Robert Sawyer - Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés.
Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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S’il devait mener une vie aussi misérable, autant l’écourter.

Mais à en croire les apparences, il ne l’avait pas fait.

Non, bien sûr. Les jours et les semaines s’écoulaient sans heurt et il était facile de ne pas remarquer qu’on stagnait, qu’on ne devenait pas ce dont on avait rêvé. Le genre d’existence qu’il avait découverte dans sa vision s’imposait à vous insidieusement, jour après jour.

Mais il était né avec un don. Ce Simcoe avait comparé la vie à un film déjà tourné. Or, lors du Flashforward, le projectionniste avait diffusé la mauvaise bobine et il avait mis deux minutes à se rendre compte de son erreur. Il y avait eu un saut de montage, un passage brutal d’aujourd’hui à un lointain futur, puis un retour tout aussi abrupt au présent. Cette perspective était différente de l’existence considérée comme un film se déroulant image après image. Dim voyait maintenant avec une clarté impitoyable que ce qui l’attendait ne correspondait en rien à ses espoirs et que, dans un sens très réel pour lui, alors qu’il servirait de la moussaka, il serait déjà mort.

Il regarda le flacon de pilules. Oui, en ce moment même beaucoup d’autres personnes de par le monde réfléchissaient pareillement à leur avenir et se demandaient si, maintenant qu’elles savaient ce qui les attendait, continuer valait le coup.

Si une seule d’entre elles passait à l’acte et mettait fin à sa vie, alors cela prouverait que le futur n’était pas immuable. Il était certain que cette pensée était venue à d’autres. Certain que beaucoup attendaient que quelqu’un d’autre ose, pour apprendre la nouvelle aux infos : « Un homme vu par d’autres en 2030 retrouvé mort », « Le suicidé prouve que le futur n’est pas déterminé ».

Une fois de plus Dim prit le flacon en plastique ambré et le fit rouler dans sa paume. Il écouta les pilules qui dans le mouvement glissaient les unes sur les autres, à l’intérieur.

Il serait si facile de soulever le couvercle — ce qu’il faisait maintenant — et de libérer les pilules.

De quelle couleur sont-elles ? se demanda-t-il. C’était insensé, ça : il pensait à se suicider et il n’avait aucune idée de la couleur qu’avait l’agent de sa fin.

Il ouvrit le flacon. Il y avait un petit tampon de coton, qu’il ôta.

Les pilules étaient vertes. Qui aurait pu l’imaginer ? Des pilules vertes. Une mort verte.

Il inclina lentement le flacon et tapota sa base jusqu’à ce qu’une pilule tombe dans sa paume. Il y avait une rainure qui la traversait en son centre et une pression de l’ongle du pouce suffirait à la casser en deux, pour prendre une dose plus réduite.

Mais il ne voulait pas d’une dose réduite.

Il avait une bouteille d’eau minérale à portée, plate contrairement à sa préférence habituelle, pour que le gaz n’interfère pas avec les effets du somnifère. Il mit la pilule dans sa bouche. Il s’attendait presque à un parfum citronné, ou mentholé, mais elle n’avait aucun goût. Il prit la bouteille et but une gorgée. La pilule fut emportée et glissa sans problème au fond de sa gorge.

Il renversa une nouvelle fois le flacon, fit tomber trois autres pilules vertes et les avala avec une bonne quantité d’eau minérale.

Cela faisait quatre. D’après ce qui était inscrit sur le flacon, la dose maximale pour un adulte était de deux et il était déconseillé de la prendre plusieurs soirs de suite.

Les trois étaient passées sans problème. Il ajouta un deuxième trio, procéda de même.

Sept. Un chiffre qui portait chance. Enfin, c’est ce qu’on disait.

Est-ce qu’il désirait vraiment faire ça ? Il était encore temps d’arrêter. Il pouvait appeler le numéro des urgences, s’enfoncer deux doigts dans la gorge…

Ou bien… il pouvait y réfléchir encore un peu. S’accorder quelques minutes de plus pour étudier la question.

