Roger Zelazny - Seigneur de lumière

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Ils ont découvert le secret de l'immortalité, mais ils le gardent jalousement pour eux et tiennent le peuple dans un Moyen Age éhonté.
Le fanatisme religieux remplace la connaissance scientifique. Mais si vous voulez joindre les « dieux », utilisez le téléphone automatique, c'est tout de même plus pratique.
Mais attention, un homme va se révolter et partir en guerre contre ces « dieux » immortels et fanatiques…

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Il quitta le temple et l’autel de Kâli. Les yeux de Yama avaient été fixés tout ce temps-là sur son dos.

Le miracle ne se produisit que bien des mois plus tard. Et quand il vint, il ne parut pas miraculeux, car on s’était lentement habitué à sa venue.

Rild, qui était arrivé du nord quand les vents du printemps balayaient le pays, portant la mort sur son bras, un feu sombre dans ses yeux ; Rild aux sourcils blancs, aux oreilles pointues, parla un après-midi, quand le printemps avait déjà laissé place à l’été, dont les longues journées chaudes s’écoulaient sous le Pont des Dieux. Il parla, de sa surprenante voix de baryton, pour répondre à une question que lui avait posée un voyageur.

L’homme lui posa une deuxième question, puis une troisième.

Il continua à parler, et certains des autres moines et plusieurs pèlerins se rassemblèrent autour de lui. Les réponses aux questions que tous se mirent à poser se firent de plus en plus longues, car elles devinrent des paraboles, des exemples et des allégories.

Ils s’assirent tous à ses pieds, et ses yeux sombres devinrent des lacs étranges, et sa voix parut descendre des Cieux, claire et douce, mélodieuse et persuasive.

Ils écoutèrent, puis les voyageurs reprirent la route. Mais ils rencontrèrent d’autres voyageurs et leur parlèrent, si bien qu’avant la fin de l’été, des pèlerins vinrent dans le bosquet pourpre et demandèrent à voir le disciple de Bouddha, et à entendre ses paroles, tout autant que celles de son maître.

Tathagata et lui prêchèrent, et ensemble ils enseignèrent la Voie aux Huit Chemins, la splendeur du Nirvâna, l’illusion qu’est le monde, et les chaînes que ce monde impose à l’homme.

Puis vint un temps où Tathagata à la voix douce écouta lui-même les paroles de son disciple, qui avait compris tout ce qu’il avait prêché, avait longtemps et profondément médité sur ses paroles et à présent, comme s’il avait trouvé l’entrée d’une mer secrète, plongeait ses mains d’acier en des eaux cachées, pour faire rejaillir sur la tête de ceux qui l’écoutaient la vérité et la beauté.

L’été s’écoula. On ne pouvait plus douter à présent qu’ils étaient deux à avoir connu l’illumination : Tathagata et son mince disciple, que l’on appelait Sugata. On disait même que Sugata était un guérisseur, et qu’au moment où ses yeux brillaient étrangement, où ses mains glacées touchaient un membre tordu, ce membre redevenait droit. On disait qu’un aveugle avait brusquement retrouvé la vue en écoutant un des sermons de Sugata.

Sugata croyait en deux choses : la Voie du Salut, et Tathagata le Bouddha.

— Illustre, lui dit-il un jour, ma vie était vide jusqu’à ce que vous me révéliez le Chemin Véritable. Quand vous avez connu l’illumination, avant de commencer à enseigner, est-ce que ce fut comme une coulée de feu, comme des eaux rugissantes ? Étiez-vous partout et part de toute chose, des nuages et des arbres, des animaux dans la forêt, des hommes, de la neige au sommet des montagnes, et des os dans les champs ?

— Oui, répondit Tathagata.

— Je connais moi aussi la joie de toute chose.

— Je sais.

— Je comprends à présent pourquoi vous avez dit une fois que tout venait à vous. Avoir apporté au monde une telle doctrine – je comprends que les dieux soient envieux. Pauvres dieux ! Ils sont à plaindre. Mais vous le savez. Vous savez tout.

Là, Tathagata ne répondit point.

Quand les vents du printemps soufflèrent de nouveau sur le pays, un an après l’arrivée du deuxième Bouddha, d’effroyables cris stridents déchirèrent un jour les cieux.

