Robert Silverberg - Ciel brûlant de minuit

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XXIVe siècle. Effet de serre. Plus de couche d'ozone. La Terre a basculé dans les bouleversements climatiques, et le ciel brûlant de minuit ne laisse jamais filtrer la moindre fraîcheur.Tandis que Paul Carpenter remorque un iceberg monstrueux afin d'alimenter Los Angeles en eau potable, Nick Rhodes, biologiste, cherche à adapter l'humanité à une atmosphère pauvre en oxygène, pour le compte d'un conglomérat japonais. Isabelle cherche l'amour, et Jolanda le dépassement de l'art.Ils sont tous pris au piège de ce monde dégradé, de leurs vies bancales et de leurs amours furtives, aussi déboussolés que la Terre brûlante qui les porte.Et tous, ils cherchent la sortie.Dans les étoiles…
Robert Silverberg, consacré par quatre prix Hugo et cinq prix Nebula, dresse ici le tableau d'un avenir plausible, terrifiant et fascinant.

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Carpenter se débattit frénétiquement, se tortilla comme un ver, se contorsionna, laissa son corps devenir tout mou avant de bander brusquement ses muscles. Il parvint à se dégager, échappa à l’étreinte de Farkas et s’écarta avec souplesse. Il avait eu de la chance ; il savait qu’il ne pourrait probablement pas recourir une seconde fois à la même ruse.

Farkas le suivit, d’un pas très sûr, et ils s’enfoncèrent dans une obscurité encore plus profonde, où Carpenter ne distinguait presque rien de ce qui l’entourait. Il discerna vaguement les bras interminables de Farkas tendus vers lui, deux lignes sombres sur le fond de ténèbres. Du bout du pied, il explora précautionneusement le sol derrière lui, essayant de découvrir s’il s’approchait de l’abîme dont Farkas avait parlé ou si, au contraire, l’aveugle le poussait dans un cul-de-sac. Mais cela ne lui apprit rien. Il ne voyait pratiquement plus rien.

Farkas, lui, voyait.

Aussi bien derrière que devant. D’après Jolanda, sa vision aveugle lui permettait de voir à un angle de trois cent soixante degrés.

Carpenter perçut son souffle saccadé. Il sentit, sans la voir, la forme massive s’approcher de lui. Carpenter avait l’avantage d’une vitesse surhumaine, mais Farkas voyait dans le noir et il était plus grand, plus fort. Dans cette obscurité, la partie n’était pas égale.

D’un mouvement preste, Carpenter enleva son gilet de laine et le saisit délicatement, entre deux doigts Farkas s’élança pesamment vers lui. Carpenter attendit, s’arc-boutant aussi solidement que possible sur ses jambes.

Les corps se heurtèrent. Carpenter reçut un choc terrible sur la poitrine et crut que tout l’air était chassé d’un coup de ses poumons. Il eut l’impression que sa cage thoracique se disloquait.

Mais il réussit à surmonter la douleur et à rester debout. Il leva le gilet, le tenant comme un nœud coulant, et, au moment où Farkas se penchait pour porter le coup de grâce, le fit vivement glisser sur le dôme du crâne de Farkas, le tordit autour du cou, en remonta le bas qu’il fit passer dessous, l’entortilla et le noua autour de la tête de Farkas, pour en faire une sorte de cagoule. Il eut l’impression de disposer de tout le temps nécessaire pour achever ce qu’il avait à faire. En réalité, il ne lui fallut sans doute pas plus d’un dixième de seconde.

Farkas hurla. Il rugit. Il trépigna en émettant des grondements de fureur étouffés.

Voyons si sa vision aveugle fonctionne à travers une couche de laine, se dit Carpenter.

À l’évidence, non. Écumant de rage, Farkas tâtonnait dans le vide comme un cyclope aveuglé ; Carpenter, avec l’agilité et l’énergie frénétique d’un Ulysse, le poussa si violemment dans le dos au moment où il passait devant lui que Farkas fit un tour complet sur lui-même. Il trébucha, parvint à conserver son équilibre et fonça sur Carpenter avec une incroyable vélocité.

Il était rapide, mais Carpenter l’était encore plus. Cette fois encore, il esquiva la charge. Il ne distinguait presque rien dans l’obscurité, mais il sentit un souffle d’air au passage de Farkas, éructant des injures, fonçant à grandes et pesantes enjambées, les bras battant l’air comme les ailes d’un moulin.

Puis un grand cri retentit… Cri de surprise ? De rage ? D’horreur ?

Un hurlement prolongé qui s’acheva dans le silence.

Il y eut ensuite le bruit d’un choc, un bruit mat et distant.

— Farkas ? cria Carpenter.

Pas de réponse.

