John Varley - Titan

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Titan: краткое содержание, описание и аннотация

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Une roue géante orbitant au large de Saturne, voilà ce que découvre l'équipage du vaisseau spatial américain, le « Seigneur des Anneaux ». Son caractère artificiel ne fait aucun doute… pourtant… Création ou créature extra-terrestre, la chose phagocyte littéralement le vaisseau et ses sept astronautes. Et Cirocco Jones, la jeune femme qui dirige la mission, se retrouve à l'intérieur d'un monde creux, un gigantesque Disneyland peuplé d'anges cruels et de centaures bavards, de baleines-zeppelins et de vers des sables…
Pour Cirocco et ses compagnons, c'est le début d'une incroyable odyssée pour découvrir qui est Gaïa, la divinité créatrice de cet univers trop hollywoodien pour être vrai, et pour recouvrer, peut-être, la liberté.
Premier volet d'une trilogie,
marie avec un rare bonheur la science et le mythe, le merveilleux et la technologie dans une épopée palpitante et truffée de clins d'oeil.

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« Tu veux bien me rappeler pourquoi nous faisons tout ceci, lança Gaby à Cirocco. Je ne pense pas avoir bien saisi. »

Le trajet vers le rayon s’était avéré plus difficile que prévu. Jusqu’à présent, ils avaient suivi le fleuve pour traverser la jungle : il leur offrait une route naturelle. Dorénavant Cirocco savait ce que le terme impénétrable voulait dire : la région était recouverte par un mur de végétation presque solide alors que leurs seules armes tranchantes provenaient des boucles de leurs casques. Pour comble de malchance, le sol montait progressivement à mesure qu’ils approchaient du câble.

« Tu pourrais m’épargner tes rouspétances, lui rétorqua-t-elle. Tu sais très bien que nous devons le faire. Ça devrait aller mieux maintenant. »

Ils avaient déjà recueilli quelques informations utiles. La plus importante pour l’instant était qu’il s’agissait effectivement d’un câble, composé d’un lacis de brins : plus d’une centaine, chacun faisant bien deux cents mètres de diamètre.

Ces brins étaient étroitement tissés sur la plus grande partie de leur longueur mais commençaient à diverger à cinq cents mètres du sol qu’ils rejoignaient chacun séparément. La base du câble formait ainsi une forêt de tours gigantesques au lieu d’un unique pilier monstrueux.

Le plus intéressant dans tout cela était que plusieurs brins étaient rompus. Ils pouvaient apercevoir les extrémités torsadées de deux d’entre eux loin au-dessus de leurs têtes, entortillés comme des mèches de cheveux sur une publicité de shampooing.

En débouchant dans la clairière Cirocco remarqua que la substance élastique qui formait sans doute le sous-sol s’était étirée sous la traction des câbles. Chaque brin jaillissait d’un monticule conique recouvert de sable. Derrière les plus proches on pouvait discerner une forêt de brins identiques qui se fondaient dans l’obscurité.

À leurs pieds le terrain était sablonneux, parsemé d’énormes blocs de roche. Le sable était jaune rougeâtre et les blocs aux angles vifs montraient peu de signes d’érosion. Ils semblaient avoir été arrachés du sol avec violence.

Bill bascula la tête en arrière pour suivre le câble jusqu’au toit translucide et lumineux.

« Seigneur, quel spectacle !

— Pense à la façon dont doivent le voir les autochtones, remarqua Gaby. Les câbles du paradis qui soutiennent le monde. »

Cirocco mit la main en visière sur ses yeux. « Pas étonnant qu’ils croient que Dieu vit là-haut. Imaginez le marionnettiste qui manierait ce genre de ficelles. »

Le sol était ferme lorsqu’ils avaient commencé l’ascension mais plus ils allaient plus il devenait glissant : plus rien ne poussait pour lui assurer sa cohésion. C’était du sable, humide en surface mais sec en dessous. Il formait une croûte que leurs pas brisaient en une multitude de plaques instables et basculantes qui glissaient derrière eux.

Cirocco s’obstinait en tête bien décidée à gagner le brin proprement dit mais elle ne tarda pas à faire du surplace, à deux cents mètres encore du sommet. Restés en arrière, Bill et Gaby la regardaient chercher une prise sur le sol instable. En vain. Elle tomba en avant, roula sur le dos et s’assit, lançant un regard furieux vers ce câble, si tentant et si proche.

« Pourquoi moi ? » demanda-t-elle en tambourinant du poing sur le sol. Elle essuya le sable de sa bouche.

