Robert Sawyer - Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés.
Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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— Je… Ah, merde, grogna Lloyd dont le cœur venait de s’emballer. Merde !

— Désolé, dit Théo. La presse va s’en donner à cœur joie… Comme j’ai dit, j’ai pensé qu’il fallait vous prévenir.

Lloyd essaya de se calmer. Comment avait-il pu se tromper à ce point ?

— Merci, dit-il enfin. Bon, écoutez, ce n’est pas important. Vous, comment ça va ?

— Ça va.

— Parce que si vous ne voulez pas rester seul, Michiko et moi pouvons venir.

— Non, ça va aller. Franco délia Robbia est toujours ici, au CERN. Je vais aller le voir.

— D’accord. D’accord… Écoutez, il faut que je…

— Je sais, dit Théo. Au revoir.

— Au revoir.

Lloyd raccrocha.

Il n’avait jamais rencontré Dimitrios Procopides. En fait, Théo parlait peu de son frère. Rien de très surprenant. Pour sa part, Lloyd mentionnait rarement sa soeur Dolly dans le cadre du travail. À bien y réfléchir, ce n’était qu’un décès de plus dans une semaine qui en avait connu un nombre gigantesque, mais…

— Pauvre Théo, dit Michiko en secouant doucement la tête. Et son frère… Le pauvre…

Il la regarda. Elle avait perdu sa propre fille, mais à cet instant elle trouvait la place dans son coeur pour regretter un homme qu’elle n’avait jamais connu.

Lloyd était toujours très tendu. Les paroles qu’il allait prononcer quand le téléphone avait sonné roulaient toujours dans sa tête. Que pensait-il, à présent ? Qu’il tenait à continuer à avoir autant de liaisons amoureuses qu’il voulait ? Qu’il n’était pas prêt à se ranger ? Qu’il devait absolument connaître cette Occidentale, la trouver, et faire un choix sensé entre elle et Michiko ?

Non.

Non, ce n’était pas ça. Ce ne pouvait être ça.

Ce qu’il pensait maintenant, c’était : Je suis un imbécile.

Et il pensait aussi : Elle s’est montrée d’une patience incroyable.

Et il se disait aussi que l’avertissement que le mariage ne durerait pas automatiquement était la meilleure chose qui lui était arrivée. Comme n’importe quel couple, ils penseraient s’aimer jusqu’à ce que la mort les sépare. Mais maintenant il savait, à partir du premier jour, d’une façon que personne n’avait jamais connue, pas même ceux qui comme lui étaient issus d’un foyer brisé, que l’amour n’était pas nécessairement éternel. Qu’il ne serait permanent que s’il luttait et travaillait pour le rendre ainsi à chaque instant de sa vie. Il savait que s il venait à se marier, cela deviendrait sa priorité. Pas sa carrière, pas l’obtention hypothétique du Nobel, pas son poste de chercheur.

Elle.

Michiko.

Michiko Komura.

Ou… Michiko Simcoe.

Quand il était encore adolescent, dans les années 1970, il semblait que les femmes se débarrasseraient définitivement de cette idiotie consistant à prendre le nom de quelqu’un d’autre. Pourtant, jusqu’à ce jour, la plupart d’entre elles adoptaient le nom de leur époux. Ils en avaient déjà discuté, et Michiko avait déclaré qu’elle faisait partie de cette majorité. Certes, Simcoe ne sonnait pas aussi bien que Komura, mais c’était un petit sacrifice.

Mais non.

Non, il ne fallait pas qu’elle prenne son nom. Combien de divorcées portaient non pas leur nom de naissance, mais celui de leur ex-mari dont elles s’étaient séparées des années auparavant, comme le rappel quotidien des erreurs de jeunesse, d’un amour déçu, d’une période douloureuse ? D’ailleurs ce n’était pas Komura le nom de jeune fille de Michiko, mais Okawa. Elle traînait avec elle le patronyme de son ex-mari, Hiroshi.

Il n’empêche, il fallait qu’elle le conserve. Elle devait rester une Komura, de sorte qu’il soit rappelé à Lloyd, chaque jour, qu’elle ne lui appartenait pas, qu’il devait oeuvrer sans cesse à la réussite de leur union et que demain était entre ses mains.

