Robert Sawyer - Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés.
Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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Le message provenait de Toronto, à tout juste une heure d’avion de la Grosse Pomme. Théo décida de s’y rendre pour rencontrer l’homme qui lui avait écrit. C’était sa première visite au Canada et il ne s’était pas préparé à la chaleur qui y régnait en été. Rien à voir avec la chaleur méditerranéenne, car la température dépassait rarement les trente-cinq degrés, mais elle le surprit quand même.

Pour bénéficier d’un tarif moins élevé, Théo devait passer une nuit à Toronto au lieu de faire l’aller-retour dans la journée, comme il en avait eu l’intention. C’est ainsi qu’il se trouva avec une soirée à tuer dans cette ville. Son agent de voyage lui suggéra de choisir un hôtel au long du Danforth, une partie de l’axe principal est-ouest. C’est là qu’était réunie la communauté grecque, assez importante à Toronto. Théo suivit ce conseil et fut ravi de constater que dans ce quartier les enseignes et les panneaux de signalisation étaient rédigés dans les alphabets latin et grec.

Son rendez-vous ne se trouvait pas sur le Danforth, mais plus haut, dans North York, une zone qui apparemment avait jadis été une agglomération distincte, avant d’être englobée dans Toronto, à présent forte de trois millions d’habitants. Le métro l’y mena le lendemain. Il fut amusé de découvrir que ce réseau était appelé le « TTC » (pour « Toronto Transit Commission »), la même abréviation qui s’appliquerait sans doute aucun en langue anglaise au Tachyon-Tardyon Collider, le Collisionneur tachyon-tardyon dont Théo était censé diriger les essais un jour futur.

Les voitures du métro étaient spacieuses et propres, même s’il avait entendu dire qu’elles étaient bondées aux heures de pointe. Il fut particulièrement impressionné par le passage au-dessus de la Don Valley Parkway. Ici la rame filait à cent mètres au-dessus du sol, et la vue était spectaculaire. Mais le plus étonnant était que le pont enjambant Don Valley avait été construit des dizaines d’années avant que Toronto ait sa première ligne de métro, et pourtant on l’avait conçu pour qu’il puisse accueillir deux séries de rails. On ne voyait pas souvent la preuve de villes qui avaient pensé aussi loin dans le futur.

Il changea à Yonge Station en direction de North York Centre. Il fut surpris de découvrir qu’il n’avait pas besoin de sortir dans la rue pour rejoindre la tour d’appartements qu’on lui avait indiquée, car on y accédait directement depuis la station. Le même complexe abritait une librairie — d’une chaîne appelée « Indigo » —, un cinéma multisalles et un grand magasin d’alimentation baptisé « Loblaws », qui diffusait une ligne de produits nommée « Le Choix du Président ». Théo en fut quelque peu étonné. Dans ce pays, il se serait plutôt attendu au Choix du Premier ministre.

Il se présenta à l’accueil et on lui indiqua les ascenseurs, à l’autre extrémité du grand hall au dallage de marbre. Il monta au trente-cinquième étage et trouva sans difficulté l’appartement qu’il recherchait.

Il frappa à la porte qui s’ouvrit presque aussitôt, révélant un Asiatique âgé.

— Bonjour, dit celui-ci dans un anglais parfait.

— Bonjour, monsieur Cheung, dit Théo. Merci d’avoir accepté de me recevoir.

— Entrez donc.

L’homme, qui pouvait avoir soixante-cinq ans, s’effaça pour laisser passer son visiteur. Théo ôta ses chaussures et pénétra dans un appartement splendide. Cheung le mena dans le salon. La baie vitrée ouvrait sur le sud. Au loin on apercevait le centre de Toronto avec ses gratte-ciel, la pointe effilée de la CN Tower et, au-delà, le lac Ontario qui s’étendait jusqu’à l’horizon.

— Je tiens à vous remercier pour votre e-mail, déclara Théo. Comme vous pouvez l’imaginer, tout ça n’a pas été très facile pour moi.

— Je n’en doute pas, dit Cheung. Puis-je vous offrir un thé ? Un café ?

