Isaac Asimov - Némésis

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Némésis» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 1991, Издательство: Presses de la Cité, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Némésis: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Némésis»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Alors que la conquête spatiale commence, une colonie spatiale, Rotor, fuit le système solaire de la Terre pour s'installer près d'une autre étoile : Némésis. Rapidement, les élites de cette nouvelle arche découvrent que Némésis se dirige droit vers la Terre et qu'elle va provoquer sa destruction. Dans l'impossibilité de prévenir la Terre, ils recherchent le moyen d'éviter cette catastrophe.
Et si la solution venait de Erythro, l'étrange planète que les hommes ont décidé d'explorer, ou alors de cette petite fille qui semble posséder de biens étranges pouvoirs …

Némésis — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Némésis», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— C’est un pas de géant.

— C’est le premier vaisseau capable d’emporter un être humain à une vitesse supraluminique, mais, comme tu le sais, son équipage se composait en tout et pour tout d’un robot.

— Il a bien fonctionné ?

— Tout à fait, mais ce n’est pas très révélateur, sauf que cela prouve que nous pouvons transférer une masse relativement grande et la récupérer intacte … au moins à l’échelle macroscopique. Il faudra plusieurs semaines d’inspection pour s’assurer qu’aucun dommage n’a été commis à l’échelle microscopique. Ensuite, il nous restera à construire des vaisseaux plus grands, à vérifier que les équipements de survie fonctionnent, à multiplier les dispositifs de sécurité. Un robot peut supporter des agressions auxquels des êtres humains ne survivraient pas.

— Et vous êtes dans les temps ?

— Jusqu’ici, oui. Encore un an, un an et demi et — si aucun accident imprévu, aucun désastre, ne survient — nous devrions surprendre les Rotoriens, en supposant qu’ils existent encore. »

Fisher fit la grimace et Wendel dit, avec un air de chien battu : « Excuse-moi. Je me promets toujours de ne plus dire ce genre de choses et cela m’échappe tout de même de temps à autre.

— Ça ne fait rien. Ma participation au premier voyage vers Rotor est toujours au programme ?

— On ne peut pas se protéger contre les brusques changements de priorités.

— Mais jusqu’à maintenant ?

— Tanayama avait laissé un mot disant qu’on t’avait promis une place ; je ne me serais pas attendu à cela de sa part. Koropatsky m’en a signalé l’existence aujourd’hui, après notre succès, quand j’ai estimé que c’était le moment d’en parler.

— Bien ! Tanayama me l’avait promis une fois, oralement. Je suis content qu’il ait enregistré cela par écrit.

— J’aimerais bien que tu me dises pourquoi il te l’a promis. Tanayama n’était pas homme à donner quelque chose pour rien.

— Tu as raison. En échange, j’ai dû promettre de te ramener sur Terre pour que tu y effectues des recherches sur les vitesses supraluminiques. Tu te souviens que j’ai brillamment réussi ma mission. »

Wendel ricana. « Je doute que cela ait suffi à motiver ton gouvernement. Koropatsky a dit qu’habituellement il ne se jugeait pas lié par les promesses de Tanayama, mais que tu avais vécu plusieurs années sur Rotor et que tes connaissances particulières en ce domaine pouvaient servir. Selon moi, ton savoir s’est peut-être estompé, au bout de treize ans, mais je n’ai rien dit parce qu’après l’essai, j’étais de bonne humeur et que j’avais décidé que, pour le moment, je t’aimais. »

Fisher sourit. « Je suis soulagé, Tessa. J’espère que tu seras aussi à bord. As-tu pu arranger cela ? »

Wendel recula légèrement la tête en arrière, comme pour mieux mettre au point son image de Fisher. « Cela a été plus difficile, mon cher. Ils sont tout à fait d’accord pour t’exposer au danger, mais disent qu’ils ne peuvent pas se passer de moi. ‘‘Qui poursuivrait les recherches s’il vous arrivait quelque chose ?’’ ont-ils dit. J’ai répondu : ‘‘L’un de mes vingt assistants qui en savent aussi long que moi sur le vol supraluminique et dont le cerveau est plus jeune et plus vif que le mien.’’ C’est un mensonge, bien entendu, car personne ne m’arrive à la cheville, mais ils ont été impressionnés.

— Ils n’ont pas complètement tort, tu sais. Faut-il vraiment que tu coures ce risque ?