Il la regarda : son teint sans défaut, son regard envoûtant, ses cheveux si noirs…

Tout cela changerait peu à peu avec le temps, et il voulait être auprès d’elle pour le voir, et savourer chaque instant, profiter des saisons de la vie avec elle.

Oui, avec elle.

Lloyd Simcoe fit alors quelque chose qu’il n’avait pas fait la première fois. Oh, il y avait bien pensé, mais il avait rejeté l’idée en la jugeant stupide, démodée et inutile.

Mais c’était maintenant ce qu’il voulait faire, ce qu’il avait besoin de faire.

Il mit un genou au sol.

Et il prit la main de Michiko dans la sienne.

Et il leva les yeux vers son ravissant visage.

Et il dit :

— Veux-tu m’épouser ?

Et le moment s’étira, avec une Michiko manifestement stupéfaite.

Et puis un sourire envahit lentement son visage.

Et elle répondit, presque dans un murmure :

— Oui.

Lloyd battit des paupières plusieurs fois, car sa vision se brouillait un peu.

L’avenir allait être radieux.

Chapitre 22

Dix jours plus tard : mercredi 6 mai 2009

De façon assez surprenante, Gaston Béranger n’avait eu aucun mal à convaincre le CERN de réitérer l’expérience avec le LHC. Mais, bien entendu, il estimait qu’ils n’avaient rien à perdre et tout à gagner, même si la tentative échouait : il serait très difficile de démontrer la responsabilité du CERN dans le premier déplacement temporel si la seconde expérience n’en provoquait pas.

Et le moment de vérité était arrivé.

Lloyd s’avança sur l’estrade en bois ciré. Le grand emblème des Nations unies, avec son globe terrestre flanqué des deux branches de laurier, s’étalait derrière lui. L’air était trop sec. Lloyd eut un choc quand il toucha de la main le bord métallique du pupitre. Il prit une profonde inspiration, pour se calmer. Puis il se pencha vers le micro.

— J’aimerais tout d’abord remercier…

Il fut surpris du manque d’assurance perceptible dans sa voix. Mais, bon sang, il s’adressait à certains des hommes politiques les plus puissants du monde. Il s’interrompit, déglutit et reprit d’un ton plus ferme.

— Je disais donc que j’aimerais tout d’abord remercier le secrétaire général Stephen Lewis pour m’avoir permis de m’adresser à vous aujourd’hui.

Il constata avec satisfaction qu’au moins la moitié des délégués présents écoutaient la traduction de ses propos dans leur casque sans fil.

— Mesdames et messieurs, je suis le docteur Lloyd Simcoe, un Canadien qui vit actuellement en France et travaille pour le compte du CERN, le centre européen d’étude de la physique des particules. Comme vous l’avez sans doute appris, c’est selon toute probabilité une expérience menée au CERN qui a provoqué le phénomène de déplacement temporel de la conscience. Et, mesdames et messieurs, je sais qu’en première analyse la chose pourra vous sembler assez folle, mais je suis venu solliciter de vous, en tant que représentants de vos gouvernements respectifs, la permission de réitérer cette expérience.

Il y eut une éruption de discussions croisées, une cacophonie de langues encore plus diverses que ce qu’on pouvait entendre à la cafétéria du CERN. Bien évidemment, tous les délégués savaient à l’avance ce que Lloyd allait dire, au moins dans les grandes lignes : on ne s’exprimait pas devant l’assemblée des Nations unies sans un tas de discussions préliminaires qui vendaient forcément la mèche sur la teneur générale du discours. La salle de l’Assemblée générale était une sorte de caverne aux proportions monstrueuses, au point que la vue de Lloyd n’était pas assez bonne pour distinguer tous les visages. Il remarqua cependant la colère sur ceux des délégués russes et ce qui ressemblait fort à de la terreur sur ceux des délégués allemands et japonais. Il se tourna alors vers le secrétaire général, un Occidental à la prestance certaine, âgé de soixante-douze ans. Lewis lui adressa un petit sourire d’encouragement et Simcoe se lança :

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