Robert Sawyer - Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés.
Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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Ils dînèrent tôt. Lloyd prépara les côtes d’agneau qu’il avait dans le frigo. Pendant ce temps Michiko, qui visiblement voulait faire quelque chose — n’importe quoi — pour s’occuper 1 esprit, entreprit de ranger l’appartement.

Alors qu’ils concluaient le repas par un thé pour elle et un café pour lui, la question qu’il redoutait lui fut enfin posée.

— Qu’as-tu vu ? demanda Michiko.

Il ouvrit la bouche pour répondre, la referma.

— Oh, allez, dit Michiko, en décryptant évidemment son expression. Ça ne pouvait pas être moche à ce point.

— Ça l’était, fit-il.

— Qu’as-tu vu ? insista-t-elle.

Il ferma les yeux.

— Je… j’étais avec une autre femme.

Elle cligna plusieurs fois des paupières, très vite. D’une voix très froide elle dit enfin :

— Tu me trompais ?

— Non… Non.

— Alors quoi ?

— J’étais… Mon Dieu, je suis tellement désolé… J’étais marié à une autre femme.

— Comment sais-tu que vous étiez mariés ?

— Nous étions ensemble au lit. Nous portions la même alliance. Et nous nous trouvions dans un cottage, en Nouvelle-Angleterre.

— C’était peut-être chez elle.

— Non. J’ai reconnu certains de mes meubles.

— Tu étais marié avec quelqu’un d’autre…, répéta-t-elle comme si elle s’efforçait de se faire à ce concept.

Elle avait subi un tel choc récemment que, peut-être, elle n’avait pas pour l’instant la capacité intellectuelle d’en accepter un autre.

Lloyd hocha lentement la tête.

— Nous… Je veux dire : toi et moi, nous avons dû divorcer. Ou alors…

— Ou alors ?

— Eh bien, ou alors nous ne nous sommes jamais mariés.

— Tu ne m’aimes plus ? demanda-t-elle.

— Si, bien sûr. Bien sûr, je t’aime. Mais… Écoute, je ne voulais pas avoir cette vision. Elle ne m’a pas du tout plu. Tu te souviens de ce que nous avons dit, à propos de nos serments de mariage ? Quand nous avons discuté pour décider si nous garderions ou non la formule « Jusqu’à ce que la mort nous sépare » ? Tu as affirmé que c’était démodé et que plus personne ne le disait. Et, bon, toi tu as déjà été mariée. Moi, j’étais d’avis qu’on garde la phrase. C’était ce que je voulais. Je voulais un mariage qui dure éternellement. Pas comme celui de mes parents… et pas comme ton premier.

— Tu étais en Nouvelle-Angleterre, dit Michiko, qui s’efforçait toujours de comprendre. Et moi… j’étais à Kyoto.

— Avec une fillette, précisa Lloyd.

Il se tut, parce qu’il ne savait trop comment formuler la question qui l’obsédait. Mais quand il le fit, ce fut sans regarder Michiko.

— À quoi ressemblait-elle ?

— Elle avait de longs cheveux noirs, dit Michiko.

— Et… ?

Elle détourna les yeux à son tour.

— Et des traits asiatiques. Elle paraissait japonaise… Mais ça ne veut rien dire : il arrive souvent que les enfants de couples mixtes ressemblent beaucoup plus à un parent qu’à l’autre.

Lloyd sentit son coeur se serrer.

— Je pensais que nous étions faits l’un pour l’autre, dit-il à mi-voix. Je pensais…

Il ne termina pas. Il était incapable d’articuler « Je pensais que nous étions des âmes soeurs ». Un picotement avait envahi ses yeux. Apparemment, le même phénomène affectait Michiko. Elle les frotta du dos de ses mains.

— Je t’aime, Lloyd, dit-elle.

— Moi aussi, je t’aime, mais…

— Oui, fit-elle. Mais…

Il tendit le bras et toucha sa main, qu’elle avait reposée sur la table. Elle agrippa ses doigts. Ils restèrent assis sans parler, pendant un très long moment.

