Robert Silverberg - Ciel brûlant de minuit

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XXIVe siècle. Effet de serre. Plus de couche d'ozone. La Terre a basculé dans les bouleversements climatiques, et le ciel brûlant de minuit ne laisse jamais filtrer la moindre fraîcheur.Tandis que Paul Carpenter remorque un iceberg monstrueux afin d'alimenter Los Angeles en eau potable, Nick Rhodes, biologiste, cherche à adapter l'humanité à une atmosphère pauvre en oxygène, pour le compte d'un conglomérat japonais. Isabelle cherche l'amour, et Jolanda le dépassement de l'art.Ils sont tous pris au piège de ce monde dégradé, de leurs vies bancales et de leurs amours furtives, aussi déboussolés que la Terre brûlante qui les porte.Et tous, ils cherchent la sortie.Dans les étoiles…
Robert Silverberg, consacré par quatre prix Hugo et cinq prix Nebula, dresse ici le tableau d'un avenir plausible, terrifiant et fascinant.

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Pas de problème, il allait rédiger ça. Il se mit tout de suite au travail.

Un peu plus tard, pendant la pause du déjeuner de McCarthy, Carpenter se mit pour la première fois en contact avec la division remorqueurs qui l’avait engagé. On lui passa une femme du nom de Sanborn, Salariée Neuf à la Pyramide de Samurai, à Manitoba. Elle avait la voix posée, assurée d’un cadre du siège central se sachant arrivé. Quel contraste avec le lugubre et bilieux McCarthy ! songea Carpenter.

— Vous aurez un équipage exceptionnel, expliqua Sanborn, et le Tonopah Maru est un excellent navire, vraiment très moderne. Il est en ce moment à Los Angeles, en réparation au chantier naval de San Pedro, et doit reprendre la mer dans une dizaine de jours, deux semaines au plus. Ce que nous vous demandons, c’est de vous rendre à San Francisco dès que vous aurez tout réglé à Spokane, pour suivre votre programme d’instruction et attendre l’arrivée du navire. Cela vous convient-il ?

— Je me débrouillerai, répondit Carpenter.

Quelques semaines d’oisiveté rétribuée à San Francisco ? Pourquoi pas ? Il avait passé son enfance à Los Angeles, mais avait toujours eu un faible pour la cité septentrionale, plus petite, plus froide. La brise de mer, la brume, les ponts, les vieilles constructions ravissantes, la baie d’azur miroitante… Oui. Oui, cela lui ferait drôlement plaisir. Surtout après Spokane. Il connaissait des gens à San Francisco, de vieux amis, de bons amis. Ce serait vraiment chouette de les revoir.

Carpenter éprouva le sentiment grisant d’un nouveau départ, comme la caresse d’un vent frais. Bénie soit Jeanne Gabel ! Il lui devait une fière chandelle de lui avoir indiqué ce boulot. Dès sa première permission à terre, il ferait un saut à Paris et l’inviterait à dîner dans le meilleur restaurant. Dans la mesure de ses moyens, bien sûr.

L’exaltation fut de courte durée ; ces grandes bouffées d’optimisme ne durent jamais longtemps. Mais Carpenter les savourait quand elles se produisaient. Tous les moments de joie étaient bons à prendre. C’était un monde dur et les choses allaient de mal en pis.

Oui, de mal en pis. On ne pouvait le nier.

3

— Le type en question s’appelle Wu Fang-shui, dit Juanito. Il doit avoir dans les soixante-quinze ans, il est chinois et c’est à peu près tout ce que je sais, sauf qu’il y aura beaucoup d’argent pour celui qui le retrouvera. Il n’y a certainement pas tant de Chinois que ça sur Valparaiso Nuevo.

— Il ne sera plus chinois, objecta Kluge.

— Ce ne sera peut-être même plus un homme, glissa Delilah.

— J’y ai pensé, fit Juanito. Mais il devrait quand même être possible de retrouver sa trace.

— Qui vas-tu engager pour la traque ? demanda Kluge.

Juanito lui lança un long regard froid. Venant de Kluge, un professionnel chevronné et qui tenait à ce que tout le monde le sache, la question était pratiquement un affront à ses qualités de courrier.

— Je m’en chargerai moi-même, répondit Juanito.

— Toi ?

Un sourire fugace joua sur les lèvres de Kluge.

— Oui, moi-même. Pourquoi pas ?

— Jamais tu n’as traqué personne, si je ne me trompe.

— Il y a un commencement à tout, répliqua Juanito sans le quitter des yeux.

