais aussi sur sa moitié humaine. Elle était zébrée de jaune vif et d’orange passé, avec sur la tête et la queue une chevelure lavande. Il était inutile d’en détourner les yeux ; son image s’imprimait sur la rétine.

Non contentes de cette atmosphère de carnaval, les Titanides peignaient leur peau nue et se teignaient les cheveux par plaques. Elles portaient des colliers et des bracelets, des anneaux passés dans le nez et les oreilles, tandis que des guirlandes formées de chaînes de laiton, de pierres de couleur et de fleurs tressées leur enserraient les jambes. Chacune portait, soit à l’épaule, soit, dans la poche ventrale, un instrument de musique fait de bois, de corne, de coquillage ou de cuivre.

Le second préjugé – à vrai dire le premier puisque c’était Calvin qui l’avait formulé – était que toutes les Titanides étaient de sexe féminin. Posée avec tact à la guérisseuse, la question avait amené une réponse directe assortie d’une impressionnante démonstration : les Titanides avaient chacune trois organes sexuels.

Elle connaissait déjà les attributs frontaux, masculins ou féminins. C’étaient eux qui déterminaient le genre des pronoms pour des raisons que seule une Titanide eût pu comprendre.

En outre, chacune possédait une vaste ouverture vaginale ouvrant juste sous la queue, tout comme une jument terrestre.

C’était toutefois le sexe du milieu qui choquait Gaby et Cirocco : sous le ventre tendre, entre les jambes arrière de la guérisseuse se trouvait un épais fourreau charnu abritant un pénis qui était en tout point humain à l’exception du fait qu’il avait la taille et le diamètre du bras de Cirocco.

Cirocco s’était crue blasée. Elle avait vu plus d’un homme nu et cela faisait des années qu’aucun d’eux n’avait eu rien de bien neuf à lui montrer. Elle aimait les hommes, elle aimait faire l’amour mais cette chose lui donnait des envies d’entrer dans les ordres. La violence de sa réaction la surprit. Elle savait que Gaby avait exprimé un sentiment identique : celui d’être plus perturbée par une convergence presque totale que par une étrangeté radicale.

Le troisième élément de réflexion pour Cirocco provenait de la conscience que bien qu’elle connût leur langage et pût nommer chacun de leurs organes sexuels, elle n’avait eu connaissance de leur sexe arrière qu’après qu’on lui en eut parlé. En tout cas, elle ne comprenait toujours pas la raison de ces trois sexes et ses connaissances ne lui fournissaient aucune explication.

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