Elle se releva, mais ses pieds glissèrent à nouveau. Gaby lui saisit le bras et Bill faillit leur tomber dessus en voulant les aider. Ils avaient encore perdu un mètre.

« Tant pis, admit Cirocco, de guerre lasse. Mais je veux quand même jeter un œil aux alentours. Quelqu’un pour m’accompagner ? »

Personne n’était trop enthousiaste mais ils la suivirent toutefois au bas de la pente pour s’engager dans la forêt de câbles.

Chaque brin était entouré par son monticule de sable. Ce qui les contraignait à sinuer entre eux. Une herbe sèche et cassante poussait sur le sol compact au pied de ces termitières géantes.

L’obscurité s’épaississait à mesure de leur progression – une obscurité qu’accompagnait un calme plus profond que durant leurs semaines de voyage sur le fleuve. Ils percevaient un ululement lointain, pareil au bruit du vent au travers de longs corridors abandonnés, et loin au-dessus d’eux le carillonnement de la brise. Ils pouvaient entendre le bruit de leurs pas et celui de leurs respirations.

Il était impossible de ne pas faire le rapprochement avec une cathédrale. Cirocco avait déjà éprouvé une sensation analogue, en Californie, parmi les séquoias géants. L’endroit était plus verdoyant et moins tranquille mais l’impression d’immobilité, la sensation d’être perdue parmi des êtres aussi vastes qu’indifférents restait la même. Qu’elle aperçoive une toile d’araignée et elle se savait capable de courir sans reprendre haleine jusqu’à la pleine lumière.

Ils remarquèrent peu à peu des ombres suspendues au-dessus d’eux, tels des lambeaux de tapisserie. Immobiles dans l’air calme, c’étaient des formes non substantielles parmi les ombres de ce sous-bois. Une fine poussière voletait autour d’eux, portée par la moindre brise.

Gaby effleura le bras de Cirocco. Elle sursauta puis regarda la direction que sa compagne lui indiquait.

Quelque chose était suspendu à l’un des brins, à cinquante mètres au-dessus du cône de sable. Elle crut que l’objet reposait sur une saillie puis se demanda si c’était une excroissance quelconque.

« Comme une bernacle, remarqua Bill.

— Ou toute une colonie », murmura Gaby avant de tousser nerveusement et de se répéter. Cirocco comprenait son état d’esprit. Ils se sentaient obligés de murmurer.

Cirocco hocha la tête. « Cela me rappelle les habitations troglodytiques sur les falaises de l’Arizona. »

En quelques minutes ils en avaient remarqué plusieurs, la plupart beaucoup plus haut et moins distinctes que la première aperçue par Gaby. Étaient-ce des nids ? des parasites ? Il était impossible de le dire.

Cirocco jeta un dernier coup d’œil alentour et crut discerner quelque chose dans le lointain, à la limite de l’obscurité.

C’était une construction. Peu après l’avoir discernée, elle comprit qu’elle était en ruine. Le sable pulvérulent s’amassait autour.

C’était presque un soulagement de découvrir enfin un édifice à l’échelle humaine. Il avait à peu près la taille de l’un de ces pueblos du Colorado et n’était pas en fait sans y ressembler. Il y avait trois niveaux de chambres hexagonales sans accès apparent. Chacun comprenait des pièces légèrement plus grandes que celles du niveau inférieur. Elle s’approcha, toucha un mur : de la pierre lisse, taillée et assemblée sans mortier, à la manière inca.

En s’approchant elle constata qu’il y avait en réalité cinq niveaux mais les deux du dessous étaient beaucoup plus petits et formés de pierres de dimensions plus réduites. En balayant le sable au pied du mur elle découvrit un sixième puis un septième niveau à chaque fois plus petit que le niveau supérieur.

« Qu’est-ce que tu en penses ? » demanda-t-elle à Bill qui s’était agenouillé près d’elle tandis qu’elle creusait.

« Voilà une curieuse façon de construire. »

Cirocco continua de creuser mais bientôt le sable retombait à mesure qu’elle le dégageait. Le niveau le plus bas était composé de chambres hautes de moins de cinquante centimètres et d’une largeur équivalente, bâties en pierres de la taille de briques.

Ils contournèrent la structure et découvrirent un endroit où elle s’était effondrée. Les dalles massives du sommet avaient écrasé les moellons plus petits qui étaient en dessous. Il subsistait une chambre intacte à l’exception d’un mur. Ils ne virent aucune porte intérieure, aucune voie d’accès depuis l’extérieur.

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