John Varley - Titan

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Titan: краткое содержание, описание и аннотация

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Une roue géante orbitant au large de Saturne, voilà ce que découvre l'équipage du vaisseau spatial américain, le « Seigneur des Anneaux ». Son caractère artificiel ne fait aucun doute… pourtant… Création ou créature extra-terrestre, la chose phagocyte littéralement le vaisseau et ses sept astronautes. Et Cirocco Jones, la jeune femme qui dirige la mission, se retrouve à l'intérieur d'un monde creux, un gigantesque Disneyland peuplé d'anges cruels et de centaures bavards, de baleines-zeppelins et de vers des sables…
Pour Cirocco et ses compagnons, c'est le début d'une incroyable odyssée pour découvrir qui est Gaïa, la divinité créatrice de cet univers trop hollywoodien pour être vrai, et pour recouvrer, peut-être, la liberté.
Premier volet d'une trilogie,
marie avec un rare bonheur la science et le mythe, le merveilleux et la technologie dans une épopée palpitante et truffée de clins d'oeil.

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« Pour quelles raisons avoir construit un édifice sans portes ?

— Peut-être qu’ils y pénétraient par en dessous, suggéra Gaby.

— Sans bulldozer, impossible de le savoir. » Cirocco songeait à l’équipement qu’ils avaient amené pour utiliser avec le module d’exploration. Elle grimaça en repensant aux débris de son vaisseau tournoyant dans l’espace.

« Je me demandais quel rapport ceci peut avoir avec le câble, dit Bill. L’a-t-on construit pour le personnel d’entretien ou bien plus tard, après l’effondrement ? »

Cirocco leva un sourcil. « Nous supposons donc qu’un effondrement s’est produit ? »

Il ouvrit les mains. « Les dégâts structurels n’ont pas été réparés. Regarde ces brins rompus. »

Elle savait bien qu’il avait raison. Le fouillis sombre qui pourrissait sous les câbles respirait l’abandon. C’était un tombeau moisi, les ossements d’une chose jadis puissante.

Mais même en son déclin Gaïa restait magnifique. L’air était pur et l’eau fraîche. Certes, de larges zones étaient devenues des déserts de sable ou de glace et l’on pouvait difficilement croire qu’il en était ainsi délibérément. Pourtant, elle pressentait que l’équilibre écologique se serait encore plus détérioré si quelque part là-haut n’avait pas subsisté un semblant de contrôle.

« Gaïa n’est pas abandonnée », dit Gaby, faisant écho, sans le savoir, aux réflexions de Cirocco. « Cet édifice m’a l’air très vieux. Au bas mot, cela se compte en millénaires.

— C’est certainement l’impression qu’il donne, approuva Bill.

— Je connais bien les problèmes complexes soulevés par la maintenance d’un biosystème, poursuivit-elle. Gaïa est plus vaste qu’O’Neil I, ce qui la rend plus souple. Mais il suffirait de quelques siècles pour qu’en l’absence de contrôle tout tombe en ruine. Et la ruine ici n’est pas totale.

Des robots ? suggéra Bill.

— Moi je veux bien, dit Cirocco. Tant qu’existe une intelligence quelconque derrière tout ceci, je compte la contacter pour obtenir de l’aide. Avoir affaire à des ordinateurs faciliterait même la tâche. »

Bill, qui avait lu énormément de science-fiction, était capable d’élaborer une douzaine de théories sur chaque aspect de Gaïa. Il avait un faible pour la théorie bien commode de la mutation catastrophique : une épidémie surgie du néant décimant les constructeurs pour laisser Gaïa aux mains de dispositifs de sécurité automatiques.

« C’est une épave, je suis prêt à le parier, leur dit-il. Exactement comme l’astronef décrit par Heinlein dans Les Orphelins du ciel. C’est toute une colonie qui est partie avec Gaïa il y a des millénaires mais en cours de route le contrôle lui a échappé. L’ordinateur du vaisseau l’a placée en orbite autour de Saturne, a coupé les moteurs et continue là-haut à recycler l’air en attendant de nouvelles instructions. »

Ils prirent un chemin différent pour repartir, en partie parce qu’il était impossible de savoir par où exactement ils étaient venus. Cirocco ne s’en inquiétait guère puisque tant qu’ils se dirigeaient vers la lumière il n’y avait pas de problème.

