Robert Sawyer - Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés.
Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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Il était agréable de pouvoir parler de nouveau le grec. Théo en avait assez du français et de l’anglais.

— Comment tu vas ? demanda-t-il. Et l’école ?

— L’université, tu veux dire, corrigea Dim.

Théo acquiesça. Il avait toujours fait référence à ses études supérieures en employant le terme d’» université », mais pour son frère, qui suivait une voie artistique, c’était toujours l’école. Peut-être l’affront implicite n’était-il pas une simple erreur. Huit ans les séparaient, un écart assez grand, mais pas suffisant pour assurer l’absence de rivalité entre frères.

— Excuse-moi : comment ça se passe, à l’université ?

— Ça va, fit Dim en le regardant droit dans les yeux. Un de mes professeurs est mort pendant le Flashforward et un de mes meilleurs amis a dû partir pour s’occuper de sa famille parce que ses parents ont été blessés.

Il n’y avait rien à dire.

— Désolé. C’était totalement inattendu.

Dim détourna la tête.

— Tu as déjà vu papa et maman ?

— Non, pas encore. Plus tard.

— Ça été dur pour eux, tu sais. Tous leurs voisins savent que tu travailles au CERN… Papa n’arrêtait pas de dire : « Mon fils le scientifique », « Mon fils le nouvel Einstein ». Il ne le dit plus. Ils ont dû supporter la colère des gens qui ont perdu quelqu’un.

— Désolé, dit Théo une fois de plus.

Il laissa son regard errer sur le champ de bataille qu’était la pièce, à la recherche de quelque chose qui lui permettrait de changer de sujet.

— Tu veux un verre ? proposa Dimitrios. Bière ? Eau minérale ?

— Non, merci.

Son frère ne dit rien pendant un moment. Il passa dans le salon et Théo le suivit. Dim s’assit sur le canapé après avoir posé papiers et vêtements sur la moquette, pour libérer un peu de place. Théo trouva un fauteuil épargné par le désordre et s’y installa.

— Tu as bousillé ma vie, déclara Dim, dont les yeux passèrent sur son frère presque sans s’arrêter. Je veux que tu le saches.

Théo avait soudain du mal à respirer.

— Comment ?

— Ces… ces visions. Bordel, Théo, tu sais à quel point il est difficile d’affronter le clavier chaque jour ? Tu sais comme il est facile de se laisser aller au découragement ?

— Mais tu es un écrivain génial, Dim. J’ai lu ce que tu écris. La façon dont tu manies la langue est superbe. Ce texte que tu as fait sur l’été que tu as passé en Crête… tu rends parfaitement Cnossos.

— Ça n’a pas d’importance. Rien de tout ça n’a d’importance. Tu ne vois donc pas ? Dans vingt et un ans, je ne serai pas célèbre. Je n’aurai pas réussi. Dans vingt et un ans, je travaillerai dans un restaurant et je servirai des souvlaki et du tzatziki aux touristes.

— Peut-être que c’était un rêve… Peut-être que tu rêvais, en 2030.

— Non. J’ai trouvé le restaurant, il est près de la tour des Vents. J’ai rencontré le patron : c’est le même type que dans vingt et un ans. Il m’a reconnu d’après sa vision et je l’ai reconnu d’après la mienne.

Théo tenta de l’amadouer :

— Beaucoup d’écrivains ne gagnent pas leur vie avec leur plume. Tu le sais.

— Mais combien persévéreraient, année après année, s’ils ne pensaient pas qu’un jour, peut-être pas demain, peut-être pas l’année prochaine, mais un jour, ils allaient percer ? Qu’ils atteindraient leur but ?

— Je ne sais pas. Je ne me suis jamais posé cette question.

— C’est le rêve qui pousse les artistes à continuer. Combien d’acteurs baissent les bras, aujourd’hui, en ce moment même, parce que leurs visions leur ont démontré que ça ne marcherait jamais pour eux ? Combien de peintres dans les rues de Paris ont mis leur palette dans la première poubelle parce qu’ils savent que dans plus de vingt ans ils seront toujours inconnus ? Combien de groupes de rock qui répétaient dans le garage des parents se sont sabordés ? Tu as enlevé le rêve à des millions d’entre nous. Certaines personnes ont eu de la chance : elles dormaient, dans le futur. Et parce qu’elles dormaient au moment de la vision, leurs vrais rêves n’ont pas été brisés.

