John Varley - Titan

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Titan: краткое содержание, описание и аннотация

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Une roue géante orbitant au large de Saturne, voilà ce que découvre l'équipage du vaisseau spatial américain, le « Seigneur des Anneaux ». Son caractère artificiel ne fait aucun doute… pourtant… Création ou créature extra-terrestre, la chose phagocyte littéralement le vaisseau et ses sept astronautes. Et Cirocco Jones, la jeune femme qui dirige la mission, se retrouve à l'intérieur d'un monde creux, un gigantesque Disneyland peuplé d'anges cruels et de centaures bavards, de baleines-zeppelins et de vers des sables…
Pour Cirocco et ses compagnons, c'est le début d'une incroyable odyssée pour découvrir qui est Gaïa, la divinité créatrice de cet univers trop hollywoodien pour être vrai, et pour recouvrer, peut-être, la liberté.
Premier volet d'une trilogie,
marie avec un rare bonheur la science et le mythe, le merveilleux et la technologie dans une épopée palpitante et truffée de clins d'oeil.

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L’autre végétation principale était moins au goût de Cirocco : c’était une plante – malgré sa taille il n’était guère possible de parler d’arbre – qui ressemblait à ce qu’on peut trouver sur le sol de n’importe quelle étable. Bill les nomma des « arbrabousiers ». En approchant l’un d’entre eux ils purent y discerner une structure interne mais personne n’avait envie d’y voir de plus près car leur odeur ne correspondait que trop bien à leur apparence.

Enfin, la troisième espèce faisait mieux que de la figuration. Ils ressemblaient à des cyprès mais avec un soupçon de saule et croissaient en enchevêtrements irréguliers festonnés de vignes qui semblaient s’acharner à les étouffer.

Ce paysage était d’une étrangeté bien plus déplaisante que les hauts plateaux. La jungle qu’ils avaient laissée derrière eux n’était guère différente de l’Amazonie ou du Congo. En revanche ici, rien n’était familier, tout était difforme et menaçant.

Il n’était pas question de camper. Ils durent amarrer leur embarcation aux arbres et dormir à bord. Il pleuvait dix heures sur douze. Ils tendirent de la toile de parachute en travers du pont mais l’eau s’infiltrait sans cesse et s’accumulait au fond. Le temps était chaud mais l’humidité telle que rien ne pouvait sécher.

Avec la boue, la chaleur, l’humidité et la transpiration, ils devinrent irritables. Ils manquaient de sommeil car le plus souvent ils ne parvenaient qu’à somnoler entre leurs périodes de veille ; c’était pire encore lorsqu’ils essayaient de dormir tous les trois en se battant pour se partager l’espace restreint de la cale inclinée du Titanic.

Cirocco s’éveilla d’un cauchemar dans lequel elle était en train d’étouffer. Elle s’assit et sentit le tissu de sa robe se décoller de sa peau. Elle se sentait gluante entre les doigts, les orteils, sous le cou, sur le ventre.

Gaby lui fit un signe de tête lorsqu’elle se leva puis reporta son attention vers le fleuve.

« Rocky, dit Bill, il y a quelque chose que…

— Non, l’interrompit-elle en levant les mains. Bordel, je voudrais un café. Je serais prête à tuer pour un café. »

Gaby se contraignit à sourire. Ils savaient depuis le temps que Cirocco était dure à la détente.

« Ce n’est pas drôle. C’est vrai. » Elle regarda sans le voir ce paysage aussi maussade et pourri que son humeur. « Laissez-moi donc une petite minute avant de commencer à m’assaillir de questions », leur dit-elle. Elle se débarrassa de ses vêtements collants et sauta dans l’eau.

C’était un peu mieux, mais sans plus.

Elle s’ébroua, debout dans l’eau, agrippée au rebord de l’embarcation et rêvant de savon lorsque son pied heurta quelque chose de glissant. Elle n’attendit pas de savoir de quoi il s’agissait et se hissa en vitesse par-dessus le plat-bord. Elle était debout devant eux, ruisselante. « Bon. Maintenant, qu’est-ce que vous me vouliez ? »

Bill indiqua la rive nord.

« Nous avons vu de la fumée dans cette direction. Tu dois l’apercevoir maintenant, à gauche de ce bouquet d’arbres. »

Cirocco se pencha hors du bateau et la vit : un fin ruban gris qui se détachait sur l’arrière-plan lointain de la paroi septentrionale.