Ils débouchèrent au jour en un point situé beaucoup plus au nord que leur accès initial ce qui leur permit de découvrir un détail caché jusqu’alors par le câble lui-même. C’était un brin rompu mais celui-ci gisait sur le sol.

Cirocco songea immédiatement à ce ver géant que leur avait décrit Calvin : le câble paraissait vivant, brillant dans la lumière dorée. Puis il lui rappela ces oléoducs brésiliens qu’elle avait vus lors de son entraînement de survie : de grands tubes argentés qui traversaient la forêt tropicale comme un obstacle négligeable.

Le brin s’était frayé un chemin dans sa chute, emportant les arbres les plus hauts, les écrasant inexorablement au sol. La jungle s’était refermée dessus depuis mais la masse énorme donnait toujours l’impression de pouvoir à tout instant se redresser, se débarrasser des lianes enchevêtrées et réduire les arbres en bois d’allumettes.

Cinq cents mètres plus haut, le tronçon sectionné du brin s’écartait de l’âme du câble en formant une boucle. La section, dentelée, permettait de découvrir un plan de coupe brillant avec des reflets rouges et vert-de-gris de cuivre oxydé. Des traînées grises croissaient sur le moignon, telles des moisissures sur du pain et sur la partie inférieure une cascade jaillissait pour tomber droit sur un amas de végétation nettement séparé du reste de la forêt. C’était une masse d’eau considérable et fort bruyante mais à la voir ainsi tomber de cet énorme câble tordu on eût dit un simple filet d’eau dégouttant d’un tuyau rompu.

Ils s’approchèrent du brin tombé au sol et découvrirent qu’il se composait de rangées de facettes hexagonales de quelques millimètres d’arête, sous la surface desquelles jouaient des reflets dorés. Avec la lumière qui se brisait dessus en réflexions multiples l’ensemble évoquait l’œil à facettes d’un insecte géant.

Ils le longèrent jusqu’au pied de la colline puis dans la jungle où l’extrémité sectionnée s’avéra creuse mais tellement encombrée par les broussailles et les lianes qu’il était impossible d’y pénétrer.

« Je ne sais pas ce qu’il y avait à l’intérieur mais la végétation semble l’avoir apprécié », remarqua Gaby.

Cirocco ne dit rien. L’état de total abandon de l’objet était déprimant. L’ouverture à l’extrémité du brin était d’une taille suffisante pour que le Seigneur des Anneaux eût pu s’y engouffrer entièrement. Et ce n’était qu’un objet de taille réduite à l’échelle de Gaïa : l’un seulement des deux cents brins de ce seul câble. Et pourtant c’était une épave gigantesque mais qui pourrissait et ne tarderait pas à tomber en poussière. Lorsqu’elle s’effondrerait la surface entière de Gaïa vibrerait en sympathie.

Et personne n’y avait rien fait.

Elle ne dit rien, mais il était difficile de contempler ces décombres et d’imaginer qu’il restait encore quelqu’un pour surveiller les machines.

Chapitre 12.

Deux jours après leur exploration sous le câble, les passagers du Titanic débouchèrent hors de la forêt tropicale. Le paysage n’avait jamais été escarpé hormis au voisinage du câble ; maintenant il était aussi plat qu’un billard et l’Ophion s’étalait sur des kilomètres dans chaque direction. Il n’y avait plus de rives à proprement parler. Les seuls indices marquant la limite entre le fleuve et le début des marécages étaient les hautes herbes qui s’enracinaient au fond ou d’éventuels bancs de vase d’un mètre d’épaisseur. Une nappe d’eau recouvrait toute chose, épaisse parfois de moins de dix centimètres sauf dans le dédale sinueux des fondrières, des bayous, des anses et des bras morts. Ces zones étaient nettoyées et creusées par d’énormes anguilles et par un genre de poissons de vase dotés d’un œil unique et de la taille d’un hippopotame.

Les arbres de cette région se partageaient entre trois variétés qui poussaient en bosquets épars. Les plus remarquables aux yeux de Cirocco ressemblaient à des sculptures de verre avec leur tronc transparent et droit et l’arrangement cristallin de leurs branches régulières. Les plus petites d’entre elles auraient pu servir de fibres optiques. Lorsque soufflait la brise, les branches les plus fragiles se brisaient. Une fois récupérées et l’une de leurs extrémités emballée dans de la toile à parachute elles constituaient d’excellents couteaux. À cause de l’éclat de leurs filaments Gaby les baptisa « guirlandes de Noël ».

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