Les citoyens d’Alundil se répandirent dans les rues pour regarder le ciel. Les Sudras, dans les champs, arrêtèrent leur labeur, levèrent la tête. Dans le grand temple sur la colline, le silence se fit brusquement. Et dans le bosquet pourpre loin de la ville, les moines tournèrent la tête.

Il parcourait les cieux, celui qui était né pour régner sur les vents, il venait du nord, vert et rouge, jaune et brun, son vol était comme une danse, son chemin était l’air…

Il y eut un autre cri strident, on entendit battre de puissantes ailes tandis qu’il montait au-delà des nuages, n’était plus qu’une petite tache noire.

Puis il tomba comme un météore, tout enveloppé de flammes, et ses couleurs éclatantes étincelèrent tandis qu’il grossissait à vue d’œil, et l’on n’eût jamais pu croire que quelque chose d’aussi grand, d’aussi rapide, d’aussi somptueux pût vivre…

Moitié esprit, moitié oiseau, une légende qui assombrissait le ciel.

Monture de Vichnou, dont le bec écrase les chars.

L’oiseau nommé Garuda tournait au-dessus d’Alundil.

Il tourna, dépassa les collines rocheuses qui s’élevaient derrière la ville.

— Garuda ! Le nom parcourut la ville, les champs, le temple, et le bosquet.

S’il ne volait pas seul, on savait que seul un dieu pouvait l’utiliser comme monture.

Le silence se fit. Après ces cris stridents, après le bruit de tonnerre des ailes, les voix semblaient tout naturellement murmurer.

L’Éclairé se tint sur la route, devant le bosquet. Ses moines bougeaient autour de lui, regardant dans la direction des collines rocheuses.

Sugata vint à côté de lui.

— Il n’y a qu’un an ; c’était au printemps dernier…

— Oui.

— Rild a échoué. Quelle nouvelle épreuve vous envoie le Ciel ?

Le Bouddha haussa les épaules.

— J’ai peur pour vous, mon maître. Vous êtes le seul ami que j’aie eu de ma vie. Vos enseignements m’ont donné la paix. Pourquoi ne peuvent-ils vous laisser tranquille ? Vous êtes le plus inoffensif de tous les hommes, et votre doctrine est la plus douce de toutes. Quel mal pourriez-vous leur faire ?

Tathagata se détourna.

À ce moment-là, avec de grands remous d’air, battant des ailes, lançant un dernier cri strident par son bec ouvert, Garuda s’éleva une dernière fois au-dessus des collines. Il ne vola point vers la ville, mais monta à une très haute altitude dans les cieux, et fila vers le nord. Il volait à une telle vitesse qu’en quelques instants il avait disparu.

— Son passager a mis pied à terre, il est resté par ici, dit doucement Sugata.

Le Bouddha repartit dans le bosquet pourpre.

Il arriva à pied des collines rocheuses. Il atteignit une gorge entre les rocs, suivit le sentier qu’il y trouva, et ses bottes de cuir rouge ne faisaient aucun bruit sur le chemin rocailleux.

On entendait un murmure d’eau vive, une rivière barrait le chemin un peu plus loin. D’un coup d’épaule il rejeta en arrière sa cape rouge sang, avança sur le sentier sinueux.

La poignée rubis de son cimeterre étincelait dans sa ceinture écarlate.

Il contourna un rocher, et s’arrêta.

Quelqu’un attendait, près du tronc d’arbre qui servait à franchir la rivière.

Il cligna des yeux, puis avança de nouveau.

L’homme qui se tenait là était petit et mince, vêtu des sombres robes des pèlerins, retenues par un harnois de cuir auquel s’accrochait un petit cimeterre d’acier brillant. Sa tête était rasée, à part une mèche de cheveux blancs. Ses sourcils se dressaient blancs au-dessus de ses yeux sombres. Sa peau était pâle, et ses oreilles pointues.

Le voyageur leva la main.

— Bonjour, pèlerin.

L’homme ne répondit pas, mais s’approcha pour lui barrer le chemin, s’arrêta près du tronc d’arbre qui s’étendait à travers la rivière.

— Excusez-moi, bon pèlerin, mais je veux traverser, et vous me rendez la chose difficile, dit l’étranger.

— Vous vous trompez, vous vous trompez, seigneur Yama, si vous croyez pouvoir passer.

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