Sept pilules ne suffiraient certainement pas pour le mettre vraiment en danger. Ce genre de surdose mineure devait se produire souvent. Et puis, d’après le site Web il aurait fallu qu’il en prenne au moins dix…

Il en versa quelques-unes dans sa paume et observa ce petit tas de minuscules pierres vertes.

Chapitre 20

Jour 9 : mercredi 29 avril 2009

Je veux te montrer quelque chose, dit Carly.

Jake sourit et d’un geste de la main lui donna son accord. Ils se trouvaient au TRIUMF — pour « Tri-University Meson Facility » —, le premier labo canadien spécialisé dans la physique des particules.

Elle s’engagea dans un couloir et il la suivit. Ils passèrent devant des portes sur lesquelles étaient scotchés des dessins humoristiques en rapport avec les sciences. Ils croisèrent aussi quelques personnes qui portaient des dosimètres cylindriques. Ceux-ci, bien que totalement différents d’aspect, avaient le même rôle que les badges en usage au CERN.

Enfin, Carly fit halte devant une porte. D’un côté de l’encadrement se trouvait un tuyau d’incendie enroulé, derrière un verre protecteur, de l’autre une fontaine à eau. La jeune femme frappa doucement à la porte. Il n’y eut pas de réponse, et elle tourna le bouton et ouvrit. Elle entra et de l’index replié accompagné d’un sourire elle invita Jake à la suivre. Ce qu’il fit. Dès qu’il fut à l’intérieur, Carly referma la porte.

— Alors ? dit-elle.

Il eut une moue d’incompréhension.

— Tu ne reconnais pas ? fit-elle.

Il regarda autour de lui. C’était un labo de belle taille, aux murs beiges, et…

Oh !mon Dieu !

Oui, les murs étaient beiges actuellement, mais d’ici à vingt ans on les aurait repeints en jaune.

C’était la pièce de sa vision. Il y avait le tableau de Mendeleïev, exactement à la place où il l’avait vu. Et ce plan de travail, juste là… celui où ils avaient fait l’amour.

Il sentit une chaleur subite envahir son visage.

— Chouette, hein ? dit-elle.

— Ça, c’est sûr, répondit-il.

Évidemment, ils ne pouvaient pas inaugurer la pièce maintenant. On était en plein milieu d’une journée de travail…

Mais dans la vision… eh bien, si l’heure estimée était la bonne, il était 19 h 21 à Genève, soit 13 h 21 à New York et — voyons… — 10 h 21 ici, à Vancouver. Presque dix heures et demie du matin… un mercredi. Le TRIUMF serait très certainement en pleine effervescence, comme aujourd’hui. Comment pourraient-ils faire l’amour ici, à cette heure, un jour de semaine ? Oh, il ne faisait aucun doute que les moeurs en la matière continueraient à se libéraliser au cours des vingt prochaines années comme elles l’avaient fait pendant les cinquante précédentes, mais même en 2030 il était peu probable qu’elles auraient permis des galipettes en plein boulot. Mais peut-être que ce 23 octobre 2030 tomberait pendant des vacances ou serait un jour férié. Jake avait bien l’impression que le Thanksgiving canadien survenait pendant le mois d’octobre.

Il fit le tour de la pièce et compara sa réalité présente avec ce que sa vision lui avait révélé. Il y avait une douche d’urgence, installation assez commune dans les labos où l’on maniait des produits chimiques, et des casiers pour ranger le matériel, ainsi qu’un poste de travail informatisé. Dans la vision, il y avait eu un PC à la même place, mais d’un modèle très différent, bien sûr. Et juste à côté…

À côté de l’ordinateur, il avait vu un appareil de forme cubique, de cinquante centimètres de côté environ, avec deux feuilles plates parallèles qui saillaient de la partie supérieure.

— Ce boîtier qu’il y avait là, fit Jake, enfin qu’il y aura là, plutôt, tu as une idée de ce que ça peut être ?

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