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Robert Silverberg: La maison en os

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Robert Silverberg La maison en os

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« C’est idiot, dis-je au Néanderthal. Tu ne devrais pas faire ça. »

Il sourit de nouveau. Tu ne piges vraiment rien de rien, hein, l’ami ?

Nous passons devant la décharge, devant l’abattoir. B.J. et son équipe travaillent à la nouvelle maison. B.J. relève la tête quand il m’aperçoit et ses yeux s’allument sous le coup de la surprise.

Il donne un coup de coude à Marty qui donne un coup de coude à Paul qui donne une tape sur l’épaule de Danny. Ils nous montrent du doigt, le Néanderthal et moi. Ils se regardent. Ils ouvrent la bouche mais ils ne disent rien. Ils parlent entre leurs dents, ils secouent la tête. Ils se reculent un peu et font cercle autour de nous, bouche bée, les yeux écarquillés.

Dieu du ciel. Nous y voilà.

J’imagine ce qu’ils pensent. Ils pensent que j’ai lamentablement merdé. Que j’ai ramené un fantôme à dîner. Ou un ennemi que j’étais censé tuer. Ils pensent que je suis complètement ravagé, que je suis un pauvre imbécile, et qu’ils vont devoir s’appuyer le sale boulot que je n’ai pas été fichu de faire. Et je me demande si j’essaierai de défendre le Néanderthal contre eux, et ce qui se passera si je le fais. Qu’est-ce que je vais faire, les affronter tous en même temps ? Et tomber en brave petit soldat pendant que mes quatre doux amis me cerneront et m’aplatiront dans le permafrost ? Parfaitement. S’ils m’y forcent, par Dieu, je le ferai. Je les viserai aux tripes avec le long couteau de pierre de Marty s’ils tentent quoi que ce soit contre le Néanderthal, ou contre moi.

Je ne veux pas y penser. Je ne veux penser à rien de tout ça.

Puis Marty tend un doigt, frappe des mains et fait un bond de presque un mètre en l’air.

« Hé ! braille-t-il. Regardez ça ! Il a ramené le fantôme avec lui ! »

Et les voilà qui me foncent dessus tous les quatre, m’encerclent, me rouent de coups. L’espace me manque pour me servir du couteau. Ils arrivent trop vite. Je me défends comme je peux avec les coudes, les genoux et même les dents. Mais je dérouille de tous les côtés, des poings me martèlent les côtes, des tranchants de main me pleuvent sur le râble. Le souffle me manque et peu s’en faut que je ne m’écroule quand je ne suis plus qu’une boule de douleur. J’ai besoin de toute ma force, puis de ce que je peux en rassembler, pour résister à leur assaut, et je me dis que c’est une bête façon de mourir, rossé par une poignée d’hommes des cavernes fous furieux 20 000 ans avant J.C.

Mais passé le délire des premiers moments les choses se calment un peu. Je parviens à récupérer et à les repousser un peu. J’en décoche un bon qui envoie bouler Paul les lèvres en sang, et je fais volte-face vers B.J. pour le mettre hors de combat, comptant sur le rebond pour m’occuper de Marty. Puis je me rends compte qu’ils ne se battent plus vraiment avec moi, et qu’en fait cela n’a jamais été dans leurs intentions.

Je m’aperçois qu’ils n’ont pas cessé de rigoler tout le temps où ils me tabassaient, que leurs yeux étaient remplis de rire et d’affection, et que s’ils avaient vraiment voulu me massacrer il ne leur aurait pas fallu plus de sept secondes et demie pour avoir raison de moi.

Ils ne font que s’amuser. J’ai eu droit à une bagarre pour de rire.

Ils s’écartent de moi. Nous restons plantés là, haletants, frottant nos ecchymoses et nos égratignures. Je réprime la brusque envie de vomir qui me prend.

« Tu as ramené le fantôme, répète Marty.

— Ce n’est pas un fantôme, dis-je. C’est quelqu’un de bien réel.

— Pas un fantôme ?

— Non, pas un fantôme. Quelqu’un de bien vivant. Il m’a suivi jusqu’ici.

— Voyez-vous ça ! s’écrie B.J. Vivant ! Il l’a suivi jusqu’ici ! Il s’est ramené comme ça ici avec lui ! » Il se tourne vers Paul. Ses yeux s’allument et, l’espace d’une seconde, je pense qu’ils vont me ressauter dessus. Si c’est le cas, j’ai bien peur de ne pas tenir le coup. Mais il dit simplement : « Voilà qui doit devenir un chant dès ce soir. C’est quelque chose de pas ordinaire.

