Roger Zelazny - Seigneur de lumière

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Ils ont découvert le secret de l'immortalité, mais ils le gardent jalousement pour eux et tiennent le peuple dans un Moyen Age éhonté.
Le fanatisme religieux remplace la connaissance scientifique. Mais si vous voulez joindre les « dieux », utilisez le téléphone automatique, c'est tout de même plus pratique.
Mais attention, un homme va se révolter et partir en guerre contre ces « dieux » immortels et fanatiques…

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Le prince franchit la grande porte à double battant, ouverte et sans gardes. Il se demanda immédiatement s’il n’y avait pas quelques défenses secrètes que Strake n’avait pu voir.

À l’intérieur de l’enceinte, il y avait une cour pavée et un jardin. Des serviteurs taillaient, cultivaient, émondaient. Le prince chercha à voir s’il y avait des armes déposées quelque part, ne vit rien. Les domestiques levèrent les yeux à son arrivée, mais n’arrêtèrent pas leur tâche.

Au fond de la cour s’élevait la salle de pierre noire. Il avança dans cette direction, suivi de ses cavaliers, jusqu’à ce qu’on l’interpelle depuis l’escalier du palais des Maîtres à sa droite.

Il serra la bride, tourna la tête, vit un homme en livrée noire, avec un cercle jaune sur la poitrine, armé d’une canne d’ébène. Il était grand, lourd, et enveloppé jusqu’aux yeux dans son vêtement. Il ne répéta pas ses salutations, se contenta d’attendre.

Le prince guida sa monture jusqu’au pied du large escalier.

— Je veux parler aux Maîtres du Karma.

— Avez-vous un rendez-vous ?

— Non, mais il s’agit d’une affaire importante.

— Alors, je regrette, mais vous avez fait un voyage pour rien. Il est indispensable d’avoir un rendez-vous. Vous pouvez faire tous les arrangements nécessaires dans n’importe quel temple de Mahartha.

L’homme frappa alors la marche de sa canne et tourna le dos au prince.

— Arrachez-moi tout dans ce jardin, fit le prince à ses hommes. Coupez les arbres, entassez-les et mettez-y le feu.

L’homme en noir se retourna.

Seul le prince était resté au pied de l’escalier. Ses hommes se trouvaient déjà dans le jardin.

— Vous ne pouvez pas faire cela.

Le prince se contenta de sourire. Ses hommes mirent pied à terre, commencèrent à faucher les buissons, à piétiner les corbeilles de fleurs.

— Dites-leur d’arrêter !

— Pourquoi ? Je suis venu parler aux Maîtres du Karma, vous me dites que c’est impossible. Je vous dis, moi, que j’y arriverai. Voyons lequel de nous deux se trompe.

— Ordonnez-leur d’arrêter et je transmettrai votre message aux Maîtres.

— Halte ! cria le prince. Mais tenez-vous prêts à recommencer.

L’homme en noir monta l’escalier, disparut dans le palais. Le prince tapotait le cor pendu à son cou par une cordelette.

Au bout d’un moment des hommes armés sortirent. Le prince sonna deux fois du cor.

Les hommes portaient des armures et des bonnets de cuir, certains bouclaient encore leur ceinturon à la hâte. Leur bras droit était protégé d’une manche matelassée jusqu’au coude. Ils avaient aussi des petits boucliers de métal ovales, avec pour écu une roue jaune sur fond noir et de longs cimeterres. Ils se postèrent sur l’escalier, attendant les ordres. L’homme en noir réapparut.

— Fort bien, dit-il, si vous avez un message pour les Maîtres, dites-le à présent.

— Êtes-vous un des Maîtres ?

— Oui.

— Alors vous devez appartenir à la plus basse catégorie pour être obligé de faire le portier. Je veux parler au Maître qui commande ici.

— Vous serez puni de votre insolence en cette vie et en d’autres à venir.

À ce moment-là, trois douzaines de lanciers entrèrent par la grande porte et vinrent se placer autour du prince. Les huit hommes qui avaient commencé à saccager le jardin remontèrent à cheval et les rejoignirent, épées nues sur leurs genoux.

— Devrons-nous entrer à cheval dans votre palais, où allez-vous vous décider à faire venir les autres Maîtres avec qui je désire parler ?

Près de quatre-vingts hommes se tenaient sur l’escalier, armes à la main, en face du prince et de ses compagnons. Le Maître parut peser les forces en présence, et décida d’être prudent.

