John Varley - Sorcière

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 Vingt ans après Titan : Gaïa, l’univers-roue intelligent est devenu pour les Terriens un lieu de pèlerinage. Mettant à leur service ses immenses pouvoirs, elle opère des miracles.
Mais encore faut-il les mériter en faisant la preuve de son héroïsme… rude épreuve pour Chris, l’adolescent timide, et Robin, l’intraitable et fougueuse amazone, qui se voient embarqués, bien malgré eux, dans un tour de roue fertile en péripéties, en compagnie de Gaby et Cirocco, promue « Sorcière » et chargée par Gaïa de mater ses régions rebelles.
Mais qui sont les vrais ennemis ? Et qui sont les vrais héros ? Les surprises seront nombreuses au long du second volet de cette Divine Comédie (musicale) alliant la verve homérique au délire d’un Tex Avery.

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Robin venait de passer pas mal de temps dans la couronne extérieure, employant le médaillon fourni par Cirocco pour se procurer les équipements nécessaires au voyage. Elle avait trouvé les artisans titanides aussi polis que dévoués. On l’orientait invariablement vers les marchandises de la plus haute qualité là où des produits plus ordinaires auraient tout aussi bien fait l’affaire. C’est ainsi qu’elle se retrouvait en possession d’une gourde en cuivre qui, par ses incrustations et ses gravures élaborées, n’aurait pas dépareillé la table d’un banquet à la cour du tsar. La poignée de son couteau était taillée à la forme de sa main. Elle était décorée d’un rubis de la taille d’une loupe. On avait cousu son sac de couchage dans un tissu si richement brodé qu’elle ne pouvait se résoudre à le poser sur le sol.

Cornemuse, la Titanide dont elle avait fait connaissance sous la tente de Cirocco, lui avait servi de guide en chantant les traductions aux marchands qui n’entendaient pas l’anglais.

« Ne vous tracassez pas, lui avait-il dit. Vous remarquerez que personne non plus ne paie avec de l’argent, ici. On ne l’utilise pas.

— Quel est donc votre système, alors ?

— Gaby appelle cela du communisme non coercitif. Elle dit que ça ne marcherait pas avec des humains. Ils sont trop égoïstes et cupides. Pardonnez-moi, mais ce sont ses propres termes.

— Ce n’est pas grave. Elle a sans doute raison.

— Je ne saurais dire. Il est exact que nous n’avons pas ces problèmes liés au pouvoir que les humains semblent avoir. Nous n’avons pas de chef et nous ne nous battons pas entre nous. Notre économie est fondée sur l’accord et la confiance mutuels. Tout le monde travaille, à la fois pour son commerce et pour les projets de la communauté. On fonde peu à peu sa réputation – ou peut-être pourriez-vous appeler cela de la richesse, ou du crédit – avec ses réussites, avec l’âge ou avec le besoin. Personne ne manque du nécessaire ; la plupart ont même un peu de superflu.

— Je n’appelle pas cela de la richesse, remarqua Robin. Au Covent non plus, nous n’utilisons pas la monnaie.

— Oh ? Et quel est donc votre système, alors ? »

Robin essaya d’y penser aussi objectivement que possible ; elle se rappela le travail communautaire obligatoire épaulé par un système de punitions jusques et y compris la mort.

« Appelez ça du communisme coercitif. Avec pas mal de trafic en douce. »

* * *

La Gata Encantada était située près du tronc d’un grand arbre. Robin s’y était déjà rendue une fois mais l’obscurité était perpétuelle à Titanville et les cartes routières inexistantes. Il n’y avait pas de routes. Il fallait une lanterne et beaucoup de chance pour trouver quoi que ce soit.

Robin voyait le centre de la ville comme le quartier des distractions. Une description utilisable, même si, comme partout ailleurs à Titanville, on trouvait des boutiques et même des habitations disséminées entre les dancings, les cinémas et les bars. Entre la couronne extérieure et le tronc se trouvait une zone peu construite : c’était la partie la plus lugubre de la ville, entièrement dévolue à des parcelles de jardin qui s’étendaient dans l’obscurité moite. La plus grande partie de la cité était éclairée par de grosses lanternes en papier ; ici, elles étaient rares.