— Oui. Je veux être le capitaine du premier vol supraluminique. Ensuite, je suis curieuse de voir une autre étoile et jalouse que ces Rotoriens y soient arrivés les premiers, si … » Elle se reprit et poursuivit : « Et pour finir, chose plus importante, je crois, j’en ai assez de la Terre. » Elle dit cela d’une voix rageuse.

Plus tard, alors qu’ils étaient au lit, elle dit : « Quand le temps viendra, ce sera merveilleux d’arriver là-bas ! »

Fisher ne répondit pas. Il pensait à une enfant aux grands yeux étranges et à sa sœur, et toutes deux semblaient se confondre au moment où les eaux du sommeil se refermaient sur lui.

Chapitre 23

Le survol

49

Les voyages à longue distance dans une atmosphère planétaire ne faisaient pas partie de la vie des colonies. Les déplacements étaient assez courts, sur une station spatiale, pour qu’on n’ait besoin que d’ascenseurs, de ses jambes et, parfois, d’une petite voiture électrique. Quant aux trajets entre les colonies, ils s’effectuaient par fusée interplanétaire.

Beaucoup de colons — là-bas, dans le système solaire — avaient été si souvent dans l’espace que c’était pour eux une expérience aussi familière que la marche. Il était pourtant rare que l’un d’eux se soit rendu sur Terre, seul lieu où le trafic aérien existait, et qu’il s’en soit servi.

Les colons, qui affrontaient le vide comme si c’était un ami et un frère, éprouvaient une terreur insondable à l’idée d’entendre siffler l’air autour d’un véhicule qui ne serait pas soutenu par le sol.

Cependant, les voyages aériens constituaient parfois une nécessité absolue sur Erythro. C’était une grande planète et, comme la Terre, elle avait une atmosphère très dense.

Aussi le Dôme avait-il deux petits avions, un peu rudimentaires, lourds d’aspect, fort peu doués pour les accélérations rapides ou les grandes vitesses, mais utilisables.

En fait, l’ignorance de Rotor en ingénierie aéronautique les avait aidés à certains égards. L’avion du Dôme était bien plus informatisé qu’un appareil équivalent sur Terre. Siever Genarr se plaisait à voir, dans sa minuscule flotte, des robots complexes que l’on aurait construits en forme d’avion. Le temps sur Erythro était beaucoup plus clément que sur Terre, car la faible intensité des radiations émises par Némésis ne suffisait pas à nourrir des intempéries violentes, et un robot-avion avait moins de chances d’affronter une situation critique. Beaucoup moins.

En pratique, n’importe qui pouvait piloter l’avion peu raffiné du Dôme. On n’avait qu’à dire ce qu’on voulait à l’appareil. Si le message n’était pas clair, ou si le cerveau robotique le trouvait dangereux, il demandait des explications.

Genarr regarda Marlène grimper dans la cabine avec une certaine inquiétude naturelle, mais non pas avec la terreur affichée par Eugenia Insigna qui se mordait les lèvres, loin de l’aire d’embarquement. (« Ne viens pas plus près, lui avait-il sévèrement ordonné, surtout avec cet air que tu as ; on dirait que tu assistes à l’acte 1 d’une tragédie. Tu vas effrayer ta fille. »)

Marlène s’installa dans son siège avec un calme olympien.

Peut-être n’avait-elle pas bien saisi la situation ? Genarr lui dit : « Marlène chérie, sais-tu ce que nous allons faire ?

— Oui, oncle Siever. Nous allons voler dans les airs. Tout ira parfaitement bien. » Elle tourna vers lui un visage paisible lorsqu’il grimpa à sa suite et s’assit dans son fauteuil. « Je comprends que maman soit inquiète, mais tu l’es encore plus qu’elle. Tu le montres moins, mais si tu te voyais passer la langue sur tes lèvres, tu serais embarrassé. On dirait que quelque chose de terrible va arriver, que c’est de ta faute et que tu ne peux pas en supporter l’idée. Il n’empêche que rien ne va arriver.

— Tu en es sûre, Marlène ?

— Absolument sûre. Il ne peut rien m’arriver sur Erythro.

— Tu as dit cela au sujet de la Peste, mais nous ne parlons pas de cela maintenant.

— Peu importe de quoi nous parlons. Il ne peut rien m’arriver de mal sur Erythro. »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Némésis»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Némésis» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Némésis»

Обсуждение, отзывы о книге «Némésis» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x