John Varley - Sorcière

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 Vingt ans après Titan : Gaïa, l’univers-roue intelligent est devenu pour les Terriens un lieu de pèlerinage. Mettant à leur service ses immenses pouvoirs, elle opère des miracles.
Mais encore faut-il les mériter en faisant la preuve de son héroïsme… rude épreuve pour Chris, l’adolescent timide, et Robin, l’intraitable et fougueuse amazone, qui se voient embarqués, bien malgré eux, dans un tour de roue fertile en péripéties, en compagnie de Gaby et Cirocco, promue « Sorcière » et chargée par Gaïa de mater ses régions rebelles.
Mais qui sont les vrais ennemis ? Et qui sont les vrais héros ? Les surprises seront nombreuses au long du second volet de cette Divine Comédie (musicale) alliant la verve homérique au délire d’un Tex Avery.

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C’étaient des créatures globulaires emplies d’air. Des yeux en trou de vrille, pas de tête à proprement parler, des ailes fines comme des bulles de savon et un pied unique muni de deux doigts. Avec la meilleure volonté, Chris ne trouva rien qui pût ressembler à une bouche et tous ses efforts pour les nourrir furent vains. Ils mouraient s’ils restaient captifs plus de deux jours, si bien que Robin et lui ne les utilisaient que durant une seule période de veille, capturant un nouveau groupe chaque matin. Une fois morts, ils n’avaient pas plus de présence qu’un ballon crevé. Touchés au mauvais endroit, ils pouvaient assener une puissante décharge électrique. Chris avait une théorie selon laquelle ils contenaient du néon – la lumière orangée y faisait nettement penser –, mais c’était tellement improbable qu’il la garda pour lui.

Avec Robin, ils avaient déplacé Valiha au tout début de leur séjour : ils s’étaient tous lassés de leur perchoir incliné de vingt degrés à dix mètres de hauteur. Chris s’était creusé un bon moment pour trouver le meilleur moyen de la déplacer avant que Robin ne lui suggère tout simplement de la porter. À sa surprise, cela marcha. Après avoir confectionné une civière, ils gagnèrent le plateau par étapes de quelques mètres à la fois. Dans cette gravité d’un quart de g, ils pouvaient tout juste soulever à deux la Titanide même s’ils ne pouvaient pas la Porter longtemps.

Ce fut sur le plateau qu’ils établirent leur camp et s’installèrent pour la longue attente. À l’époque, ils étaient encore loin d’envisager avec optimisme leurs chances de survie car même avec le plus sévère rationnement, les vivres ne leur dureraient pas plus de cinq ou six cents revs. Mais ils n’en construisirent pas moins un abri comme s’ils s’attendaient à rester les six ou sept mois nécessaires à Valiha pour qu’elle se rétablisse. Ils dressèrent la tente et passèrent le plus clair de leur temps à l’intérieur bien qu’il n’y eût pas de précipitations et que la température se maintînt uniformément à vingt-huit degrés. On s’y sentait simplement mieux que dans la caverne emplie d’échos.

Valiha se mit à leur sculpter des objets. À tel point que Robin passait son temps à la recherche des rares arbres rabougris qui seuls fournissaient un bois susceptible d’être taillé. La Titanide semblait la moins affectée par l’ennui ; pour elle, ce n’était qu’une sieste prolongée. Chris se disait que pour un humain, ce serait l’équivalent d’un sommeil de six mois.

Ils étaient dans la partie ouest d’une caverne irrégulière qui faisait en moyenne un kilomètre de largeur et s’étendait vers l’est sur une distance indéfinissable. Le sol en était un désespérant chaos d’éboulis, de crevasses, d’arêtes, de puits et de pentes. Aux minuscules points de lumière qu’étaient devenus les oiseaux-luire suspendus au plafond, on pouvait en déduire que celui-ci était distant d’au moins un kilomètre. Plus peut-être. Au nord comme au sud, on comptait une incroyable quantité d’ouvertures. Des entrées de tunnel débouchaient sur des corridors fort semblables à celui par lequel ils s’étaient enfuis. La plupart semblaient avoir été forés à même la roche ; quelques-uns étaient étayés par des troncs. Certains montaient, d’autres descendaient. D’autres encore étaient horizontaux mais tous se divisaient au bout d’une centaine de mètres en deux ou trois autres tunnels et si peu qu’on suive assez loin ces derniers, ils bifurquaient également. Qui plus est, les parois rocheuses avaient des fissures analogues à celles des grottes naturelles. Ces failles ouvraient sur un tel chaos qu’il semblait vain de les explorer. Un chemin prometteur donnait sur un passage si étroit que même Robin avait peine à s’y faufiler, puis débouchait sur une salle dont elle ne pouvait que deviner les dimensions.