— Non, rien, merci.

— Asseyez-vous, je vous en prie.

Théo s’installa sur un canapé tendu de cuir orange. Sur la table basse trônait un vase en porcelaine peinte.

— Il est magnifique, fit Théo.

Cheung acquiesça.

— Dynastie Ming. Il a presque cinq cents ans. La sculpture est le plus grand des arts. Un texte écrit ne signifie plus rien lorsque la langue n’est plus parlée, mais un objet physique qui reste le même pendant des siècles ou des millénaires… voilà quelque chose qu’il faut chérir. Aujourd’hui, n’importe qui peut apprécier la beauté des objets anciens des civilisations chinoise, égyptienne ou aztèque. Je collectionne les trois. Les artistes qui les ont créés vivent toujours à travers eux.

Théo approuva poliment. Sur le mur en face de lui était accrochée une huile représentant le port de Kowloon. Il la désigna.

— Hong Kong, dit-il.

— Oui. Vous connaissez ?

— En 1996, quand j’avais quatorze ans, mes parents nous y ont emmenés en vacances. Ils voulaient que mon frère et moi voyions la ville avant sa rétrocession à la Chine communiste.

— Oui, ces deux dernières années ont connu une affluence de touristes exceptionnelle, dit Cheung. Mais ce fut aussi une très bonne période pour quitter le pays. C’est précisément à ce moment que je suis parti de Hong Kong pour venir m’établir ici. Plus de deux cent mille citoyens de Hong Kong sont venus au Canada avant que les Britanniques rendent notre pays à la Chine.

— Je pense que j’aurais fait la même chose, commenta Théo.

— Ceux d’entre nous qui pouvaient se le permettre n’ont pas hésité. Et, d’après les visions qu’ont eues les gens, la situation ne va pas s’améliorer pendant les vingt et une prochaines années, aussi suis-je très heureux d’être parti. Je ne pouvais supporter l’idée de perdre ma liberté… Mais vous, mon jeune ami, vous risquez de perdre encore plus, n’est-ce pas ? Pour ma part, je pensais être mort dans vingt ans et j’ai été ravi de ma vision, qui impliquait évidemment que je sois toujours en vie alors. En fait, comme je me sens raisonnablement alerte, je commence à soupçonner que j’ai encore bien plus que vingt et une années à vivre. Toutefois une vie peut toujours se trouver abrégée. Dans ma vision, comme je vous l’ai dit dans mon e-mail, votre nom était mentionné. Je n’avais jamais entendu parler de vous auparavant, vous m’excuserez de vous le dire. Mais ce nom, Theodosios Procopides, était suffisamment mélodieux pour marquer mon esprit.

— Vous avez dit que dans votre vision quelqu’un vous avait parlé de son projet de m’assassiner.

— C’est inquiétant, pour le moins. Mais comme je l’ai précisé, je n’en sais guère plus.

— Je ne mets pas en doute votre parole, monsieur Cheung. Mais si je parvenais à localiser la personne avec qui vous parliez dans votre vision, il est évident qu’elle serait en mesure de m’en apprendre beaucoup plus.

— Mais, comme je l’ai dit, je ne sais pas qui est cet homme.

— Si vous pouviez me le décrire…

— Bien sûr. C’est un Blanc. Blanc comme un Européen du Nord, pas avec le teint olivâtre comme vous-même. Dans ma vision, il n’avait pas plus de cinquante ans, ce qui veut dire qu’il devrait avoir à peu près votre âge aujourd’hui. Nous conversions en anglais, et il avait l’accent américain.

— Il existe de nombreux accents américains, remarqua Théo.

— Oui, c’est vrai. Je veux dire par là qu’il s’exprimait comme quelqu’un de Nouvelle-Angleterre. De Boston, peut-être.

La vision de Lloyd l’avait apparemment situé en Nouvelle-Angleterre, lui aussi. Mais ce ne pouvait être avec lui que Cheung avait parlé, puisqu’au moment du Flashforward Lloyd était au lit avec cette vieille sorcière…

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