Robert Sawyer - Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés.
Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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— Que pouvez-vous me dire d’autre concernant la façon de parler de cet homme ? Il vous a semblé cultivé ?

— Oui, maintenant que vous le dites, c’est l’impression qu’il m’a donnée. Il a utilisé le mot « appréhension ». Ce n’est pas un terme spécialement recherché, mais quelqu’un manquant d’un minimum de culture ne l’aurait sans doute pas prononcé.

— Qu’a-t-il dit, exactement ? Pourriez-vous me relater votre conversation ?

— Je vais m’y efforcer. Nous étions à l’intérieur, quelque part. C’était en Amérique du Nord. Je l’ai su à cause de la forme des prises de courant. Ici, j’ai toujours trouvé qu’elles ressemblent au visage d’un bébé étonné… Enfin, bref. Donc cet homme m’a dit : « Il a tué Théo. »

— L’homme avec qui vous parliez m’a tué ?

— Non, non. Je vous cite ses propos. Il a dit « il » —quelqu’un d’autre — « a tué Théo. ».

— Vous êtes certain qu’il a dit « il » ?

— Oui.

Eh bien, c’était déjà ça. D’un mot quatre milliards de suspectes potentielles avaient été écartées.

— Il a dit : « Il a tué Théo », reprit Cheung, et j’ai demandé : « Théo qui ? » Et l’homme a répondu : « Vous savez, Theodosios Procopides. » Et j’ai dit : « Ah, ouais. » C’est très précisément ce que j’ai dit : « Ah, ouais. » Je crains que ma maîtrise de la langue anglaise n’ait pas encore atteint ce degré de spontanéité, mais dans vingt et un ans il semble que ce sera le cas. Quoi qu’il en soit, en 2030 je vous connaîtrai, ou je saurai au moins qui vous êtes.

— Poursuivez.

— Eh bien, ensuite mon interlocuteur m’a dit : « Il nous a pris de vitesse. »

— Je… je vous demande pardon ?

— Il a dit : « Il nous a pris de vitesse », fit Cheung en baissant la tête. Oui, je sais ce qu’on serait en droit de déduire de cette phrase : que moi et mon associé avions également pour projet d’attenter à votre vie. (Le vieil homme écarta les bras.) Docteur Procopides, je suis riche, très riche, même. Je ne prétendrai pas qu’on atteint mon niveau de vie sans jamais se montrer impitoyable, car nous savons tous les deux ce qu’il en est. J’ai connu des affrontements très durs avec mes adversaires, pendant toutes ces années, et il se peut même que j’aie plus ou moins contourné la loi, à l’occasion. Mais je ne suis pas qu’un homme d’affaires, je suis aussi un chrétien. (Il leva une main.) Je vous en prie, n’ayez pas d’inquiétude, je ne vais pas vous faire la leçon. Je sais que dans certains milieux occidentaux le fait de déclarer sa foi aussi franchement engendre une certaine gêne, comme si on venait d’aborder un sujet dont il vaut mieux ne jamais discuter en bonne compagnie. Je ne mentionne ma religion que pour établir un fait important : il se peut que je sois un homme dur, surtout en affaires, mais je suis aussi un homme qui craint Dieu. Et jamais je n’approuverais un meurtre. À mon âge, vous pouvez aisément imaginer que j’ai des convictions solides. Je ne peux pas croire que dans les dernières années de mon existence j’enfreindrai le code moral qui est le mien depuis l’enfance. Je sais ce que vous pensez. L’interprétation évidente des mots « il nous a pris de vitesse » implique que quelqu’un d’autre vous a tué avant que mes associés aient pu le faire. Mais, je le répète, je ne suis pas un assassin. Par ailleurs, je sais que vous êtes physicien et mon principal domaine d’investissement, en dehors de l’immobilier, est la recherche biologique : produits pharmaceutiques, génétiques, ce genre de choses. Je ne suis pas un scientifique moi-même, comprenez-moi bien, simplement un capitaliste. Mais je pense que vous l’admettrez, un physicien ne peut constituer un obstacle aux buts que je poursuis et, comme je l’ai dit, je ne suis pas un tueur. Restent ces mots, que je vous cite avec la plus grande exactitude : « Il nous a pris de vitesse. »

Théo observait cet homme et réfléchissait. Il finit par prendre la parole, en choisissant avec soin ses mots :

— Si c’est bien le cas, pourquoi me racontez-vous tout ça ?

