Robert Sawyer - Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés.
Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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— Une simulation de dix puissance dix puissance six êtres humains ? fit Lloyd. Allons !

— Tout découle du fait que tu as des aptitudes de traitement de l’information essentiellement infinies, dit Michiko. Il peut y avoir des tas d’humains possibles, mais leur nombre est un nombre fini.

A peine fini.

Il existe aussi un nombre fini d’états possibles de la mémoire. Avec une capacité de stockage suffisante, non seulement tu pourrais reproduire n’importe quel être humain, mais aussi tous les souvenirs possibles que chacun d’entre eux pourrait avoir.

— Mais il faudrait un humain simulé pour chaque état possible de la mémoire, dit Lloyd. Un dans lequel j’ai mangé une pizza hier soir ; ou au minimum qui se souvient d’avoir fait ça. Un autre dans lequel j’ai mangé un hamburger. Et cetera, et cetera, adnauseum.

— Exactement. Mais Tipler dit que tu pourrais reproduire tous les humains qui pourraient jamais exister et tous les souvenirs possibles qu’ils pourraient jamais avoir, dans dix puissance dix puissance vingt-trois différents exemplaires.

— Dix puissance dix puissance…

— Dix puissance dix puissance vingt-trois.

— C’est de la démence, dit Lloyd.

— C’est une quantité finie. Et tout pourrait être reproduit sur un ordinateur suffisamment perfectionné.

— Mais pourquoi quelqu’un ferait-il ça ?

— Eh bien, Tipler dit que le point Oméga nous aime et que…

— Nous aime ?

Tu devrais réellement lire son bouquin. Il rend sa théorie beaucoup plus raisonnable que je sais le faire.

— Il a foutrement intérêt, fit Lloyd, pince-sans-rire.

— Et souviens-toi que l’écoulement du temps se ralentit à mesure que l’univers approche de la fin, s’il doit finir par s’effondrer dans un Big Crunch…

— La plupart des études indiquent que ça ne se produira pas, tu sais. Il n’y a pas assez de masse, même si l’on prend en compte la matière noire, pour clore l’univers.

— Mais s’il s’effondre bien, le temps sera tellement prolongé que l’univers semblera prendre une éternité pour le faire. Et ça signifie que les humains ressuscités sembleront vivre éternellement. Ils seront immortels.

— Oh, allons donc. Un jour, si j’ai de la chance, je décrocherai peut-être le Nobel. Mais c’est à peu près ce qui se rapproche le plus de l’immortalité qu’on puisse espérer.

— Pas selon Tipler, dit Michiko.

— Et tu gobes sa théorie ?

— Pas dans son intégralité. Mais même si tu mets de côté les sous-entendus religieux, ne pourrais-tu envisager un futur très, très lointain dans lequel… je ne sais pas, un étudiant qui s’ennuie en cours décide de simuler tous les humains possibles et tous les états de mémoire possibles ?

— Je suppose. Peut-être.

— En fait, il n’a pas à simuler tous les états possibles. Il pourrait en simuler un seul, pris au hasard.

— Oh, je vois. Et tu vas me dire que ce dont nous avons fait l’expérience — les visions — ne sont pas le futur réel dans vingt et un ans, mais plutôt qu’elles viennent d’une expérience scientifique menée dans ce lointain futur. Une simulation, un enregistrement possible. Un seul parmi les futurs infinis… excuse-moi : parmi les futurs presque infinis.

— Exactement !

Lloyd eut une moue ouvertement sceptique.

— C’est très difficile à avaler.

— Ça l’est réellement ? Est-ce plus difficile à avaler que l’idée que nous avons entrevu notre futur, et que ce futur est immuable, que même le fait de le connaître à l’avance ne suffira pas à nous permettre d’empêcher ce futur de se réaliser ? Enfin, voyons ! Si dans ta vision tu te vois en Mongolie dans vingt et un ans, pour annuler la réalité de cette vision il suffit de ne pas te rendre en Mongolie. Tu ne prédis quand même pas que tu seras obligé d’aller là-bas, contre ton gré ? Tu as sûrement un peu de volonté.