De tout ce qu’elle avait vu, c’était ce qui pouvait le plus ressembler à un parc. Sa mère lui avait dit de se méfier des parcs : Des hommes s’y cachaient en général pour sauter sur les femmes et les violer. Certes, rares étaient les humains à s’aventurer si loin dans Titanville, mais rien ne les empêchait non plus de le faire. Elle croyait avoir dominé ses craintes vis-à-vis du viol, mais elle ne pouvait s’en empêcher. À certains endroits, la seule lumière utilisable était celle jetée par sa propre lanterne.

Il y eut un sifflement qui la fit sursauter. Elle s’immobilisa pour découvrir l’origine du bruit : des rangées de plantes basses et charnues qui émettaient un fin brouillard. Quand on avait été élevé dans l’Arche où les niveaux agricoles étaient sillonnés d’un réseau de pulvérisateurs crachotants, on ne pouvait se méprendre sur le rôle de cette bruine. Elle sourit et inspira profondément. L’odeur de la terre humide la ramena au temps de son enfance, où les jours s’écoulaient tranquillement à jouer dans les champs de fraises mûres.

Le bistrot était une baraque en bois, basse, avec le large porche habituel. Une enseigne pendait à l’extérieur : deux cercles, celui du dessus plus petit, avec deux pointes en haut, des yeux en amande et un sourire tout en dents.

Pourquoi une chatte ? Et pourquoi l’espagnol ? Si les Titanides apprenaient un langage humain, c’était invariablement l’anglais et pourtant les mots étaient bien là, peints au-dessus de la porte : La Gata Encantada, et même pas orthographiés avec leurs runes habituelles. Robin trouvait qu’elles formaient décidément une race bizarre : Elles étaient tellement humaines, par bien des côtés. La plupart de leurs talents étaient les mêmes que ceux des hommes. Les objets qu’elles fabriquaient étaient, pour leur plus grande part, analogues à ceux que fabriquaient les hommes. Leurs arts ressemblaient aux arts humains, si l’on exceptait leur musique transcendante. Leur bizarre système de reproduction était vraiment leur seul trait franchement original.

Pas tout à fait le seul, remarqua-t-elle en pénétrant dans La Gata, par le pédiluve qui était une constante dans tous les édifices publics titanides. Le sol était de sable recouvert d’une couche de paille. L’un dans l’autre, les Titanides avaient résolu le problème posé par l’urbanisation et l’incontinence de manière plus élégante que, disons, la ville de New York au temps des calèches : la ville grouillait de créatures semblables à de petits tatous qui se nourrissaient uniquement des abondants chapelets de crottin orange. Dans les domiciles privés, le problème était traité au coup par coup, à la pelle et au bac à sciure. Mais dans les endroits où les Titanides se retrouvaient en nombre, la chose était impossible. Elles oubliaient donc toute délicatesse et résolvaient le problème par le mépris. D’où les pédiluves, pour se laver les pieds avant de rentrer chez soi.

Ce détail mis à part, La Gata Encantada était fort similaire à une taverne humaine mais avec plus d’espace entre les tables. Il y avait même un long comptoir en bois muni d’un repose-pied de laiton. L’endroit était bondé de Titanides qui l’écrasaient de leur taille mais elle avait cessé de craindre pour ses orteils ; elle se serait sentie nettement plus mal à l’aise au milieu d’une foule humaine.

« Eh, la terrienne ! » Elle leva les yeux pour découvrir le barman qui lui faisait signe. Il lui lança un coussin. « Vos copains sont au fond. Vous voulez une root-beer [10] Littéralement: «Bière de racines.» Dans le sud des Etats-Unis, il s’agit d’un soda non alcoolisé qui n’a pas plus de rapport avec la bière que son équivalent nordiste, le gingerale. (N.d.T.) ?

— Oui, s’il vous plaît. Merci. » Elle savait, depuis sa première visite, qu’il s’agissait en fait d’un breuvage alcoolisé, mousseux et de couleur sombre préparé avec des racines. Son goût lui rappelait la bière qu’elle connaissait mais en plus amer. Elle aimait bien.

Le groupe était réuni autour d’une grande table ronde dans un coin isolé : Cirocco, Gaby, Chris, Psaltérion, Valiha, Cornemuse et une quatrième Titanide qu’elle ne connaissait pas. Sa consommation l’attendait déjà : une monstrueuse chope de cinq litres. Elle s’assit sur le coussin, ce qui mettait la table à hauteur de ses seins.

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