Isaac Asimov - Némésis

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Némésis: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que la conquête spatiale commence, une colonie spatiale, Rotor, fuit le système solaire de la Terre pour s'installer près d'une autre étoile : Némésis. Rapidement, les élites de cette nouvelle arche découvrent que Némésis se dirige droit vers la Terre et qu'elle va provoquer sa destruction. Dans l'impossibilité de prévenir la Terre, ils recherchent le moyen d'éviter cette catastrophe.
Et si la solution venait de Erythro, l'étrange planète que les hommes ont décidé d'explorer, ou alors de cette petite fille qui semble posséder de biens étranges pouvoirs …

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— Pas du tout, monsieur le directeur, répondit Fisher en s’efforçant d’avoir l’air sincère, mais si vous souhaitez voir le Dr Wendel, je crains bien qu’elle ne soit en train de travailler au vaisseau. »

Koropatsky grogna. « Voyez-vous, je m’en doutais un peu. Il ne me reste donc plus qu’à parler avec vous. Puis-je m’asseoir ?

— Oui, bien sûr, monsieur le directeur, répondit Fisher contrarié de ne pas avoir offert un siège à Koropatsky. Vous voulez boire quelque chose ?

— Non. » Koropatsky se tapota le ventre. « Je me pèse chaque matin et cela suffit presque à me couper l’appétit. Fisher, je n’ai jamais eu l’occasion de parler avec vous, d’homme à homme. J’en ai eu envie.

— Ce sera avec plaisir », marmonna Fisher qui commençait à se sentir mal à l’aise. A quel sujet, se demandait-il.

« Notre planète a une dette envers vous.

— Si vous le dites, monsieur le directeur.

— Ce sont vos paroles qui nous ont amenés à l’Étoile voisine.

— Oui, monsieur le directeur.

— Et c’est vous qui avez convaincu le Dr Tessa Wendel à quitter Adelia pour la Terre.

— Oui, monsieur le directeur.

— Et vous l’avez soutenue dans son travail depuis huit ans, en la rendant … heureuse, hein ? »

Il eut un petit rire gras et Fisher sentit qu’un peu plus, Koropatsky allait lui enfoncer son coude dans les côtes.

« Nous nous entendons bien, répondit-il prudemment.

— Mais, vous ne vous êtes jamais mariés.

— Je le suis déjà, monsieur le directeur.

— Et séparé de votre femme depuis quatorze ans. On pourrait facilement arranger un divorce.

— J’ai aussi une fille.

— Qui resterait votre fille, même si vous vous remariiez.

— Ce serait une formalité dépourvue de signification.

— Bon, d’accord. » Koropatsky hocha la tête. « Peut-être même que cela marche mieux comme ça. Vous savez que le vaisseau supraluminique est prêt à partir.

— C’est ce que m’a dit le Dr Wendel.

— Pourtant, une chose manque toujours.

— Ah, bon ? » (Une froide angoisse envahit Fisher. Encore un retard ?) « Qu’est-ce qui manque, monsieur le directeur ?

— Les communications. Je croyais que si l’on avait un appareil capable de propulser un vaisseau plus vite que la lumière, il y en aurait un autre qui enverrait des ondes, ou tout autre porteur de message, également plus vite que la lumière. Il me semblait que ce serait plus facile d’envoyer un message supraluminique qu’un vaisseau supraluminique.

— Je l’ignore, monsieur le directeur.

— Cependant, le Dr Wendel m’assure qu’il n’y a pas de moyen de communication supraluminique efficace. A la longue, m’a-t-elle dit, on en trouvera un, mais elle ne veut pas attendre car cela peut prendre très longtemps.

— Moi non plus, je ne veux pas attendre.

— Oui, et moi j’ai envie de progrès et de succès. Nous attendons depuis des années et je désire voir le vaisseau s’envoler et revenir. Mais cela signifie qu’une fois qu’il sera parti, nous n’aurons plus aucun contact. »

Il hocha pensivement la tête et Fisher garda un silence discret. (A quoi rime tout cela ? Où ce vieil ours veut-il en venir ?)

Koropatsky leva les yeux vers Fisher. « Vous savez que l’Étoile voisine se dirige vers nous ?

— Oui, monsieur le directeur, mais j’ai cru comprendre qu’elle passerait au large.

