Robert Sawyer - Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience.
Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard.
Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés.
Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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* * *

Le Comité d’études scientifiques des prétendus phénomènes paranormaux a publié un communiqué de presse pour souligner qu’il n’y a aucune raison d’invoquer des causes paranormales au Flashforward, malgré le manque d’explications pour ce phénomène.

* * *

Les Mutuelles européennes, la plus importante société d’assurances de l’Union européenne, se sont déclarées en faillite.

L’heure était venue, et plus tôt qu’ils l’avaient pensé. Le choc éprouvé la veille avait déclenché le travail de Marie-Claire Béranger. Gaston conduisit son épouse à l’hôpital. Ils habitaient à Genève, mais il était important d’un point de vue émotionnel pour tous les deux que leur fils naisse sur le sol français.

En sa qualité de directeur général du CERN, Gaston touchait un salaire confortable et Marie-Claire, avocate, gagnait bien sa vie, elle aussi. Néanmoins, il était rassurant de savoir que sans considération de leurs revenus, Marie-Claire aurait de toute façon eu toute l’attention médicale nécessaire pendant sa grossesse. Gaston avait entendu dire qu’aux États-Unis nombre de femmes enceintes ne voyaient un médecin que le jour de l’accouchement. Dans ces conditions, on ne pouvait s’étonner que le taux de mortalité infantile y soit plusieurs fois supérieur à celui qu’on connaissait en Suisse ou en France. Non, ils entendaient donner le meilleur à leur fils. Gaston savait que ce serait un garçon, et pas uniquement par la vision. Marie-Claire avait quarante-deux ans et leur médecin traitant avait recommandé une série de sonagrammes pendant la grossesse. Ils avaient très clairement vu le sexe de l’enfant à naître.

Bien sûr, Gaston n’avait pu cacher le contenu de sa vision à sa femme. Il n’était pas du genre à avoir des secrets pour elle, de toute façon, et dans ce cas précis c’était impossible. Elle avait eu une vision qui correspondait — la même altercation avec Marc, mais de son point de vue à elle. Gaston était heureux que Lloyd Simcoe ait réussi à prouver le synchronisme des visions en parlant à son étudiant et à cette femme au Canada. Gaston comme sa femme s’étaient juré de garder le silence sur ce qu’ils avaient vu du futur.

Ils avaient cependant abordé certaines questions, quand bien même ils avaient tous deux participé à la même scène. Elle lui avait demandé de la décrire, pour savoir à quoi elle ressemblerait dans vingt ans. Gaston avait glosé sur certains détails, son surpoids entre autres. Pendant des mois elle s’était plainte du changement de son tour de taille à cause de la grossesse et elle était désormais déterminée à retrouver sa ligne au plus vite.

De son côté, Gaston avait été surpris d’apprendre d’elle qu’en 2030 il porterait la barbe. Il n’en avait jamais eu dans sa jeunesse et maintenant que ses moustaches grisonnaient il avait pensé qu’il n’en aurait jamais. Mais elle l’avait rassuré sur ses cheveux : pas de calvitie galopante. Si c’était la vérité, un mensonge pour le rassurer ou la preuve qu’on saurait bientôt lutter efficacement contre la calvitie, il l’ignorait.

L’hôpital était pris d’assaut par les patients, dont beaucoup sur des chariots dans les couloirs. Selon toute vraisemblance, la plupart étaient là depuis l’événement de la veille. Cependant, les blessures avaient en grande majorité été instantanément fatales, ce qui excluait tout passage à l’hôpital, ou s’étaient limitées à des fractures et à des brûlures. Comparativement, assez peu de personnes avaient été admises. Et, par chance, le service obstétrique était à peine plus sollicité qu’à l’accoutumée. Marie-Claire y fut conduite dans un fauteuil roulant poussé par une infirmière. Gaston marchait à côté de sa femme, sans lui lâcher la main.

