Norman Spinrad - Jack Barron et l'éternité

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Jack Barron et l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

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FAITES SUER JACK BARRON !
C’est le titre d’une émission très populaire dans l’Amérique de l’avenir proche.
Si quelqu’un vous ennuie, faites suer Jack Barron, le redresseur de torts.
Il ne craint personne, ni le gouvernement, ni l’administration, ni les banques, ni votre propriétaire.
Et si l’on vous refuse le droit à l’immortalité ?
ALORS, PRENEZ VOTRE TÉLÉPHONE ET FAITES SUER JACK BARRON !
Par sa violence, sa crudité aussi, ce roman qui relate les péripéties sauvages d’une lutte pour le pouvoir — et pour l’éternité — entre deux formes de puissance — celle de l’information et celle de l’argent — a secoué l’Amérique.

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Hé, pensa Greene avec excitation tandis qu’on passait un commercial pour Chevrolet. S’il arrive à coincer Hennering sur le projet de loi, ça pourrait commencer à devenir intéressant ! Jack est capable de mettre en charpie Henny l’optimiste si tel est son bon plaisir, et de gagner dix voix au Sénat et même trente à la Chambre des représentants, et le projet de loi est cuit.

— Qu’est-ce que tu crois être en train de faire, Luke ? fit l’image de Jack Barron sur l’écran de son vidphone. Me brûler auprès de la F.C.C. ? Howards a deux délégués dans sa poche, tu le sais aussi bien que moi.

— J’essaie de démolir le projet de loi sur l’Hibernation, et ça tu le sais aussi, Percy, lui dit Greene. C’est toi qui as décidé de te payer Howards, tu te souviens ? Et tu peux le faire, Jack. Tu peux foutre en l’air leur projet de loi maintenant en achevant Teddy Hennering. Cloue-le au mur, vieux, et ajoute quelques flèches empoisonnées pour ton copain Luke.

— Que je le cloue au mur ? hurla Jack Barron. Tu débloques, Rastus ! Je veux bien faire saigner Howards, lui donner une leçon, mais de là à lui enfoncer le couteau dans les tripes… Il peut me faire la peau quand il veut, Benedict Howards, si je force un peu trop la dose. Je vais faire guili-guili avec Hennering, le laisser marquer quelques points pour la Fondation, ou je vais me retrouver jusqu’au cou dans la politique. Mieux vaut attraper la vérole que ça !

— Tu ne te rappelles jamais ce que tu étais, Jack ? soupira Greene.

— Si, chaque fois que j’ai l’estomac qui gargouille.

— C’est ou l’un ou l’autre, hein, Jack ? Avant, tu avais les couilles mais pas le pouvoir. Maintenant, tu as le pouvoir et pas…

— Va te gratter, Luke, fit Jack Barron. Tu t’es fait ta petite planque là-bas en pays nègre, laisse-moi conserver la mienne.

— Va te faire foutre toi-même, Jack.

Et Greene coupa la communication. Qu’était devenu leur grand Jack Barron de l’époque bénie de Jack et Sara, Jack Barron de Berkeley Montgomery Meridian brandissant des pancartes et des banderoles, Caucasien engagé défenseur des Noirs ?

Greene soupira. Il savait ce qui lui était arrivé – ce qui arrivait à tous les Galahads et autres Bébés Bolcheviques fonçant dans la nuit noire en disant plus de guerre j’aime les Nègres j’aime la paix je n’ai rien je n’ai besoin de rien j’aime la vérité et la beauté. Les années étaient passées par là, la faim était passée par là, et Lyndon, et un jour ils avaient eu trente ans, fini les gamineries, prenons la part qui nous revient, chacun se démerde et bonsoir tout le monde.

Jack avait eu Bug Jack Barron (et perdu Sara par la même occasion, Sara qui n’avait pas pu tout lâcher, Sara au bon cœur, à la fesse généreuse, relique vivante des temps passés pour nous envolés), et toi, Nègre blanchi, tu as ce job à Evers, Mississippi. Ce que tu peux être con de penser que quelqu’un pourrait ramener tout cela, la jeunesse la vérité l’époque heureuse où on disait merde à tout le monde où nous savions que nous pourrions y arriver si on nous donnait le pouvoir. Le pouvoir nous l’avons aujourd’hui, je l’ai, Jack l’a, mais pour l’avoir nous l’avons payé de nos couilles, c’est tout.

Qui es-tu pour demander à Jack de jouer au boy-scout et de risquer tout ce qu’il a pour permettre un rêve impossible ? Le ferais-tu, hein ? À sa place, le ferais-tu ?

Je le ferais si je pouvais, pensa Lukas Greene, si j’étais blanc et si j’avais une chance. Et, par masochisme, il laissa la télévision allumée et s’installa pour regarder, en espérant quand même, l’homme qui aurait une chance à condition qu’il veuille, l’homme qui allait dans un moment baisser froc devant le porte-coton d’Howards, le vieux Jack Barron soi-même.

