Roger Zelazny - Seigneur de lumière

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Ils ont découvert le secret de l'immortalité, mais ils le gardent jalousement pour eux et tiennent le peuple dans un Moyen Age éhonté.
Le fanatisme religieux remplace la connaissance scientifique. Mais si vous voulez joindre les « dieux », utilisez le téléphone automatique, c'est tout de même plus pratique.
Mais attention, un homme va se révolter et partir en guerre contre ces « dieux » immortels et fanatiques…

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L’homme en rouge sourit, montrant de belles dents blanches et régulières.

— C’est toujours un plaisir que d’être reconnu, même par quelqu’un qui est dans l’erreur.

— Je ne me bats pas avec des mots.

— Vraiment ? fit l’autre en levant les sourcils avec une expression d’étonnement exagéré. Alors, avec quoi vous battez-vous, Monsieur ? Pas avec ce morceau de métal tordu que vous portez ?

— Si.

— Je l’ai pris d’abord pour quelque barbare bâtonnet à prières. J’ai cru comprendre que cette région est fertile en cultes étranges et en sectes primitives. Un instant, je vous ai pris pour un partisan de ces superstitions. Mais si c’est bien une arme, comme vous le dites, j’espère que vous savez vous en servir ?

— Assez bien, répliqua l’homme en noir.

— C’est une bonne chose, répliqua Yama, car je n’aime pas tuer un être sans défense. Je me sens obligé de vous faire remarquer, cependant qu’au moment où vous paraîtrez devant le Très-Haut, pour être jugé, on vous tiendra pour un homme qui a voulu se suicider.

— Quand vous serez prêt, dieu de Mort, fit l’autre avec un léger sourire, je faciliterai le passage de votre esprit de son enveloppe de chair à un monde meilleur.

— Encore une chose, et je mettrai fin à cette conversation. Donnez-moi un nom, afin que je le transmette aux prêtres et qu’ils sachent ainsi pour qui célébrer les rites nécessaires.

— J’ai renoncé à mon nom il y a quelque temps. Et pour cette raison, le compagnon de Kâli devra mourir de la main d’un homme sans nom.

— Rild, tu es fou, fit Yama en tirant son cimeterre.

L’homme en noir prit le sien.

— Et il est juste que tu trouves la mort, privé de nom. Tu as trahi ta déesse.

— La vie est pleine de trahisons, répliqua l’autre avant de frapper. En vous empêchant de passer, en me battant, je trahis l’enseignement de mon nouveau maître. Mais je dois faire ce qu’ordonne mon cœur. Mon ancien nom ni le nouveau ne me conviennent donc plus, je ne les mérite plus. Aussi, pour vous, je n’ai pas de nom.

Et son arme fut alors comme un éclair, bondissant, cliquetant, étincelante.

Yama recula devant cet assaut, cédant du terrain, pied à pied, ne bougeant que le poignet pour parer les coups qui pleuvaient sur lui.

Quand il eut reculé de dix pas, il tint bon. Ses parades eurent plus d’ampleur, ses ripostes devinrent plus brusques, et furent suivies de feintes et d’attaques inattendues.

Ils croisèrent le fer jusqu’à ce que leur sueur arrosât le sol. Puis Yama passa à l’attaque, lentement, forçant son adversaire à reculer. Il regagna pas à pas le terrain qu’il avait perdu.

Quand ils se retrouvèrent à l’endroit où le premier coup avait été porté, Yama parla au milieu du cliquetis des armes.

— Tu as bien appris ta leçon, Rild ! reconnut-il Et mieux même que je ne l’aurais cru. Félicitations !

Tandis qu’il parlait, son adversaire réussit une double feinte et le toucha à l’épaule. De la coupure s’écoula du sang, qui se fondit immédiatement dans le rouge de son vêtement.

À cela, Yama bondit en avant, déjoua la garde de l’autre et lui assena un coup sur le côté de la gorge qui eût pu le décapiter.

Mais l’homme en noir resta ferme comme un roc.

— Alors, le bain de mort protège ton cou, dit Yama. Je vais donc chercher un point faible, et il essaya un coup bas.

Yama se déchaîna, soutenu par des siècles d’expérience et les enseignements de maîtres d’un autre âge. Pourtant Rild recevait ses attaques, avec des parades de plus en plus amples ; il recula de plus en plus vite cependant, allongeant des bottes tout en cédant du terrain.

Il recula jusqu’à la rivière.