— Vous êtes tombé dans le trou, Farkas ? Vous vous êtes écrasé en bas ?

Pas un bruit. Le silence. Rien que le silence.

Farkas avait donc disparu. Disparu à jamais. Difficile de croire que toute cette force menaçante n’existait plus. Que cet homme étrange n’était plus. Carpenter fouilla les ténèbres du regard.

Mais il n’éprouvait aucun sentiment de triomphe au moment de la victoire, il se sentait juste désorienté et fatigué. Il savait que l’hyperdex venait d’atteindre son plein effet et qu’il allait commencer à redescendre. La montée avait été fulgurante, la descente serait affreuse.

Il sentit un vertige le saisir, d’un genre qu’il n’avait jamais éprouvé, et une nausée presque irrésistible. Tout vacillait autour de lui. Il se laissa tomber à genoux et s’agrippa à la surface rugueuse du sol invisible qui oscillait, qui palpitait, qui ondulait. Son estomac commença à se soulever, les haut-le-cœur n’en finissaient pas, et il crut qu’ils allaient le retourner comme une étoile de mer. Quand ils se calmèrent, Carpenter s’éloigna de quelques mètres en rampant et resta un long moment étendu, la joue sur le sol raboteux, sentant la triple dose d’hyperdex ravager tout son être comme un trio d’ouragans. Aucun signe de vie de Farkas ne filtrait des ténèbres. Farkas avait disparu. Farkas était mort.

Carpenter demeura longtemps étendu, plusieurs heures, peut-être. Un long moment s’écoula dans un état hallucinatoire. Puis il retrouva une conscience claire de la réalité, du moins quelque chose qui y ressemblait.

Frissonnant, tremblant, gémissant, sanglotant, il laissa se dissiper les effets de la dose massive d’hyperdex qui soumettait son système nerveux à si rude épreuve.

Il essaya de se lever, se rendit compte que c’était impossible. Il avait les jambes en caoutchouc, la tête vide, plus aucune force. Il s’allongea derechef, attendit et, au bout d’un moment, commença à se sentir un peu plus calme. Lentement, il se mit à ramper, à tâtons, pour s’assurer qu’aucun précipice ne s’ouvrait devant lui. Il finit par se rendre compte qu’il avait réussi à regagner l’endroit où la faible clarté des ampoules fournissait au moins quelques repères.

Il trouva la porte qui donnait accès à la place d’El Mirador.

— Farkas ? cria-t-il une dernière fois en se retournant, le regard perçant les ténèbres.

Rien. Rien que le silence.

Il déboucha en titubant dans la lumière de la place au sol pavé.

Carpenter n’avait aucune idée de l’heure. Pendant le corps à corps, sa montre avait été arrachée. Mais la matinée semblait déjà bien avancée. Aux terrasses des cafés entourant la place, la plupart des tables étaient pleines. Carpenter en trouva une qui restait libre et se laissa tomber sur un siège. Il sentit qu’on le regardait avec curiosité. Il se demanda s’il était très amoché, couvert d’ecchymoses, s’il était vraiment sale.

Il se sentait épuisé, hébété, abruti.

L’hyperdex lui embrasait encore le cerveau. La force d’accélération de la drogue s’était quelque peu émoussée et ses mouvements avaient retrouvé une vitesse normale, mais les pensées tourbillonnaient follement dans sa tête, à la vitesse de la lumière.

Une triple dose pouvait-elle être fatale ? Devait-il consulter un médecin ?

Un comprimé suffira dans des circonstances normales, avait dit Jolanda. Deux si elles sont exceptionnelles. Il en avait pris trois.

Il continuait de frissonner et de trembler. Il faisait des efforts pour s’empêcher de basculer, face la première, sur la table du café.

— Désirez-vous boire quelque chose, monsieur ? demanda un garçon.

La question lui sembla d’une drôlerie irrésistible. Il partit d’un immense éclat de rire. L’androïde attendit devant la table, patiemment, poliment.

— Ou quelque chose à manger, peut-être ?

— Rien, merci, se força à dire Carpenter. Rien du tout.

Sa voix lui paraissait encore indistincte, le débit trop rapide. Et il remerciait un androïde !

Le garçon s’éloigna. Carpenter essaya de se détendre. Inspiration. Expiration.

Au bout d’un moment, il lui revint à l’esprit que, dans le plan de Davidov, Farkas devait prendre contact avec le colonel Olmo, de la Guardia Civil, à 7 heures du matin, pour l’informer que des bombes avaient été dissimulées dans toute la station orbitale et que, si le Generalissimo Callaghan n’avait pas renoncé au pouvoir à midi, le satellite sauterait. Farkas avait-il transmis l’ultimatum à Olmo ?

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