— C’est ce que les gens ont envie de croire. La vérité, Fisher, c’est qu’elle passera assez près pour perturber considérablement le mouvement orbital de la Terre. »

Fisher se tut un moment, sous l’effet du choc. « Et détruire la planète ?

— Pas vraiment. Cependant, il y aura de tels changements climatiques que la Terre deviendra inhabitable.

— En est-on sûr ? demanda Fisher, peu disposé à le croire.

— Je ne sais pas si les scientifiques sont jamais vraiment sûrs de quelque chose. Mais ils le sont assez pour qu’il y ait lieu de songer aux mesures à prendre. Nous avons cinq mille ans et nous sommes en train de mettre au point la propulsion supraluminique — en supposant que le vaisseau fonctionne bien.

— Si le Dr Wendel dit qu’il marchera, il marchera.

— Espérons-le. Mais cela nous laisse en mauvaise posture. Il va falloir construire cent trente mille stations spatiales semblables à Rotor pou transporter huit milliards de personnes, avec des plantes et des animaux en suffisance pour recréer des mondes viables. En admettant que la population n’augmentera pas trop.

— Peut-être que nous pourrions assumer une moyenne de vingt-six par an, fit remarquer prudemment Fisher. Nos compétences s’accroîtront avec les siècles et notre contrôle des naissances fonctionne depuis des dizaines d’années.

— Bon. Maintenant dites-moi : où iront toutes ces colonies ?

— Je ne sais pas, monsieur le directeur.

— Nous devrons trouver des planètes assez semblables à la Terre pour qu’il ne soit pas nécessaire de les terraformer à grand prix.

— Même si nous ne trouvons pas de planète habitable, nous pouvons mettre les colonies en orbite autour d’étoiles accueillantes. » Fisher ne put s’empêcher de faire, de la main, un mouvement circulaire.

« Mon cher ami, cela ne marcherait pas.

— Avec tout le respect que je vous dois, monsieur le directeur, cela marche ici même, dans le système solaire.

— Pas du tout. Il y a une planète, dans le système solaire, qui abrite 99 % de l’espèce humaine. L’humanité, c’est encore nous, et les colonies ne sont qu’une espèce de duvet qui nous entoure. Le duvet peut-il exister tout seul ? Je ne crois pas.

— Vous avez peut-être raison, monsieur le directeur.

— Peut-être ? répliqua Koropatsky avec passion. Les colonies font semblant de nous mépriser, mais elles ne pensent qu’à nous. Laissées à elles-mêmes, elles dépériraient.

— Vous avez peut-être raison, monsieur le directeur, mais l’expérience n’a jamais été tentée.

— Nous avons déjà connu une situation du même type, au moins par analogie. Dans les premiers temps de l’histoire, des êtres humains se sont installés dans des îles et ont été coupés de leur lieu d’origine. Les Irlandais ont colonisé l’Islande ; les Norvégiens ont colonisé le Groenland ; des mutins ont colonisé l’île Pitcairn ; les Polynésiens ont colonisé l’île de Pâques. Résultat ? Les colons se sont étiolés, ils se sont parfois totalement éteints. Toujours la stagnation. Aucune civilisation ne s’est développée ailleurs que sur les continents ou sur des îles situées à proximité d’un continent. L’humanité a besoin d’espace, de variété, d’un horizon, d’une frontière. Vous voyez ?

— Oui, monsieur le directeur. » (Passé un certain point, pourquoi discuter ?)

« Alors il faut que nous trouvions une planète. Ce qui nous ramène à Rotor. »

Fisher leva les sourcils de surprise. « A Rotor ?

— Oui. Depuis quatorze ans qu’ils sont partis, que leur est-il arrivé ?

— Le Dr Wendel pense qu’ils n’ont peut-être pas survécu.

— Je sais. Mais j’aimerais avoir votre opinion.

— Je n’en ai pas, monsieur le directeur. J’espère seulement qu’elle se trompe. J’ai une fille sur Rotor.

— Peut-être. Réfléchissez ! Qu’est-ce qui aurait pu les détruire ? Une défaillance technique.

— Un mini-trou noir, un astéroïde indétecté …

— Vous en avez la preuve ? Ce sont juste des hypothèses et d’une probabilité proche de zéro, les astronomes vous le diront.

— J’aimerais bien croire qu’ils sont arrivés sains et saufs.

— D’où la question suivante : si Rotor est sain et sauf en orbite autour de l’Étoile voisine, qu’est-ce qu’ils y font ?

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