« On accoste et on va y jeter un œil. »

Ce fut une corvée longue et épuisante, les genoux dans la vase au milieu des eaux stagnantes. Leur excitation monta lorsqu’ils eurent contourné le grand arbrabousier qui leur avait bouché la vue. Cirocco perçut malgré la puanteur de l’arbre l’odeur de la fumée et pressa le pas sur le sol glissant.

Il commençait à pleuvoir lorsqu’ils atteignirent le feu. Ce n’était pas une grosse pluie mais il faut dire que le feu n’était pas gros non plus. Il leur semblait que tout ce qu’ils pourraient en tirer serait de la suie sur les jambes.

L’incendie formait sur un hectare une tache irrégulière dont la lisière couvait capricieusement. Tandis qu’ils regardaient, la fumée vira du gris au blanc avec la pluie. Soudain, une langue de flamme lécha le pied d’un buisson à quelques mètres de là.

« Trouvez-moi quelque chose de sec, commanda Cirocco. N’importe quoi. Un peu de cette herbe, quelques brindilles. Vite, on va le perdre. » Bill et Gaby s’égaillèrent tandis que Cirocco s’agenouillait près du buisson pour souffler dessus. Ignorant la fumée qui lui piquait les yeux elle continua de souffler jusqu’à en avoir le vertige.

Ils eurent tôt fait d’avoir un fagot de bois relativement sec. Enfin elle put s’asseoir, certaine que le feu continuerait de brûler. Gaby poussa un cri et lança une branche dans les airs, si haut qu’elle disparut presque à la vue avant de retomber. Cirocco souriait à belles dents lorsque Bill la gratifia d’une bourrade dans le dos. C’était une petite victoire mais elle pouvait se révéler d’importance. Elle se sentait bien. Lorsque la pluie cessa, le feu brûlait toujours.

Le problème était : comment l’entretenir ?

Ils discutèrent pendant des heures, adoptant puis rejetant diverses solutions.

Il leur fallut le reste de la journée et la plus grande partie de la suivante pour mettre en œuvre leur plan. Ils confectionnèrent deux récipients à l’aide de l’argile humide qu’ils firent cuire avec précaution, puis firent sécher une grande quantité du bois qui brûlait le plus lentement. Une fois ceci réalisé, ils allumèrent un foyer dans chaque bol. Il semblait plus prudent d’en avoir un de secours. Le plan nécessitait qu’en permanence quelqu’un s’occupe du feu mais ils étaient prêts à le faire en attendant de trouver une meilleure solution.

Quand ils en eurent terminé c’était bientôt l’heure du sommeil. Cirocco voulait voir s’ils pourraient rejoindre la terre ferme car elle n’avait pas une confiance illimitée dans leurs dispositions pour le feu mais Bill suggéra de tuer d’abord du gibier.

« Je commence à en avoir vraiment marre de ces melons, leur dit-il. Le dernier que j’ai goûté était rance.

— D’accord, mais il n’y a plus de sourieurs. Je n’en ai pas vu un depuis des jours.

— Alors on abattra quelque chose d’autre. Il nous faut de la viande. »

Il était exact qu’ils ne mangeaient pas bien : les marais n’offraient pas à profusion les fruits qu’ils avaient pu trouver dans la forêt. La seule plante locale qu’ils avaient essayé de goûter ressemblait à de la mangue et leur donnait la diarrhée. Ce qui, à bord, était comparable au dernier cercle de l’enfer. Depuis lors ils s’étaient rabattus sur leurs provisions.

Ils décidèrent que les gros poissons de vase formaient une proie de choix. Comme tous les autres animaux qu’ils avaient rencontrés, ces poissons ne leur prêtaient guère attention. Toutes les autres espèces étaient soit trop petites et rapides, soit – à l’instar des anguilles géantes – trop grosses.

Le poisson de vase aimait reposer sur la vase, le nez enfoui, et se déplaçait en battant de la queue.

À eux trois ils eurent tôt fait d’en encercler un. C’était la première fois qu’ils voyaient de près cette créature. Cirocco n’en avait jamais vu d’aussi répugnante : Longue de trois mètres, le ventre plat, le dessus renflé depuis le museau camard jusqu’à la bizarre queue de cétacé horizontale. Le dos s’ornait d’une longue crête, flasque comme celle d’un coq mais couverte de mucosité. Elle se gonflait et s’aplatissait régulièrement.

« Es-tu certaine de vouloir manger ça ?

— S’il reste tranquille assez longtemps. »

Cirocco se trouvait quatre mètres devant le poisson de vase tandis que Bill et Gaby l’approchaient par les flancs. Chacun portait une épée taillée dans une branche de guirlande de Noël.

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