John Varley - Sorcière

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 Vingt ans après Titan : Gaïa, l’univers-roue intelligent est devenu pour les Terriens un lieu de pèlerinage. Mettant à leur service ses immenses pouvoirs, elle opère des miracles.
Mais encore faut-il les mériter en faisant la preuve de son héroïsme… rude épreuve pour Chris, l’adolescent timide, et Robin, l’intraitable et fougueuse amazone, qui se voient embarqués, bien malgré eux, dans un tour de roue fertile en péripéties, en compagnie de Gaby et Cirocco, promue « Sorcière » et chargée par Gaïa de mater ses régions rebelles.
Mais qui sont les vrais ennemis ? Et qui sont les vrais héros ? Les surprises seront nombreuses au long du second volet de cette Divine Comédie (musicale) alliant la verve homérique au délire d’un Tex Avery.

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Il y avait une vingtaine de Brazeltoniens. C’étaient des nudistes par religion. Tout le monde portait la barbe, les hommes comme les femmes. Sur Terre, la pilosité faciale pour les femmes avait été plus d’une fois à la mode au XXI esiècle. C’était rare aujourd’hui mais la vision d’une femme à barbe rappelait à Chris sa propre enfance, du temps où sa mère avait elle-même porté un petit bouc. Il ne détestait pas.

Gaby ne connaissait pas grand-chose sur cette colonie mais lui dit que le groupe pratiquait l’inceste. L’homme qu’ils avaient recueilli s’appelait Papy et ce n’était pas un surnom : D’autres avaient des noms du genre de Mère 2 ou Fils 3. Il y avait une arrière-mamie mais aucun mâle de sa génération. À mesure que naissaient les enfants, chacun empruntait un nom différent.

Robin jugeait la coutume des plus bizarres et Chris l’entendit le dire à Gaby.

« Je suis bien d’accord, répondit celle-ci, mais ils ne sont pas plus lunatiques qu’un tas d’autres petits groupes d’exilés essaimés dans tout Gaïa. Et tu ferais bien de te rappeler que ton propre Covent a dû paraître passablement bizarre à son origine. Et, bon sang, même aujourd’hui, si on s’avisait de demander l’opinion d’un Terrien. Tes mères étaient parties pour le triangle des Bermudes ; aujourd’hui, c’est ici que viennent les marginaux, s’ils sont assez peu nombreux pour obtenir l’agrément de Gaïa. »

Les coutumes de ce groupe n’étaient pas leur trait le plus étrange : Il y avait parmi eux quelques individus bizarres. C’est ainsi que Chris eut l’occasion de voir ses premiers hybrides humain-Titanide. Une femme, par ailleurs sans trait remarquable, avait les longues oreilles d’une Titanide et une queue glabre qui lui descendait jusqu’aux genoux. Il y avait deux Titanides munies de jambes et de pieds humains. Quand il les vit, Chris avait eu suffisamment le temps de s’accoutumer aux jambes titanides pour trouver que c’étaient les hybrides qui étaient difformes.

Il s’en ouvrit à Cirocco mais ses connaissances en génétique étaient insuffisantes pour lui permettre de comprendre ce qu’elle lui expliqua. Il la soupçonna de ne pas en savoir peut-être autant qu’elle le laissait entendre. Le fait est que Gaïa n’avait autorisé aucune recherche humaine sur les gènes titanides ni laissé aucun hybride quitter la roue. Comment deux animaux aussi dissemblables pouvaient se croiser avec succès demeurait un mystère.

* * *

Inglesina était une île basse de huit kilomètres sur trois, située dans les marches orientales de Crios, près de Phébé, la Mer du Crépuscule. Près de son centre se trouvait un cercle parfait d’arbres soigneusement entretenus, d’un diamètre de deux kilomètres. La zone extérieure au cercle était entièrement recouverte par les tentes des célébrants.

On gagnait l’île par six larges ponts de bois, présentement décorés de rubans et de bannières. Au nord et au sud, des appontements permettaient aux larges barges titanides d’accoster. À proximité se trouvaient des plages où pouvaient atterrir les navires de taille plus modeste. Le fleuve en était recouvert : les Titanides criontes passaient plus de temps sur l’eau que leurs cousines d’Hypérion. Il en arrivait largement autant par la voie des eaux que par les routes terrestres.