Béranger était physicien, bien sûr — ou du moins, il l’avait été, car ses diverses responsabilités administratives l’avaient tenu loin de toute recherche depuis plus de douze ans. Il n’avait aucune idée sur la nature exacte de ce qui avait déclenché les visions. Oh, elles avaient certainement un lien avec l’expérience du LHC, la coïncidence temporelle était trop évidente pour être ignorée. Mais quelle que soit la cause des visions et malgré le caractère déplaisant de la sienne, il ne la regrettait pas. Il l’avait prise comme une mise en garde, une incitation à se réveiller, un présage. Et il avait l’intention d’en tenir compte : il ne laisserait pas la situation dégénérer pour en arriver à ce stade. Il serait un bon père et passerait beaucoup de temps avec son fils.

Il serra un peu plus fort la main de sa femme.

Ils entrèrent dans la salle de travail.

C’était une belle maison, spacieuse et, de par sa proximité avec le lac, sans aucun doute onéreuse. Ses lignes extérieures évoquaient celles d’un chalet, mais ce n’était manifestement qu’un simulacre : les logements dans la Genève cosmopolite étaient aussi éloignés des chalets suisses que Manhattan des fermes. Théo sonna à la porte et attendit qu’on ouvre, mains dans les poches.

— Vous devez être le monsieur du CERN, dit la femme.

Bien que Genève soit située dans la partie francophone de la Suisse, la femme parlait avec un fort accent allemand. Siège de nombreuses organisations internationales, Genève attirait des gens venus des quatre coins du monde.

— C’est exact, dit Théo.

Il faillit ajouter la formule « Frau Drescher ». Elle avait environ quarante-cinq ans, était mince, très jolie, avec des cheveux d’un blond qu’il devinait naturel.

— Je m’appelle Théo Procopides. Je vous remercie de me recevoir.

Frau Drescher haussa très légèrement ses épaules menues.

— Je n’aurais pas accepté de le faire, en temps normal, bien sûr : un inconnu qui vous téléphone pour vous voir… Mais ces deux derniers jours ont été tellement étranges.

— En effet, approuva-t-il. Herr Drescher est-il là ?

— Il n’est pas encore rentré. Son travail le retient parfois jusqu’à une heure assez avancée.

Théo eut un sourire indulgent.

— Je l’imagine aisément. Le métier de policier doit être très exigeant.

La femme fronça les sourcils.

— Le métier de policier ? Vous croyez que c’est celui de mon mari ?

— Il est officier de police, non ?

— Helmut ? Il vend des chaussures. Il a un magasin rue du Rhône.

Bien sûr les gens pouvaient changer de carrière, en vingt ans, mais passer de vendeur de chaussures à inspecteur de police ? La chose lui semblait très improbable. Par ailleurs, les vitrines luxueuses de la rue du Rhône coûtaient une petite fortune. Théo lui-même ne pouvait s’offrir mieux que du lèche-vitrine quand il passait par là. Après avoir possédé un tel magasin, une personne qui deviendrait policier verrait ses revenus gravement amputés.

— Toutes mes excuses. J’ai simplement supposé… Votre mari est le seul Helmut Drescher dans l’annuaire de Genève, vous comprenez. Connaîtriez-vous une autre personne qui porte le même nom ?

— Non, à moins que vous fassiez allusion à mon fils.

— Votre fils ?

— Nous le surnommons « Moot », mais en réalité c’est Helmut junior.

Bien sûr ! Le père tenait un magasin de chaussures et le fils était dans la police. Et tout naturellement, son numéro personnel ne figurait pas dans l’annuaire.

— Ah, excusez-moi, c’est moi qui me suis trompé. Ce doit être lui, oui. Pourriez-vous me dire comment entrer en contact avec votre fils ?

— Il est là-haut, dans sa chambre.

— Vous voulez dire qu’il habite toujours ici ?

— Bien sûr. Il n’a que sept ans…

Mentalement, Théo se donna une bonne gifle. Il avait encore du mal à s’adapter à la réalité de cet aperçu du futur et peut-être son absence de vision personnelle expliquait pourquoi il ne se faisait pas au décalage. N’empêche, il avait l’impression de se conduire comme un imbécile.

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