Cheung eut l’ombre d’un sourire, comme s’il s’était attendu à cette question.

— Bien entendu, on ne discute pas de projets de meurtre avec la victime visée. Mais, comme je l’ai dit, monsieur Procopides, je suis chrétien. En conséquence je crois que non seulement votre vie est en jeu, mais aussi le salut de mon âme. Je ne vois aucun intérêt à être impliqué, même indirectement, dans un péché tel que l’homicide. Et puisque le futur peut être changé, je souhaite qu’il le soit. Vous êtes sur la piste de la personne qui vous tuera. Si vous réussissez à empêcher votre mort des mains de cette personne, quelle qu’elle soit, eh bien, mes associés ne seront pas pris de vitesse. Je vous mets dans la confidence dans l’espoir que non seulement vous éviterez de tomber sous les balles — il s’agissait d’une mort par arme à feu, si je ne me trompe pas ? —, non seulement de cette personne, mais aussi de quiconque aurait un rapport avec moi. Je ne veux pas avoir sur les mains votre sang, ni celui de personne d’ailleurs.

Théo souffla bruyamment. Il était déjà assez ahurissant de penser qu’un jour quelqu’un voudrait sa mort, mais apprendre que plusieurs personnes différentes auraient ce même souhait était pour le moins choquant.

Peut-être ce vieil homme était-il fou — bien qu’il ne semble pas du tout l’être. Pourtant, dans vingt et un an il aurait… quel âge exactement ?

— Pardonnez mon impertinence, dit Théo, mais puis-je me permettre de vous demander votre date de naissance ?

— Certainement : le 29 février 1932. Et donc, à la date qui nous occupe, j’aurai quatre-vingt-dix-neuf ans.

Théo sentit qu’il écarquillait les yeux. Pas de doute, il avait devant lui un aimable dingue…

Mais Cheung sourit.

— Parce que je suis né un 29 février, vous comprenez ? Ce qui n’arrive que tous les quatre ans… Pour parler sérieusement, j’ai aujourd’hui soixante-dix-sept ans.

Il était nettement plus vieux que Théo l’avait supposé, et en 2030 il aurait… quatre-vingt-dix-huit ans. Mon Dieu !

Une idée vint au Grec. Il avait discuté avec de nombreuses personnes qui rêvaient en 2030. Généralement, il était facile de distinguer un rêve de la réalité. Mais si Cheung avait alors quatre-vingt-dix-huit ans, se pouvait-il qu’il soit atteint d’Alzheimer ? Quelles seraient les pensées d’un esprit malade ?

— Je vais vous éviter de poser la question, dit Cheung. Je n’ai pas le gène de la maladie d’Alzheimer. Je suis aussi étonné que vous à l’idée que je serai toujours en vie dans vingt et un ans, et aussi choqué de me dire que, bien qu’ayant déjà vécu une existence bien remplie, je survivrai apparemment à un homme aussi jeune que vous.

— Vous êtes réellement né un 29 février ?

— Oui. Mais ce n’est pas si rare qu’on le croit. Il y a environ cinq millions de personnes qui partagent actuellement cette date d’anniversaire avec moi.

Théo revint au sujet qui l’intéressait :

— Donc cet homme vous a dit : « Il nous a pris de vitesse. » Et vous, qu’avez-vous dit ensuite ?

— Une fois encore, je vous demande de pardonner mes propos. J’ai dit : « C’est aussi bien. »

Théo fronça les sourcils.

— Et j’ai ajouté : « Qui est le prochain ? », poursuivit Cheung. Ce à quoi mon associé a répondu : « Korolov. » Korolov, qui je suppose s’écrit K-O-R-O-L-O-V. Un nom russe, non ? Il vous est familier ?

— Non, fit Theo. Donc vous alliez — vous allez — éliminer ce Korolov aussi ?

— C’est l’interprétation la plus évidente, oui. Mais je n’ai aucune idée de qui est cet homme, ou cette femme.

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