James White - L'Hôpital des étoiles

Здесь есть возможность читать онлайн «James White - L'Hôpital des étoiles» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 1979, ISBN: 1979, Издательство: Le Masque, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'Hôpital des étoiles: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'Hôpital des étoiles»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le Secteur General. Le projet le plus fou et le plus noble des races intelligentes de la galaxie avait abouti à cet incroyable archipel métallique. Des kilomètres d'éléments rassemblés pour former l'hôpital de toutes les humanités. Un univers qui défiait la raison et le courage des docteurs, des chirurgiens et des psychiatres qui avaient juré de sauver coûte que coûte la vie de microbes évolués, de monstres aberrants, de léviathans hystériques...

L'Hôpital des étoiles — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'Hôpital des étoiles», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Et alors ? demanda Conway sur un ton irrité.

— Cette réaction doit être involontaire.

Conway prit le temps d’assimiler cette donnée avant de faire remarquer avec dégoût :

— Cela signifie aussi que nous ne pourrions pas courir le risque d’une anesthésie générale, même si celle-ci était techniquement réalisable, parce que le cœur et les poumons sont eux aussi des muscles purement mécaniques. C’est une autre complication. Nous ne pouvons pas l’endormir et elle refuse de coopérer …

Conway se rendit auprès du panneau de commande et pressa des boutons. Les griffes qui retenaient le filet s’ouvrirent, et ce dernier fut soulevé par un grappin.

— Ce filet la blesse. Vous pouvez constater qu’elle a presque perdu un autre de ses tentacules.

Prilicla objecta que si le patient était libre de se déplacer à sa guise, il risquait de se blesser encore plus gravement. Conway fit alors remarquer qu’en raison de sa posture actuelle, avec sa queue dans sa bouche et son ventre ( qui portait les cinq paires de tentacules ) tourné vers l’extérieur, il lui était difficile de se déplacer. À présent qu’il y réfléchissait, cela lui rappelait une attitude de défense : celle adoptée par les chats terriens lorsqu’ils se couchaient sur le flanc, durant un combat, afin de pouvoir utiliser leurs quatre pattes griffues. C’était un chat à dix pattes, qui pouvait se défendre de tous les côtés à la fois.

Les réactions involontaires de cette créature étaient engendrées par l’évolution. Mais pourquoi cet être adoptait-il une pareille position défensive, et se rendait-il totalement inapprochable juste au moment où il aurait eu le plus grand besoin d’être aidé ? …

Brusquement, comme si un grand éclair éclatait dans son cerveau, Conway trouva la réponse. Ou plutôt, corrigea-t-il avec prudence, il y avait quatre-vingt-dix chances sur cent pour qu’il l’eût trouvée.

Dès le début, ils avaient tous fait des suppositions erronées à propos de ce patient. Sa nouvelle théorie s’appuyait sur une hypothèse unique, simple, et fondamentale. Si on admettait cela, l’hostilité, la posture physique, et les réactions mentales de la créature étaient facilement explicables. Cela indiquait même l’unique traitement qui pouvait être entrepris. Chose encore plus importante, cela donnait à Conway des raisons de croire que le patient n’appartenait pas à une race particulièrement hostile et méchante, ainsi que sa conduite avait pu le laisser supposer.

Le seul ennui, c’était que sa nouvelle théorie pouvait, elle aussi, être entièrement fausse.

Son enthousiasme disparut et la cote de sa certitude descendit à quatre-vingt-cinq pour cent. Un autre problème se posait : il ne pourrait parler du traitement qu’il désirait entreprendre à personne. Le faire entraînerait la perte de son titre de professeur, et s’il insistait pour le poursuivre il serait irrémédiablement renvoyé de l’hôpital. Oui, ce à quoi il réfléchissait était aussi grave que cela.

Conway s’approcha à nouveau du patient et brancha le traducteur. Avant même d’ouvrir la bouche, il savait que la réaction serait telle que de prononcer ces paroles constituait un acte de pur sadisme, mais il devait tester sa théorie afin d’avoir une certitude.

— Ne vous inquiétez pas, mon jeune ami. Vous serez bientôt exactement comme avant …

La réaction fut si violente que le Dr. Prilicla, dont la faculté d’empathie lui faisait partager tout ce que ressentait le patient, dut quitter la salle.

