Roger Zelazny - Seigneur de lumière

Здесь есть возможность читать онлайн «Roger Zelazny - Seigneur de lumière» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1975, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Seigneur de lumière: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Seigneur de lumière»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ils ont découvert le secret de l'immortalité, mais ils le gardent jalousement pour eux et tiennent le peuple dans un Moyen Age éhonté.
Le fanatisme religieux remplace la connaissance scientifique. Mais si vous voulez joindre les « dieux », utilisez le téléphone automatique, c'est tout de même plus pratique.
Mais attention, un homme va se révolter et partir en guerre contre ces « dieux » immortels et fanatiques…

Seigneur de lumière — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Seigneur de lumière», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Salut, ô Mort ! dit l’homme assis, couronné d’une auréole rose, brillant dans l’ombre de l’arbre.

Yama ne répondit point mais tira son cimeterre.

Le Bouddha continua à sourire et quand Yama s’avança, il entendit un bruit, comme une musique lointaine.

Il s’arrêta, regarda autour de lui, son arme toujours dressée.

Ils arrivèrent des quatre coins de l’horizon, les quatre Régents du monde, descendus du mont Sumernu : le Maître du Nord avança, suivi de ses Yakshas, tous vêtus d’or, montés sur des chevaux jaunes, portant des boucliers étincelant d’une lumière dorée ; l’Ange du Sud vint aussi, suivi de son armée, les Kumbhandas, montés sur des destriers bleus, portant des boucliers de saphir ; de l’Est vint le Régent dont les cavaliers portaient des boucliers de perles et étaient tous vêtus d’argent, Et de l’Ouest arriva Celui dont les Nâgas montaient des chevaux rouge sang, étaient tous vêtus de rouge et tenaient devant eux des boucliers de corail. Les sabots des bêtes ne semblaient pas toucher le sol, et l’on n’entendait que la musique, de plus en plus forte.

— Pourquoi les Régents du monde approchent-ils d’ici ? dit Yama, presque inconsciemment.

— Ils viennent pour emporter mes os, répliqua le Bouddha toujours souriant.

Les quatre Régents serrèrent la bride, leurs armées s’arrêtèrent derrière eux. Yama leur fit face.

— Vous venez pour emporter ses os, dit-il, mais qui viendra chercher les vôtres ?

Les Régents mirent pied à terre.

— O, Mort, vous n’aurez pas cet homme, dit le Maître du nord, car il appartient au monde, et nous le défendrons.

— Écoutez-moi, Régents qui habitez le Sumernu, dit Yama, revêtant son Aspect. La garde de ce monde vous a été confiée. Il est entre vos mains. Mais la mort emporte qui elle veut et quand elle veut. Il ne vous est point donné de contester mes Attributs, ni la façon dont ils agissent.

Les quatre Régents vinrent se placer entre Yama et Tathagata.

— Nous contestons votre façon d’agir avec celui-là, Yama, car il tient entre ses mains la destinée de notre monde. Vous ne pourrez le toucher qu’après avoir renversé les quatre Puissances.

— Qu’il en soit ainsi, répliqua Yama. Lequel d’entre vous va le premier lutter contre moi ?

— Moi, fit celui qui venait de parler, en tirant son épée d’or.

Yama, revêtu de son Aspect, traversa de son cimeterre le métal tendre comme du beurre, frappa la tête du Régent, et l’envoya mordre la poussière.

Un grand cri s’éleva des rangs des Yakshas, et deux des cavaliers dorés s’avancèrent pour emporter leur chef. Ils firent tourner leurs chevaux, et repartirent vers le Nord.

— Au suivant.

Le Régent de l’Est vint devant Yama, portant une épée d’argent bien droite et un filet tissé de rayons de lune.

— Moi, dit-il, et il lança son filet.

Yama posa le pied dessus, le saisit dans ses mains, tira, et l’autre perdit l’équilibre. Quand le Régent chancela, il le frappa à la mâchoire.

Deux guerriers vêtus d’argent le regardèrent farouchement, puis baissèrent les yeux, et emportèrent leur Maître vers l’est, une musique discordante flottant dans leur sillage.

— Au suivant ! fit Yama.

Le solide chef des Nâgas se présenta devant lui. Il jeta ses armes, se dépouilla de sa tunique.

— Dieu de la Mort, nous allons lutter à mains nues.

Yama posa ses armes, ôta les vêtements qui couvraient le haut de son corps.

Le Bouddha restait assis à l’ombre de l’arbre, souriant, comme si ces passes d’armes ne signifiaient rien pour lui.