Au début, Chris accompagna Robin dans ses explorations mais en revenant, il trouvait chaque fois Valiha dans un tel état de désespoir qu’il cessa bientôt. Par la suite, Robin partit seule chaque fois qu’elle put obtenir l’approbation de Chris.

Ce dernier était impressionné des changements intervenus chez la jeune fille. Ce n’était peut-être pas une révolution, mais pour qui la connaissait, c’était spectaculaire : elle l’écoutait et, généralement, faisait ce qu’il lui disait même lorsque c’était contraire à ses désirs. Au début, il en fut étonné : il ne l’aurait pas crue disposée à obéir à un homme. Une plus ample réflexion l’amena à la conclusion que le fait d’être un mâle n’était pas le point important. Robin s’était raisonnablement bien comportée comme membre d’un groupe mené d’abord par Gaby puis par Cirocco, mais Chris avait l’impression que si l’une ou l’autre lui avait demandé de faire une chose qu’elle répugnait à accomplir, elle les aurait plaquées sur-le-champ. Elle n’aurait rien fait pour nuire au groupe – à moins qu’on ne pût qualifier de nuisible un tel abandon –, mais elle gardait toujours à l’esprit la possibilité de faire cavalier seul ; elle n’avait pas l’esprit d’équipe.

Elle ne s’était pas non plus transformée comme par magie en domestique sous la tutelle de Chris. Pourtant, il y avait une différence. Elle était plus encline à prêter l’oreille à ses arguments, à reconnaître quand il avait raison. Il n’y avait pas eu de bagarre. En un sens, on n’avait guère besoin d’un chef dans un groupe réduit à trois éléments mais comme Robin prenait rarement l’initiative et Valiha jamais, le rôle échut en fait à Chris. Robin était trop égocentrique pour être un chef. Par moments, cela la rendait insupportable pour son entourage. À présent, elle avait quelque chose en plus : Chris y voyait une touche d’humilité et de responsabilité. C’était l’humilité qui lui permettait d’admettre qu’elle pût se tromper et d’écouter ses arguments avant de prendre une décision. Et c’était la responsabilité vis-à-vis de quelque chose de plus important qu’elle qui la poussait à rester avec Chris et Valiha jour après jour, malgré l’ennui, plutôt que de partir chercher du secours de son côté, ce qui était son plus cher désir.

Sur bien des points on faisait des compromis. Le gros écueil venait de ses explorations de la caverne. La même discussion revenait à l’infini, pratiquement dans les mêmes termes et ils n’y croyaient pas plus l’un que l’autre : L’ennui se faisait intense, ils avaient épuisé tous les sujets qu’ils avaient en commun et les désaccords finissaient par leur procurer une diversion bienvenue.

Je n’aime pas te voir partir seule comme ça », disait Chris pour au moins la vingtième fois. « J’ai un peu lu sur la spéléo et ce n’est pas du tout comme d’aller nager tout seul au large.

— Mais tu ne peux pas venir avec moi. Valiha a besoin de toi.

— Je suis désolée », dit Valiha.

Robin toucha la main de la Titanide et lui assura qu’elle ne lui reprochait rien, s’excusant même d’avoir abordé cet épineux sujet. Quand Valiha fut apaisée, elle poursuivit :

« Quelqu’un doit y aller. On mourra tous de faim si je n’y vais pas. »

Elle avait raison et Chris le savait. Il n’y avait pas que des oiseaux-luire dans la caverne et ces animaux ne semblaient, eux non plus, ni craintifs ni agressifs. On pouvait les approcher et les tuer facilement mais il était moins facile de les dénicher. Robin en avait jusqu’à présent découvert trois espèces, chacune de la taille d’un gros chat ; dépourvus de poil et de dents, ils étaient lents comme des tortues. Nul ne savait à quoi ils pouvaient bien passer leur existence mais Robin les trouvait toujours gisant immobiles à proximité de cônes gris d’une substance élastique et chaude qui pouvait aussi bien être une plante qu’un animal sessile mais qui était sans doute vivante et s’enracinait fermement au sol. Elle avait baptisé ces masses caoutchouteuses des trayons parce qu’elles évoquaient des pis de vache et les trois sortes d’animaux : concombres, laitues et crevettes. Non à cause de leur goût – tous trois ressemblaient plus ou moins à du bœuf –, mais d’après les trois organismes terriens qu’ils copiaient. Elle avait marché à côté des concombres pendant des semaines avant de buter accidentellement dans un spécimen qui l’avait alors regardée, révélant ses grands yeux ahuris.

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