— Il y a un demi-siècle, quand tu as été mon élève pendant une brève période, je me suis dit : « Celui-là a en lui l’étoffe d’un maître. » Et je ne me trompais pas, Rild. Tu es peut-être le plus grand escrimeur de tous les âges. Je peux presque pardonner l’apostasie quand je vois ton adresse. C’est vraiment dommage.

Il feinta, visant la poitrine, et au dernier instant, déjoua la parade, si bien qu’il posa le tranchant de sa lame sur le poignet de l’autre.

L’homme en noir fit un bond en arrière, parant désespérément, visant la tête de Yama. Il se trouva bientôt devant le tronc d’arbre posé en travers de la rivière.

— Ta main aussi est protégée, Rild. En vérité, la déesse a été prodigue de ses dons. Et cela, qu’en penses-tu ?

L’acier siffla quand il rencontra l’autre lame. Yama réussit à écorcher le biceps de Rild qui n’avait pu parer son coup.

— Ah ! Voilà un endroit qu’elle a oublié ! Essayons encore.

Les lames se touchaient, ils liaient, dégageaient le fer, feintaient, lançaient des bottes, paraient, ripostaient.

Yama para une attaque avec un coup d’arrêt et fit de nouveau saigner le haut du bras de son adversaire.

L’homme en noir monta sur le tronc d’arbre, lança un terrible coup en direction de la tête de Yama, mais celui-ci le para. Il poursuivit son avantage, attaqua plus durement, obligea l’autre à reculer sur le tronc d’arbre, puis donna un coup de pied à la passerelle improvisée.

L’autre fit un bond en arrière, atterrit sur la rive opposée. Dès qu’il eut touché le sol, il donna aussi un coup de pied au tronc d’arbre.

Il roula avant que Yama pût y monter, glissa le long de la berge, s’écrasa dans l’eau, dansa, puis descendit vers l’ouest, emporté par le courant.

— Ce n’est qu’un saut de deux mètres, Yama, traversez-donc, cria Rild.

— Reprends souffle pendant que tu le peux, fit en souriant le dieu de Mort. Respirer est le don des dieux que l’on sait le moins apprécier. Personne ne chante d’hymnes à la louange de l’air pur, respiré par le roi et le mendiant, le maître et son chien. Mais, si l’on en est privé ! Jouis de chaque souffle, Rild, comme si ce devait être le dernier. Car ce dernier est proche !

— On dit que vous en savez long sur ces choses-là, Yama, fit celui qui avait eu pour noms Rild et Sugata. On dit que vous êtes un dieu, dont le royaume est la mort, et dont la science s’étend au-delà de celle des mortels. Pendant que nous nous reposons, je voudrais donc vous poser une question.

Yama n’eut point le sourire moqueur qu’il avait opposé à toutes les autres déclarations de son adversaire. Celle-ci semblait faire partie d’un rite.

— Que désires-tu savoir ? Je t’accorde cette dernière faveur avant la mort.

Alors, dans les formes antiques du Katha Upanishad, celui qui avait eu pour noms Rild et Sugata récita :

— « Il y a un doute en ce qui concerne l’homme après sa mort. Certains disent qu’il existe encore. D’autres qu’il n’en est rien. C’est cela que je voudrais savoir, enseigné par vous. »

Yama répondit aussi avec les mots antiques :

— « Sur ce sujet les dieux mêmes ont des doutes. Il n’est pas facile de comprendre, car la nature de l’atmanest subtile. Pose-moi une autre question. Délie-moi de cette obligation. »

— « Pardonnez-moi si cette question m’importe avant tout, ô Mort, mais on ne peut trouver maître qui vous égale, et je ne désire aucune faveur en cet instant. »

— « Garde ta vie et passe ton chemin, dit Yama remettant sa lame au fourreau. Je t’épargne. Choisis des fils et des petits-fils, choisis des éléphants, des chevaux, des troupeaux et de l’or. Demande-moi n’importe quelle autre faveur – de belles vierges, des chars, des instruments de musique. Je te donnerai tout et tout te servira. Mais ne me demande rien sur la mort. »

— « Ô Mort, récita l’autre, tout cela ne dure qu’un jour. Gardez pour vous vos vierges, vos chevaux, vos danses et vos chansons. Je n’accepterai comme faveur que celle que j’ai demandée. Dites-moi, ô Mort, ce qu’il y a après la vie, ce sur quoi les hommes et les dieux ont des doutes. »

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