Théo demeura assis quelques minutes dans sa voiture, devant le domicile des Drescher, pour réfléchir. Il avait été abattu avec un Glock 9 mm. D’après les séries télévisées qu’il avait pu voir, il était presque certain que le Glock était un pistolet semi-automatique très prisé des forces de police un peu partout dans le monde. Mais les balles étant américaines, peut-être un Américain avait-il pressé la détente. Bien sûr, Théo n’avait sans doute pas encore rencontré celui qui un jour voudrait le voir mort. Il était probable qu’entre son cercle actuel d’amis, de connaissances et de collègues, et celui qu’il aurait dans vingt ans, il y aurait peu de doublons.

Quoi qu’il en soit, il connaissait déjà beaucoup d’Américains.

Mais aucun n’était vraiment proche de lui. À l’exception de Lloyd Simcoe.

Bon, Lloyd n’était pas un véritable Américain. Il était né au Canada et les Canadiens n’aimaient pas les armes à feu. Ils n’avaient pas de deuxième amendement à leur Constitution, ni aucune de ces foutues lois qui faisaient croire aux Américains qu’ils pouvaient se balader avec un flingue dans la poche.

Mais Lloyd avait vécu aux États-Unis pendant dix-sept ans avant de venir au CERN, d’abord à Harvard en tant qu’expérimentateur sur le Tevatron de Fermilab, près de Chicago. Et, selon son propre aveu, il vivrait de nouveau aux États-Unis au moment des visions. Il aurait pu aisément se procurer une arme.

Mais non… Lloyd avait un alibi. Il se trouvait en Nouvelle-Angleterre quand Théo se faisait descendre.

Oui, mais…

Mais Théo était/serait tué le 21 octobre et la vision de Lloyd, comme toutes les autres, concernait le 23 octobre.

Lloyd lui avait raconté sa vision et il avait précisé qu’il n’en avait pas encore parlé à Michiko, mais Théo avait insisté et son ami avait fini par céder, même s’il avait fait jurer le secret au Grec. D’après lui, dans sa vision il faisait l’amour avec une femme âgée, laquelle devait être son épouse dans le futur.

Les gens âgés ne faisaient certainement pas l’amour très souvent, se dit Théo. Il était même probable qu’ils réservent leurs ébats pour des occasions particulières. Comme lorsque l’un des d’eux revenait après une longue absence. Le vol entre la Nouvelle-Angleterre et la Suisse ne prenait que six heures aujourd’hui. Dans vingt ans, il pourrait bien être encore moins long.

Non, Lloyd pouvait très bien s’être trouvé au CERN le lundi et chez lui, dans le New Hampshire par exemple, le mercredi. Même si Théo ne voyait aucune raison suffisante pour que son collègue et ami veuille le tuer.

Sauf que, bien sûr, en 2030, Théo, et non Lloyd, était directeur de ce qui semblait bien être un accélérateur de particules très avancé au CERN : le Collisionneur tachyon-tardyon. La jalousie professionnelle et académique en avait déjà poussé plus d’un au meurtre…

Et puis il y avait le fait que Lloyd et Michiko ne seraient plus ensemble. En toute franchise, Théo n’était pas indifférent à la beauté de la Japonaise. Quel homme normalement constitué y serait resté insensible ? Elle était splendide, intelligente, chaleureuse et drôle. Et, hem, elle était d’un âge plus proche du sien que de celui de Lloyd. Se pouvait-il qu’il ait joué un rôle dans leur rupture ?

Tout comme il avait poussé Lloyd à lui faire partager sa vision, il avait poussé Michiko à lui révéler la sienne. Il était avide de ce que tous les autres avaient eu la chance d’expérimenter. Dans la vision de Michiko, elle se trouvait à Kyoto, peut-être, comme elle l’avait dit, pour rendre visite à son oncle en compagnie de sa fille. Lloyd aurait-il attendu qu’elle soit temporairement loin de Genève pour régler ses comptes avec Théo ?

Le Grec s’en voulait de seulement échafauder ces hypothèses. Lloyd avait été son mentor, il le traitait maintenant comme son partenaire, d’égal à égal. Ils avaient toujours parlé de partager le prix Nobel. Mais…

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