Baisse-froc, hein, Rastus ? pensa Jack Barron en attendant la fin du commercial. Tu aimerais bien me faire bouffer tout cru ce pauvre couillon de Hennering, ça ferait bien ton jeu. Que Howard se paye mon scalp tu t’en fous pourvu que crève le projet de loi, même si parmi les pertes accessoires il y a la foutue carrière de Jack Barron le donneur de coups de pied au cul. Ou vas-tu nous faire croire que tu rêves vraiment d’attaques en piqué, de kamikaze, vive la vérité, la justice, les beaux jours envolés de Berkeley, et tant pis pour les retombées ? Raté dans les deux cas, Lothar. Et il n’est pas né celui qui tendra le couteau à Jack Barron pour qu’il se fasse hara-kiri avec. Il y a bien des années que j’ai payé mon dû. Je ne me bats plus contre les moulins à vent.

Le commercial se termina et sur la moitié de l’écran à la gauche de Jack Barron apparut le visage un peu trop fringant, un peu trop quinquagénaire, un peu trop 1935-Franklin D. Roosevelt du sénateur Théodore Hennering (Démocrate, Illinois). Et dire que ce constipé a des vues sur la Maison-Blanche, pensa Barron. Teddy le Prétendant et ses acolytes n’en feront qu’une bouchée… Mollo en ce qui te concerne, Jack, baby.

— Puis-je oser espérer, Sénateur Hennering, que vous avez suivi l’émission de ce soir ? commença Jack Barron avec un petit sourire de fausse modestie.

— Euh… certainement, monsieur Barron. C’était… très intéressant. Tout à fait… euh… passionnant, bredouilla Hennering de sa voix saccharinée.

Mince alors, se dit Barron, va falloir que je lui souffle aussi ses répliques à celui-là ? Il a l’air d’un gamin qui vient de chiper des confitures et qui a peur de se faire attraper.

— Dans ce cas, Sénateur Hennering, je suppose qu’après ce que vient de nous déclarer le gouverneur Greene, vous aimeriez fournir quelques explications au peuple américain en tant que coauteur du Projet de loi visant à accorder le monopole de l’Hibernation à la Fondation pour l’immortalité humaine ? Le gouverneur Greene et Mr Johnson ont formulé en effet à rencontre de la Fondation quelques accusations précises… et…

— Je… euh… ne suis pas habilité à parler au nom de la Fondation, fit Hennering, dont le regard se dérobait de façon inhabituelle. Je dirai toutefois que je ne pense pas que la Fondation pratique la discrimination raciale. Ma… position à l’égard des… euh… Droits Civiques parle suffisamment pour moi, je pense, et je me… désolidariserais sur-le-champ de quiconque euh… préconiserait ou appliquerait une politique euh… raciale.

Ce vieux schnoque a l’air d’avoir le trouillomètre à zéro, se dit Barron. Qu’est-ce que c’est que ce merdier ? Il vit que Gelardi avait déjà eu la bonne idée de réduire à un quart d’écran le visage maintenant blafard de Hennering. Je pourrais l’achever maintenant, et le donner en pâture aux petits poissons. Mais mollo, baby, Howards a déjà assez de couteaux plantés dans le dos.

— Vous avez pourtant déposé au Congrès un projet de loi d’utilité publique en faveur de la Fondation ? demanda Barron en s’efforçant d’adoucir sa voix. Soutenez-vous toujours ce projet ? Pensez-vous qu’il a des chances d’être adopté ?

— Je préfère ne pas discuter de la législation en cours, répondit Hennering en tripotant son col.

Bordel ! pensa Barron. On dirait qu’il est prêt à clamser. Il faut que ce cornichon dise quelque chose en faveur de Howards, ou je vais avoir bientôt toute la Fondation aux fesses. Montre-lui ce qu’il faut faire, Jack, baby.

— Mais puisque vous avez contribué à la rédaction du projet de loi, vous pouvez sans doute nous dire pourquoi vous pensez que la Fondation devrait avoir le monopole national de toutes les opérations d’Hibernation ?

— Euh… c’est exact, monsieur Barron. En fait, il s’agit d’un problème de responsabilité. Responsabilité envers… euh… ceux qui sont dans les Hibernateurs, et aussi envers le public. La Fondation doit rester financièrement assez sûre pour pouvoir assurer la charge des corps congelés et aussi pour continuer… euh… ses recherches sur l’immortalité afin que la promesse de vie éternelle vers quoi tendent tous les efforts de la cryogénie n’aboutissent pas… euh… à une déception cruelle… (La pensée d’Hennering sembla partir à la dérive, puis il se ressaisit, grimaça un sourire et continua.) Les statuts de la Fondation stipulent que toute somme non affectée à l’entretien des Hibernateurs sera entièrement consacrée à la recherche, alors que ce n’est pas le cas pour les projets plus ou moins… euh… douteux qui ont été mis en avant.

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