Roger Zelazny - Seigneur de lumière

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Ils ont découvert le secret de l'immortalité, mais ils le gardent jalousement pour eux et tiennent le peuple dans un Moyen Age éhonté.
Le fanatisme religieux remplace la connaissance scientifique. Mais si vous voulez joindre les « dieux », utilisez le téléphone automatique, c'est tout de même plus pratique.
Mais attention, un homme va se révolter et partir en guerre contre ces « dieux » immortels et fanatiques…

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La danse continuerait jusqu’à l’aube, et s’achèverait avec le lever du soleil. Mais avant l’aurore, cependant, l’un des moines en robe safran arriva de la ville, se fraya un chemin à travers la foule, et murmura quelque chose à l’oreille de l’Éclairé.

Le Bouddha se leva, réfléchit, se rassit. Il donna un message au moine, qui hocha la tête et s’éloigna du champ de la fête.

Le Bouddha, imperturbable, parut de nouveau absorbé par le spectacle. Un moine assis près de lui remarqua qu’il frappait légèrement le sol de ses doigts et en déduisit que l’Illuminé battait la mesure et suivait le rythme des tambours, car tout le monde savait qu’il était bien au-dessus d’une chose comme l’impatience.

Quand le drame prit fin et que Sûrya le soleil rosit les robes du Ciel à l’horizon oriental du monde, on eût dit que la nuit évanouie avait tenu prisonnière la foule en un rêve angoissant, terrifiant, dont elle venait juste d’être libérée, lasse, pour errer tout au long du jour.

Le Bouddha et ses disciples partirent immédiatement vers la ville. Ils ne s’arrêtèrent pas en chemin pour se reposer, traversèrent Alundil d’une allure rapide, mais pleine de dignité.

Quand ils atteignirent le bosquet pourpre, l’Éveillé dit à ses moines de se reposer, et se dirigea vers un petit pavillon au milieu des bois.

Le moine qui avait apporté le message pendant le spectacle était assis dans le pavillon. Il soignait la fièvre du voyageur qu’il avait découvert dans les marais, où il allait souvent se promener pour mieux méditer sur la putréfaction de son corps après la mort.

Tathagata observa l’homme étendu sur la natte. Ses lèvres étaient minces et pâles, il avait le front large, les pommettes hautes, des sourcils blancs comme le givre, des oreilles pointues. Tathagata se dit qu’au moment où il soulèverait ses paupières on verrait des yeux gris, ou d’un bleu délavé. Cette forme inconsciente avait quelque chose de diaphane, de fragile peut-être, qui pouvait venir en partie de la fièvre qui la torturait, mais ne pouvait lui être entièrement attribué. Ce petit homme ne donnait pas l’impression d’être celui qui pouvait porter la chose que Tathagata élevait à présent dans ses mains. À première vue, on l’eût pris pour un très vieil homme. Mais si l’on y regardait de plus près, on se rendait compte que ses cheveux décolorés, sa frêle charpente ne signifiaient point qu’il fût d’un âge avancé, et l’on était frappé par quelque chose d’enfantin dans son aspect. À en juger par son teint, sa peau, Tathagata se dit qu’il ne devait pas souvent avoir besoin de se raser. Une grimace espiègle se cachait peut-être même quelque part entre ses joues et le coin de sa bouche.

Le Bouddha éleva la cordelette écarlate qui servait à étrangler, et que ne portaient que les bourreaux sacrés de la déesse Kâli. Il en tâta la soie, elle passa comme un serpent entre ses doigts, s’accrochant légèrement à la chair. Il ne douta pas un instant qu’elle n’eût été destinée à glisser ainsi autour de sa propre gorge. Presque inconsciemment, il la tint, la tordit dans ses mains, fit les gestes de l’étrangleur.

Il leva alors les yeux sur le moine qui l’observait, les yeux écarquillés, sourit de son sourire serein, et posa la corde. Le moine essuya la sueur sur le front pâle avec un linge humide.

L’homme sur la natte frissonna à ce contact, et ses yeux s’ouvrirent brusquement. La folie de la fièvre était en eux, et ils ne voyaient pas réellement, mais Tathagata fut profondément surpris de leur regard, qui lui causa comme un choc physique.