— Je… je n’avais pas vu les choses sous cet angle.

— Bien sûr ! Tu es tellement obsédé par la découverte de ton assassin que tu ne vois plus rien d’autre. Mais j’ai une grande nouvelle pour toi, Théo. Tu n’es pas le seul à être mort en 2030. Je suis mort, moi aussi — un serveur dans un restaurant pour touristes ! Je suis mort, oui, ainsi que des millions d’autres. Et c’est toi qui les as tués : tu as tué leurs espoirs, leurs rêves, leur futur.

Chapitre 18

Jour 8 : mardi 28 avril 2009

Jake et Carly Tompkins auraient pu se rencontrer au TRIUMF, mais ils décidèrent d’un autre endroit que le labo canadien et lui préférèrent une grande librairie de la chaîne Chapters à Burnaby, dans la banlieue de Vancouver. Celle-ci consacrait encore la moitié de sa surface aux livres préimprimés : des succès de Stephen King, John Grisham et Coyote Rolf. Mais le reste du magasin était occupé par les copies de titres qui pouvaient être imprimés à la demande. Il fallait environ un quart d’heure pour produire un exemplaire de n’importe quel livre, en édition de poche ou reliée. Les éditions grand format étaient disponibles aussi, ainsi que les traductions par ordinateur dans vingt-quatre langues différentes, avec un délai d’attente de quelques minutes supplémentaires. Et aucun titre n’était jamais en rupture de stock.

Dans un exemple brillant de préadaptation à l’évolution, les grandes librairies incluaient des cafés depuis déjà vingt ans, ce qui offrait aux clients l’endroit parfait où passer le temps en attendant que leurs livres soient imprimés. Jake arriva au Chapters en avance, entra dans le Starbucks intégré au magasin, commanda un grand Sumatra décaféiné et alla s’asseoir dans un coin.

Carly arriva avec dix minutes de retard sur l’heure convenue. Elle portait un trench-coat London Fog dont la ceinture bien serrée mettait en valeur la finesse de sa taille, un pantalon bleu et allait en chaussures à talons plats. Jake se leva pour l’accueillir. Alors qu’il s’approchait, il eut la surprise de constater qu’elle n’était pas aussi jolie que dans son souvenir.

Mais c’était bien elle, aucun doute. Ils se dévisagèrent un moment, lui se demandant comment il convenait de saluer quelqu’un avec qui vous saviez que vous feriez l’amour un jour. Elle devait se poser la même question. Mais ils se connaissaient déjà et en maintes occasions il avait rencontré des gens moins proches avec qui il avait échangé une bise sur la joue, spécialement en France, bien sûr… Carly décida pour lui et tendit sa main droite. Il réussit à sourire et la serra. Elle avait la poigne ferme et la peau fraîche au toucher.

Une employée du Chapters vint prendre la commande de la jeune femme. Jake se souvenait de l’époque où les Starbucks n’offraient que le service au comptoir, mais de toute façon quelqu’un devait bien vous apporter vos livres une fois qu’ils étaient imprimés. Carly choisit un grand Ethiopia Sidamo.

Elle ouvrit son sac à main et y chercha son portefeuille. Jake glissa un oeil à l’intérieur. Tout le café était non-fumeur, bien sûr. Dans toute l’Amérique du Nord, les restaurants l’étaient et même à Paris de telles lois entraient en vigueur. Il fut quand même soulagé de voir qu’il n’y avait pas de paquet de cigarettes dans son sac. Il ne savait pas ce qu’il aurait fait si elle avait été fumeuse.

— Eh bien, dit-elle, placide.

Jake se força à sourire. La situation était vraiment bizarre. Il savait à quoi elle ressemblait quand elle était nue. Dans plus de vingt ans, évidemment. Elle avait à peu près son âge, vingt-deux ou vingt-trois ans. Elle aurait donc franchi le cap de la quarantaine et elle serait encore très appétissante, pas du tout décatie. Et pourtant…

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