— Je vais chercher le chef », dit Danny, et il part au pas de course.

« Écoutez, je suis désolé, dis-je. Je sais ce que voulait le chef. Je n’ai tout simplement pas pu le faire.

— Faire quoi ? demande B. J.

— De quoi parles-tu ? intervient Paul.

— Le tuer, dis-je. Il était assis là près de son feu, en train de faire cuire deux oiseaux ; il m’a offert un morceau, et…

— Le tuer ? répète B.J. Tu allais le tuer ?

— Est-ce que ce n’était pas ce que j’étais censé… »

Il ouvre de grands yeux et va pour me répondre, mais juste à ce moment-là Zeus arrive en courant, accompagné de presque tout le monde dans la tribu, femmes et enfants compris, et ils nous entourent telle la marée montante. Nous acclamant, braillant, dansant, m’assenant de ces joyeuses bourrades à vous rompre les os, riant, criant. Faisant cercle autour du Charognard et levant les bras au ciel. Ils nous font fête. Même Zeus sourit de toutes ses dents. Marty se met à chanter et Paul à faire résonner son tambour. Et Zeus s’approche de moi et m’étreint comme le gros vieil ours qu’il est.

« J’avais tout faux, hein ? dis-je plus tard à B.J. C’était une façon de me mettre à l’épreuve, sûr. Mais pas pour voir si j’étais bon chasseur. »

Il me regarde sans avoir l’air de comprendre et ne répond pas. B. J., avec cette intelligence d’architecte astucieux qui est la sienne et à laquelle rien n’échappe.

« Vous vouliez voir si j’étais vraiment humain, pas vrai ? Si j’étais accessible à la compassion, si je pouvais traiter un étranger égaré comme j’ai moi-même été traité. »

Regards vides. Visages sans expression.

« Marty ? Paul ? »

Ils haussent les épaules. Se tapent le front : le geste séculaire, éternel.

Est-ce qu’ils me font marcher ? Je ne sais pas. Mais je suis sûr d’avoir raison. Si j’avais tué le Néanderthal, il est pratiquement certain qu’ils m’auraient tué à mon tour. Ça se serait passé comme ça, il le faut. J’ai besoin de le croire. Durant tout le temps où je les complimentais de ne pas être les sauvages que je m’étais attendu à rencontrer en eux, ils se posaient des questions sur mon degré de sauvagerie à moi. Ils avaient mis à l’épreuve la profondeur de mon humanité ; et j’avais passé mon examen avec succès. Et ils voient enfin que moi aussi je suis civilisé.

En tout cas le Charognard vit maintenant avec nous. Pas en tant que membre de la tribu, bien sûr, mais comme une espèce d’animal familier sacré, un chimpanzé apprivoisé, si l’on veut. Il se peut très bien qu’il soit le dernier de son espèce, ou l’un des derniers ; et bien que la tribu le considère comme une pauvre chose abrutie, sale et pathétique, ils ne lui feront pas le moindre mal. C’est pour eux un malheureux sauvage loqueteux qui leur portera chance s’il est bien traité. Il éloignera les fantômes. Merde, c’est peut-être pour ça qu’ils m’ont recueilli moi aussi.

De mon côté, j’ai abandonné le peu d’espoir que j’avais de retourner chez moi. L’arc-en-ciel de Zeller ne reviendra jamais me chercher, de cela je suis absolument sûr. Mais je n’en fais pas un plat. J’ai changé. Je m’accommode de la situation.

Nous avons fini la nouvelle maison hier et B.J. m’a laissé mettre en place la dernière défense de mammouth, celle qu’ils appellent l’os-à-fantômes, qui fait rester les noirs esprits dehors. C’est apparemment un grand honneur d’être celui qui pose l’os-à-fantômes. Après quoi mes quatre compères ont chanté le Chant de la Maison, qui est une sorte de dédicace. Comme tous leurs autres chants, celui-ci est en vieille langue, la langue secrète, la langue sacrée. Je n’ai pas pu le chanter avec eux, ne connaissant pas les paroles, mais j’y suis allé de quelques boum-ta-tsoin au refrain et ça a été, semble-t-il, assez apprécié.

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