Ils étaient sombres comme le jais, et l’on ne voyait où finissait la pupille, où commençait l’iris. Des yeux d’un tel pouvoir dans un corps aussi frêle avaient quelque chose d’extrêmement déconcertant.

Il lui caressa la main et ce fut comme toucher de l’acier, froid, insensible. Il passa un ongle sur le dos de sa main droite, ne put faire ni égratignure ni marque, l’ongle glissant comme sur une vitre. Il serra le pouce de l’homme, il n’y eut aucun changement de couleur. On eût dit que ses mains étaient mortes, ou appendices mécaniques.

Il continua son examen. Le phénomène s’arrêtait un peu au-dessus des poignets, se reproduisait en d’autres endroits. Ses mains, son torse, son ventre, son cou, et certaines parties de son dos avaient trempé dans le bain de mort, ce qui leur donnait cette rigidité. Une immersion totale se fût évidemment révélée fatale, mais dans le cas présent, l’homme avait échangé une part de sa sensibilité tactile contre des gantelets, un plastron, une collerette, et une armure invisibles. Il était bien en vérité un des assassins d’élite de la terrible déesse.

— Qui d’autre sait qu’il est là ? demanda le Bouddha.

— Le moine Simha, qui m’a aidé à le porter ici.

— A-t-il vu la corde ?

— Oui.

— Alors, va le chercher et amène-le-moi immédiatement. Ne parle de cela à personne. Dis simplement qu’un pèlerin est tombé malade et que nous le soignons ici. Je vais m’occuper personnellement de lui.

— Oui, Illustre.

Le moine sortit rapidement du pavillon.

Tathagata s’assit à côté de la natte et attendit.

Il fallut deux jours pour que la fièvre disparaisse et que l’intelligence revienne dans ces yeux sombres. Et au cours de ces deux jours, tous ceux qui passaient près du pavillon avaient pu entendre la voix de l’Éclairé, monotone ; on eût dit qu’il parlait à son malade endormi. De temps à autre, l’homme lui-même marmonnait, ou parlait fort, comme cela arrive souvent aux fiévreux.

Le deuxième jour, il ouvrit brusquement les yeux, regarda le plafond, fronça les sourcils, tourna la tête.

— Bonjour, Rild, dit Tathagata.

— Êtes-vous… commença l’autre d’une voix de baryton surprenante.

— Celui qui enseigne la voie de la délivrance.

— Le Bouddha ?

— On m’a donné ce nom.

— Tathagata ?

— On m’a également donné ce nom.

L’homme tenta de se lever, ne le put, se rallongea. Ses yeux ne quittaient pas le visage paisible du Bouddha.

— Comment se fait-il que vous connaissiez mon nom ? demanda-t-il enfin.

— Vous avez beaucoup parlé pendant que vous aviez la fièvre.

— Oui, j’étais malade, et j’ai sans doute déliré. J’ai attrapé la fièvre de ces maudits marais.

— Un des désavantages de voyager seul, fit Tathagata en souriant, c’est qu’il n’y a personne pour vous aider quand vous tombez.

— C’est vrai, reconnut l’autre, et il ferma de nouveau les yeux. Sa respiration devint plus régulière, plus profonde.

Tathagata recommença à attendre, toujours assis dans la position du lotus.

Quand Rild se réveilla de nouveau, le soir venait.

— J’ai soif, dit-il.

Tathagata lui donna de l’eau et lui demanda s’il avait faim.

— Non, pas encore, mon estomac ne supporterait aucune nourriture.

Il se redressa en s’appuyant sur ses coudes, observa l’homme qui le soignait. Puis il s’allongea de nouveau.

— C’est bien vous que je cherchais.

— Sans aucun doute.

— Qu’allez-vous faire ?

— Vous nourrir quand vous aurez faim.

— Oui, mais après ?

— Vous regarder dormir, veiller sur vous de crainte que la fièvre ne vous reprenne.

— Ce n’est pas ce que je veux dire.

— Je sais.

— Quand j’aurai mangé, que je me serai reposé et que j’aurai retrouvé mes forces, que ferez-vous alors ?

Tathagata sourit en tirant la cordelette de soie cachée dans les plis de sa robe.

— Rien, dit-il, absolument rien, et il posa la cordelette sur les épaules de Rild, puis retira sa main.

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