Ils resteraient là les deux hectorevs traditionnels – neuf jours terrestres. Valiha planta pour Chris une tente derrière la toile blanche et légère réservée à la Sorcière ; les tentes de Robin et de Gaby furent montées à côté de la sienne. Il sortit faire un tour des festivités.

Les Criontes étaient sûrement aussi hospitalières que l’avaient été les Hypérionites mais Chris avait du mal à y prendre plaisir. Il craignait toujours de tomber sur Siilihi. Il avait l’obsédante impression que le récit de sa tentative de viol avait circulé partout, que tout le monde le connaissait et que chacun avait pris ses dispositions dans l’éventualité d’une récidive de sa part. Personne ne parlait ou ne se comportait de manière à justifier ses craintes, nul n’était moins que complètement amical. C’était à n’en pas douter sa peur qui parlait, et celle de nul autre ; mais le savoir ne l’aidait guère. Il restait sur la réserve et n’y pouvait rien.

Robin continuait de passer de nombreuses nuits avec lui, bien qu’on eût maintenant remplacé sa tente perdue. Il n’était pas sûr de comprendre pourquoi elle agissait ainsi. Il appréciait sa compagnie mais c’était parfois délicat. Elle prenait soin de ne pas se dévêtir devant lui depuis sa découverte sur la plage de Nox. Cela l’ennuyait car ses efforts pour rester pudique lorsqu’ils partageaient une tente soulignaient son indisponibilité. Plus d’une fois il songea à lui demander de partir. Puis il se dit qu’elle voulait ainsi lui prouver qu’elle n’avait pas peur et que donc elle le considérait comme un ami. C’était un geste qu’il n’avait aucune envie de décourager tant et si bien qu’il passait la nuit à se tourner et à se retourner tandis qu’elle dormait comme un ange.

La cinquième nuit, ce fut pis que jamais : impossible de dormir, malgré tous ses efforts. Les mains croisées derrière la tête, il contemplait la pâle lumière qui filtrait par le toit de la tente tout en broyant des idées noires. Demain, il la foutrait dehors, d’une manière ou de l’autre. Il y avait des limites.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? »

Il la regarda, surpris de découvrir qu’elle ne dormait pas.

« Peux pas dormir.

— Qu’est-ce qu’il y a ? »

Il leva les bras, chercha ses mots puis se dit : « Au diable la pudibonderie. »

« J’ai la trique. On reste trop longtemps sans faire l’amour, on est entouré à longueur de journée par des femmes séduisantes… ça s’accumule, voilà tout.

— J’ai le même genre de problème », dit-elle.

Il ouvrit la bouche pour suggérer une solution, se ravisa et referma la bouche. « Quel gâchis, songea-t-il. Tu me grattes le dos…»

« C’est toi qui m’avais dit qu’on était très semblables, dit-elle. Je pensais que c’était cela qui te troublait. » Comme il se contentait de grommeler, elle ouvrit son sac de couchage et s’assit. Elle se pencha pour lui poser un doigt sur les lèvres. « Tu veux bien me montrer ? »

Il la considéra, n’osant y croire, mais empli d’un désir comme il n’en avait pas connu depuis l’adolescence.

« Pourquoi ? Tu me trouves attirant ou est-ce par simple curiosité ?

— Je suis curieuse, admit-elle. Pour le reste, je ne suis pas encore sûre. Il y a quelque chose. D’après Cirocco, ce qu’on m’a dit c’est qu’il n’y a pas grande différence entre violer et faire l’amour. Elle m’a dit qu’une femme peut en tirer du plaisir. J’ai des doutes. » Elle haussa un sourcil. Quelques semaines plus tôt, Chris aurait été incapable de discerner sa mimique derrière ce tatouage facial élaboré mais à présent il se sentait un peu plus sur la même longueur d’onde. Il rejeta son duvet et la prit dans ses bras.

Elle parut surprise qu’il ne la pénètre pas tout de go pour la besogner. Lorsqu’elle comprit qu’ils pouvaient faire l’amour de la même manière que deux femmes, elle ne montra plus aucune hésitation. En fait, elle fit même des choses pour lesquelles Trini aurait exigé un supplément. Il n’y avait en elle aucune timidité. Elle lui disait ce qu’elle voulait quand elle le voulait et parlait comme si elle supposait qu’il n’avait jamais fait ça auparavant. En un sens, elle n’avait pas tort. Bien qu’il eût connu son content de femmes, il n’en avait jamais rencontré une qui fût aussi certaine de ses désirs ni aussi assurée dans leur expression.

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