— Ne faites rien de téméraire, déclara-t-il, car mes hommes se défendraient d’une façon particulièrement barbare. Attendez mon retour, je vais chercher les autres.

Le prince bourra sa pipe et l’alluma. Ses hommes se tenaient immobiles comme des statues, lance en main. Les hommes debout sur la première marche de l’escalier avaient le visage couvert de sueur.

Pour passer le temps, le prince parla à ses lanciers.

— N’essayez pas de montrer vos talents comme vous l’avez fait pendant le dernier siège de Kapil. Visez le cœur et non la tête. Pas de mutilations des blessés et des morts, comme c’est la coutume. Nous nous trouvons dans un lieu saint qu’il ne faut point profaner.

« Par ailleurs, je me tiendrai pour personnellement offensé s’il n’y a point dix prisonniers vivants à offrir en sacrifice à Nirriti le Noir, mon saint patron ; hors de ces murs bien entendu, où la célébration de la Fête Noire ne nous sera point autant reprochée. »

Il y eut un bruit de ferraille à leur droite. Un soldat qui avait trop contemplé la longue lance de Strake, s’évanouit et tomba de la dernière marche.

— Arrêtez ! cria l’homme en noir qui se montra avec six autres également vêtus de sombre, en haut de l’escalier. Ne profanez pas le palais du Karma en versant le sang. Déjà le sang de ce guerrier tombé…

— Lui monte aux joues, dit le prince, s’il est conscient, car on ne l’a pas tué.

— Que voulez-vous ? L’homme en noir qui s’adressait au prince était de taille moyenne, mais très gros. Il se dressait comme une énorme barrique sombre, avec à la main un bâton en forme d’éclair noir.

— Je vois sept hommes, fit le prince. J’ai cru comprendre que dix Maîtres résidaient ici. Où sont les trois autres ?

— Ils sont de service dans trois salles de lecture de Mahartha. Que voulez-vous de nous ?

— C’est vous qui commandez ici ?

— Seule commande la Grande Roue de la Loi.

— Êtes-vous le doyen des représentants de la Grande Roue en ces murs ?

— Oui.

— Très bien. Alors je veux vous parler seul à seul, là-bas, fit le prince en montrant la Salle du Karma.

— Impossible.

Le prince vida sa pipe contre son talon, la nettoya avec la pointe de son poignard et la replaça dans son escarcelle. Puis il se redressa sur sa jument blanche et saisit le cor de sa main gauche. Il regarda le Maître droit dans les yeux.

— En êtes-vous bien sûr ?

La petite bouche rouge du Maître s’ouvrit comme pour parler, mais il resta muet un bon moment.

— Comme vous voulez, dit-il enfin. Faites-moi place, ajouta-t-il et traversant les rangs des guerriers, il vint s’arrêter devant la jument blanche.

Le prince guida son cheval des genoux dans la direction de la Salle.

— Gardez les rangs ! fit le Maître.

— Vous aussi, dit le prince à ses hommes.

Ils traversèrent la cour et le prince mit pied à terre devant la sombre Salle.

— Vous me devez un corps, dit-il doucement.

— Mais que voulez-vous dire ?

— Je suis le prince Siddharta de Kapil, Vainqueur des démons.

— Siddharta a déjà été servi.

— C’est ce que vous croyez. On lui a donné un corps d’épileptique sur l’ordre de Brahma. Mais l’homme que vous avez traité tout à l’heure était un imposteur, bien malgré lui. Je suis le vrai Siddharta, ô prêtre sans nom, et je suis venu réclamer mon corps, un corps intact, solide et sans maladie cachée. Et vous me servirez, bon gré mal gré.

— Croyez-vous ?

— J’en suis sûr.

— À l’attaque ! cria le Maître, et il lança son bâton noir vers la tête du prince.

Celui-ci se baissa pour éviter le coup et recula en tirant son épée. Il para deux autres coups, puis fut touché à l’épaule ; le bâton glissa mais suffit à le faire chanceler. Il tourna autour de la jument blanche, poursuivi par le Maître. Évitant les coups, gardant le cheval entre l’autre et lui, il porta le cor à ses lèvres et en sonna trois fois. Ses notes s’élevèrent au-dessus des terribles bruits des combats sur l’escalier du palais. Essoufflé, il se retourna à temps pour parer un coup qui l’eût atteint à la tempe et l’eût sûrement tué.

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