Yama et le chef des Nâgas luttèrent Quand enfin le Régent toucha terre, Yama se précipita sur lui, puis se releva. L’autre resta à terre.

Quand les cavaliers de l’Ouest eurent disparu, il ne restait plus que l’Ange du Sud, vêtu de bleu, devant le Bouddha.

— Et vous ? demanda le dieu de la Mort, en reprenant ses armes.

— Pour vous affronter, dieu de la Mort, je ne prendrai pas d’armes d’acier, de cuir ou de pierre, comme un enfant prend des jouets. Et je ne lutterai pas contre vous les mains nues, dit l’Ange. Je sais que vous l’emporteriez en tous les cas, car personne ne peut vous vaincre par les armes.

— Alors, remontez sur votre étalon bleu et partez, fit Yama, si vous ne voulez pas combattre.

L’Ange ne répondit pas, mais lança en l’air son bouclier bleu. Il se mit à tourner comme une roue de saphir, et devint de plus en plus grand.

Puis il tomba, s’enfonça dans le sol. Et les herbes se refermèrent au-dessus de lui.

— Et qu’est-ce que cela peut bien signifier ?

— Je ne conteste pas activement, je ne fais que défendre. Ma force, c’est l’opposition passive. Mon pouvoir est un pouvoir de vie, comme le vôtre est un pouvoir de mort. Si vous pouvez détruire ce que j’enverrai contre vous, vous ne pouvez tout détruire, ô Mort ! Ma force est celle du bouclier, non celle de l’épée. La Vie elle-même se lèvera contre vous pour défendre votre victime, Yama.

L’Ange vêtu de bleu se détourna, monta sur son destrier bleu et partit vers le Sud, les Kumbhandas derrière lui. La musique ne disparut pas avec lui, elle resta dans les airs, à la place qu’il avait occupée.

Yama avança alors vers le Bouddha, cimeterre à la main. – Leurs efforts n’ont servi à rien. Ton heure est venue.

Mais le coup n’atteignit pas le Bouddha car une branche du grand arbre tomba, frappa le cimeterre et l’arracha de la main de Yama.

Il se pencha pour le ramasser, mais les herbes se courbèrent pour le couvrir, tissèrent un filet serré, impossible à briser.

Yama jura, tira son poignard, voulut de nouveau frapper.

Une grosse branche se courba, vint se balancer devant la cible qu’il visait et son arme s’enfonça profondément dans ses fibres. Puis la branche remonta brusquement, emportant avec elle le poignard.

Les yeux du Bouddha étaient clos. Il méditait. Son auréole luisait dans l’ombre.

Yama fit un pas en avant, leva les mains, et les herbes se nouèrent autour de ses chevilles, et le retinrent cloué au sol.

Il se débattit un moment, tirant sur les racines résistantes. Puis il cessa, leva les mains, rejeta la tête en arrière, avec des regards meurtriers.

— Écoutez-moi, ô Puissances ! À partir de cet instant, cet endroit portera la malédiction de Yama ! Plus rien de vivant ne bougera sur ce sol, les oiseaux ne chanteront plus, les serpents ne ramperont plus ici ! La terre sera stérile et nue, il n’y aura que rochers et sables mouvants ! Aucun brin d’herbe ne s’élèvera vers le ciel ! Je maudis ce lieu, condamne à ce destin les défenseurs de mon ennemi !

L’herbe commença à se faner, mais avant qu’elle n’ait libéré Yama, on entendit un grand bruit, des craquements, du bois éclata. Le grand arbre dont les racines enfermaient le monde, dont les branches retenaient les étoiles, comme poissons dans un filet, se pencha, fendu en son milieu, et ses branches déchirèrent le ciel, ses racines ouvrirent des gouffres dans le sol, ses feuilles tombèrent comme une pluie bleu-vert autour de Yama. Une partie du tronc s’inclina vers lui, étendant devant lui une ombre sombre comme la nuit.

Il vit très loin le Bouddha, toujours assis et méditant, comme inconscient du chaos autour de lui.

Il n’y eut plus qu’obscurité et un bruit de tonnerre.

Yama releva la tête brusquement, ouvrit les yeux.

Il était dans le bosquet pourpre, adossé au tronc d’un arbre bleu, son cimeterre sur les genoux.

Rien ne semblait avoir changé.

Les moines étaient toujours assis, rangée après rangée, méditant, devant lui. La brise était toujours fraîche et humide, et les lumières vacillaient quand elle passait.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Seigneur de lumière»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Seigneur de lumière» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Seigneur de lumière»

Обсуждение, отзывы о книге «Seigneur de lumière» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x