Il croyait savoir pourquoi Kluge l’asticotait de la sorte. Une certaine quantité du travail disponible sur Valparaiso Nuevo consistait à retrouver des gens qui étaient venus s’y réfugier et à vendre les renseignements à qui les pourchassait. Mais, jusqu’alors, Juanito s’était tenu à l’écart de cet aspect de la profession. Il gagnait sa vie en aidant des dinkos à entrer dans la clandestinité, pas en dénonçant des fugitifs. Une des raisons était que personne ne lui avait jamais encore fait de proposition alléchante ; une autre qu’il était lui-même le fils d’un ancien fugitif. Sept ans plus tôt, quelqu’un avait été engagé pour traquer son père ; c’est ainsi qu’il avait péri assassiné. Juanito préférait se consacrer au côté sanctuaire de la station orbitale.

Mais lui aussi était un professionnel. Son boulot consistait à fournir des services. Un point, c’est tout. S’il ne retrouvait pas, pour le compte de ce dinko aveugle, ce Farkas bizarre, le chirurgien en fuite, quelqu’un d’autre le ferait à sa place. Et Farkas était son client. Juanito sentait qu’il était important de se comporter en professionnel.

— Si j’ai des problèmes, dit-il, je pourrais sous-traiter. En attendant, je voulais juste vous mettre au courant, pour le cas où vous tomberiez sur une piste. Je paie le plein tarif. Vous savez que ça fait un joli paquet.

— Wu Fang-shui, fit Kluge. Chinois. Vieux. Je vais voir ce que je peux faire.

— Moi aussi, dit Delilah.

— Allons ! lança Juanito. Combien d’habitants y a-t-il en tout sur Valparaiso Nuevo ? Pas plus de neuf cent mille ? J’en vois une cinquantaine qui ne peuvent absolument pas être le type que je cherche. Cela réduit déjà le champ des possibilités. Ce qu’il faut, c’est continuer à le réduire. C’est tout.

En réalité, Juanito n’était pas très optimiste. Il allait naturellement faire de son mieux, mais le système instauré sur Valparaiso Nuevo visait grandement à protéger ceux qui tenaient à vivre cachés. Farkas lui-même l’avait compris.

— Les lois sur le respect de la vie privée sont très strictes, n’est-ce pas ?

— Ce sont presque nos seules lois, vous savez, répondit Juanito avec un sourire. L’inviolabilité du sanctuaire. La compassion d’El Supremo a fait de Valparaiso Nuevo un refuge pour les fugitifs de tout poil, venant de tous les mondes, la Terre comme les autres planètes artificielles, et il nous est interdit de faire obstacle à la compassion d’El Supremo.

— Qui, si j’ai bien compris, est extrêmement lucrative.

— En effet. Les droits de sanctuaire sont renouvelables annuellement. Vous devez comprendre que celui qui fait du tort à un résident permanent bénéficiant de la compassion d’El Supremo provoque une réduction des revenus annuels du Generalissimo. Ce n’est pas très bien vu.

Ils étaient assis au café Villanueva, dans la cité de San Martin de Porres, Rayon E, après avoir passé la journée à visiter la station orbitale, de la périphérie au moyeu, montant par un rayon, redescendant par le suivant. Farkas avait demandé à connaître tout ce qui était possible sur Valparaiso Nuevo. Pas à voir, à connaître. C’est le mot qu’il avait employé. Et son appétit était immense. Insatiable, il arpentait les coins et les recoins, absorbant tout, s’imprégnant de tout. Jamais il ne ralentissait l’allure. Il déployait une énergie que Juanito trouvait fantastique, vu qu’il devait avoir au moins le double de son âge. Et quelle démarche assurée ! À le voir se pavaner, on aurait pu se croire en présence du nouveau Generalissimo et non d’un dinko infirme, aux jambes interminables, appartenant corps et âme à Kyocera-Merck, le combinat dénué de scrupules, sur la Terre immonde.

Farkas avait dit à Juanito qu’il n’était jamais allé sur aucun des satellites habités. Il n’en revenait pas de découvrir des forêts et des lacs, de grands champs de blé et des rizières, des vergers, des troupeaux de chèvres et de bovins. Il s’attendait apparemment à n’y trouver qu’un assemblage de poutrelles d’aluminium et de sinistres petites boîtes en béton abritant une population qui se nourrissait de pilules, et tout à l’avenant. Les gens de la Terre avaient toujours beaucoup de mal à comprendre que les stations habitées de grande taille étaient des endroits confortables, avec un ciel bleu, des nuages floconneux, de beaux jardins, d’élégantes constructions d’acier, de brique et de verre. À l’image de la Terre, avant que les hommes ne la saccagent.

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