Robert Sawyer - Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés.
Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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Lloyd caressa les cheveux de Michiko et il se demanda quelle était la légende inscrite sur cette tranche dans le bloc spatio-temporel.

Jake était étendu sur le dos, un bras replié derrière la tête. Pelotonnée contre lui, Carly jouait avec les poils de sa poitrine. Ils étaient nus tous les deux.

— Tu sais, dit-elle, nous avons une chance de vivre quelque chose de vraiment merveilleux.

— Ah oui ?

— Combien de couples ont ça, aujourd’hui ? La garantie qu’ils seront toujours ensemble dans vingt ans ! Et pas simplement ensemble, mais toujours passionnément…

Elle ne termina pas sa phrase. C’était une chose de discuter du futur, c’en était une autre, apparemment, de prononcer prématurément le mot « amoureux ».

Ils restèrent silencieux un moment.

— Il n’y a personne d’autre, hein ? demanda-t-elle d’une petite voix. À Genève ?

Jake secoua la tête négativement et ses cheveux roux frottèrent contre l’oreiller.

— Non, dit-il, puis il déglutit et rassembla tout son courage. Mais il y a quelqu’un d’autre ici, non ? Ton petit ami… Bob.

Carly exhala lentement.

— Je suis désolée, dit-elle. Je sais qu’un mensonge est une très mauvaise manière d’entamer une relation. Je… écoute, je ne savais rien de toi. Et les physiciens sont de vrais boucs en rut. Je ne plaisante pas, c’est la vérité. Au point que je porte souvent une vieille alliance quand je vais à des conférences. Il n’y a pas de Bob. Je l’ai inventé uniquement pour avoir une porte de sortie, tu comprends, si la situation n’avait pas évolué dans le bon sens.

Jake ne savait pas s’il devait se vexer ou pas. Une fois, il avait seize ans, peut-être dix-sept, il avait bavardé avec la petite amie de son cousin Howie, juste devant la maison de ce dernier. C’était une nuit de juillet claire et il y avait un tas de gens alentour. Ils se régalaient d’un barbecue dans le jardin, derrière la maison. Elle avait engagé la conversation avec lui après avoir remarqué qu’il observait les étoiles. Elle n’en connaissait aucune par son nom et il l’avait impressionnée en lui désignant Polaris, puis Vega, Deneb et Altaïr qui formaient le Triangle des nuits d’été. Il voulait lui montrer Cassiopée, mais celle-ci était difficile à voir à cause des arbres qui s’élevaient derrière la maison. Et pourtant il tenait à ce qu’elle l’admire, ce grand W dans le ciel, une des constellations les plus faciles à repérer une fois que vous saviez où la chercher. C’est pourquoi il lui avait proposé de traverser la rue avec lui, pour apercevoir Cassiopée de l’autre côté. C’était une petite rue de banlieue, sans circulation à cette heure du soir, avec des maisons aux fenêtres éclairées et précédées de pelouses soigneusement entretenues.

Elle l’avait regardé dans les yeux et avait dit :

— Non.

Pendant une demi-seconde, il n’avait pas saisi. Puis tout était devenu clair : elle craignait qu’il essaie de la culbuter derrière un buisson. Les émotions avaient déferlé en lui : la vexation de ce qu’elle suggérait — il était le cousin d’Howie, quand même ! — et une tristesse diffuse devant l’attitude que devait avoir une femme, toujours sur ses gardes, toujours apeurée, toujours à chercher comment fuir.

Jake avait fait la moue et s’était éloigné, trop abasourdi pour trouver quelque chose à dire. Les nuages avaient envahi le ciel peu après et caché les étoiles.

— Ah, fit-il à l’attention de Carly, parce qu’il n’avait pas d’autre commentaire sur son mensonge au sujet de Bob.

Elle se colla un peu plus contre lui.

— Désolée. Une femme doit se montrer prudente.