Lloyd fournissait de gros efforts pour conserver son calme. Il était habitué aux débats scientifiques houleux avec d’autres personnes, mais pas avec Michiko. Même un débat intellectuel avait une dimension personnelle.

— Si la vision te situe en Mongolie, tu finiras par te retrouver là. Oh, tu peux tout à fait avoir la ferme intention de ne pas t’y rendre, mais ça arrivera, et sur le moment ça te paraîtra très naturel. Tu le sais aussi bien que moi, les êtres humains sont très peu doués pour la réalisation de leurs désirs. Tu peux faire aujourd’hui le serment que tu vas te mettre au régime et avoir l’intention de le continuer dans un mois, mais, curieusement et sans que tu aies l’impression de n’avoir aucun libre arbitre, tu peux très bien te retrouver à ne plus faire ce régime dans un mois.

Michiko prit un air soucieux.

— Tu penses que je devrais faire un régime ? (Mais elle sourit.) Je plaisante.

— Mais tu comprends ce que je veux dire. Il n’y a aucune preuve, même à court terme, que nous puissions éviter les choses par un simple acte de volonté. Alors pourquoi devrions-nous penser que dans plusieurs décennies nous aurons plus de détermination personnelle ?

— Parce qu’il le faut, répondit Michiko avec sérieux. Parce que si nous ne le faisons pas, il n’y a pas moyen de nous en sortir. (Elle chercha à aimanter son regard.) Tu ne vois donc pas ? Il faut que Tipler ait raison. Et s’il se trompe, il doit y avoir une autre explication. Ce futur ne peut pas être notre futur.

Lloyd soupira. Il l’aimait, oui, mais… bon sang, bon sang, bon sang. Il se rendit compte qu’il secouait la tête en signe de négation.

— Je ne veux pas plus que toi de ce futur.

— Alors ne le laisse pas arriver, dit Michiko en lui prenant la et en entrelaçant leurs doigts. Ne le laisse pas arriver.

— Allô ?

Une voix féminine au timbre agréable.

Chapitre 17

— Hem, bonjour, c’est… c’est le docteur Tompkins ?

— Elle-même.

— Ah. Ici, c’est… c’est Jake Horowitz. Vous savez, du CERN ?

Jake ne savait pas trop à quoi il s’était attendu. De l’affection ? Du soulagement parce qu’il prenait contact ? De l’étonnement ? Mais aucune de ces émotions n’habitait la voix de Carly quand elle parla :

— Oui ? dit-elle d’un ton égal.

C’était tout : juste « oui ? »

Il sentit son cœur se serrer. Peut-être qu’il devrait raccrocher, lâcher ce foutu téléphone. Ça ne changerait rien. Si Lloyd avait raison, ils étaient destinés à se retrouver ensemble. Mais il ne put se résoudre à cette petite lâcheté.

— Je… je suis désolé de vous déranger, bredouilla-t-il.

Il n’avait jamais été très doué pour téléphoner aux femmes. Et, à la réflexion, il n’en avait pas appelé — pas de cette façon — depuis le lycée, depuis ce jour où il avait rassemblé assez de courage pour contacter Julie Cohan et lui proposer de sortir avec lui. Il lui avait fallu des jours de préparation et il se remémorait encore le tremblement de son index quand il avait composé le numéro sur le téléphone, dans le sous-sol de la maison parentale. Il entendait son frère aîné qui se déplaçait au-dessus de sa tête et chacun de ses pas pesants faisait craquer le plancher. Il avait été terrifié à l’éventualité que David descende alors qu’il était en communication.

C’était le père de Julie qui avait décroché et qui ensuite avait crié à sa fille de prendre l’appel sur un autre poste. Il n’avait pas jugé utile de couvrir le microphone de sa main et Jake avait noté qu’il parlait avec une certaine rudesse à la jeune fille. Pas du tout comme lui l’aurait fait. Et puis elle avait obéi, son père avait raccroché et elle avait dit, de sa voix merveilleuse :

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