Il n’avait pas songé à vivre avec elle, mais… quel cadeau ! Elle était là, une femme belle, intelligente, qui travaillait dans la même branche que lui, et ils partageaient l’assurance qu’ils seraient toujours ensemble et heureux dans plus de vingt ans.

— À quelle heure tu commences demain, au boulot ? demanda-t-il.

— Je pensais à me faire porter pâle, répondit Carly.

Il se dressa sur un coude et se tourna vers elle.

Dimitrios Procopides était assis sur le canapé encombré de choses diverses, et il regardait le mur en face de lui. Il y pensait depuis la visite de son frère, deux jours plus tôt. Que des milliers, peut-être même des millions de personnes soient en train d’envisager la même chose ne la lui rendait pas plus facile.

Ce serait tellement simple à faire : il avait acheté les somnifères à la pharmacie et il n’avait eu aucun mal à trouver sur Internet les renseignements quant à la dose exacte de ce produit à ingérer pour arriver au résultat voulu. Pour quelqu’un de soixante-quinze kilos, comme lui, dix-sept cachets suffiraient peut-être, et vingt-deux certainement, mais trente provoqueraient probablement des vomissements et l’échec de la manoeuvre.

Oui, il pouvait réussir. Et ce serait sans douleur : il tomberait simplement dans un profond sommeil dont il ne ressortirait jamais.

Mais c’était une situation sans issue, comme dans Catch-22, un des rares romans américains qui l’aient introduit à ce concept. En se suicidant — il n’avait pas peur du mot — il prouverait que son futur n’était pas fixé. Après tout, dans sa vision, mais aussi dans celle du patron de restaurant, il était toujours vivant dans vingt et un ans. Donc, s’il se tuait aujourd’hui — s’il avalait ces cachets tout de suite— il démontrerait de façon concluante que son futur n’était pas immuable. Mais ce serait une victoire à la Pyrrhus, avec un coût exorbitant. Car s’il pouvait effectivement se suicider, alors l’avenir qui le déprimait tant n’était pas inévitable. Mais bien sûr il ne serait plus là pour poursuivre son rêve.

Il existait peut-être des façons moins radicales de mettre à l’épreuve la réalité de cet avenir. Il pouvait s’arracher un œil, se couper un bras, se faire tatouer la joue, toute chose qui rendrait son apparence différente de ce que les autres avaient vu de lui dans leurs visions.

Mais non. Ça ne marcherait pas.

Ça ne marcherait pas parce que la permanence de ces altérations n’était pas certaine. On pouvait faire enlever un tatouage, fixer une prothèse à la place d’un bras et placer un œil de verre dans une orbite vide.

À la réflexion, pour l’œil de verre, non. Dans sa propre vision de ce maudit restaurant, il avait une vue normale, stéréoscopique. Donc se rendre borgne constituerait un test probant pour savoir si le futur était immuable.

Oui, mais on progressait tous les jours dans le domaine des prothèses et de la génétique. Qui pouvait affirmer que dans vingt ans on ne serait pas capable de lui cloner un nouvel œil, ou un nouveau bras ? Et qui pouvait affirmer qu’il refuserait une chance d’annuler le handicap qu’il se serait infligé dans l’impétuosité extrémiste de la jeunesse ?

Son frère Théo voulait à toute force croire que le futur n’était pas déterminé. Mais le partenaire de Théo — ce grand type, le Canadien… ah, oui, Simcoe — disait exactement le contraire. Dim l’avait vu à la télé, quand il expliquait que le futur était déjà « gravé dans le marbre ».

Et si le futur était bien gravé dans le marbre, ou la pierre, si Dim devait ne jamais réussir comme écrivain, alors il ne voulait pas continuer. Les mots étaient son seul amour, sa seule passion et, pour être honnête, son seul talent. Il était nul en maths — il avait beaucoup souffert de passer dans les mêmes écoles après Théo, avec ces professeurs qui l’espéraient aussi doué que son frère ! — mauvais en sport, il chantait comme une casserole, ne savait pas dessiner et l’informatique restait pour lui un mystère.

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