Ce ne fut qu’à cet instant que Conway prit une véritable décision.

Durant les trois jours qui suivirent, Conway se rendit régulièrement auprès du malade. Il notait avec minutie la vitesse de progression des excroissances épaisses et fibreuses qui couvraient à présent les deux tiers de son corps. Il ne faisait aucun doute que le processus s’accélérait et que la tumeur devenait plus épaisse. Il envoya des prélèvements au service de pathologie, qui répondit que le patient semblait souffrir d’une forme nouvelle et particulièrement virulente de cancer de la peau. On lui demandait si un traitement chirurgical, ou des séances de bombardements de radiations, pouvaient être entrepris immédiatement. Conway répondit qu’à son avis, il était impossible d’employer l’une ou l’autre de ces méthodes sans mettre la vie du malade en danger.

La chose la plus constructive que fit Conway durant cette période, fut de donner l’ordre à ceux qui contacteraient le patient par l’entremise du traducteur, de ne pas essayer de le rassurer à tout prix. L’être avait déjà bien trop souffert de toutes leurs bonnes intentions stupides. Si Conway avait pu interdire l’accès de la salle à toute autre personne que Kursedd, Prilicla, et lui-même, il l’aurait fait.

Mais il passa la majeure partie de son temps à essayer de se convaincre qu’il n’était pas dans l’erreur.

Depuis le premier examen, Conway avait délibérément évité le professeur Mannon. Il ne tenait pas à parler de ce cas avec son vieil ami, parce que Mannon était trop intelligent pour se laisser berner. Et Conway ne pouvait dire la vérité à quiconque, pas même à lui. Il aurait voulu que le capitaine Summerfield fût trop occupé dans l’épave pour pouvoir arriver aux mêmes conclusions que lui, que O’Mara et Skempton eussent oublié jusqu’à son existence, et que Mannon se désintéressât complètement de cette affaire. Mais ses espoirs allaient être déçus. Le professeur Mannon l’attendait dans la salle lorsqu’il y fit sa seconde visite de la journée, le cinquième jour. Il demanda à Conway la permission de regarder le patient, puis, oubliant la politesse dont il avait fait preuve, pour la forme, il lui dit :

— … Écoutez, jeune gringalet, j’en ai par-dessus la tête de vous voir fixer distraitement vos chaussures ou le plafond, chaque fois que je m’approche de vous. Si je n’étais pas dans la peau d’un Tralthien, je me sentirais vraiment offensé. Je sais, naturellement, que les professeurs nouvellement promus prennent leurs responsabilités exagérément à cœur durant les premières semaines, mais votre conduite récente a été franchement grossière.

Il tendit la main pour empêcher Conway de lui répondre.

— J’accepte vos excuses, et à présent parlons travail. J’ai discuté avec Prilicla et les types du service de pathologie. Ils m’ont appris que la tumeur couvre à présent tout le corps, qu’elle est opaque aux rayons X, et que l’on ne peut que faire des suppositions quant à l’emplacement et à l’activité des organes internes du patient. Vous ne pouvez ôter ce machin qui le recouvre sous anesthésie, parce que la paralysie des appendices pourrait également affecter le cœur. D’autre part, toute opération est impossible avec ces tentacules qui s’agitent en tous sens. Mais le malade s’affaiblit, par manque de nourriture, et on ne peut y remédier qu’en libérant sa bouche. Je sais aussi que pour compliquer encore les choses, les derniers prélèvements indiquent que cette tumeur s’étend également vers l’intérieur du corps, et que certaines indications laissent penser que si on ne l’opère pas rapidement, la bouche et la queue vont se souder. Pour former une énorme coquille de noix, est-ce bien ça ?

Conway hocha affirmativement la tête.

Mannon prit une profonde inspiration, avant de dire :

— Supposons que vous l’amputiez de ses membres avant d’ôter la tumeur qui recouvre la queue et la tête, puis que vous remplaciez le tégument par une matière synthétique … Une fois que le patient sera capable de se nourrir, il reprendra rapidement des forces suffisantes pour que l’on puisse répéter cette opération sur tout son corps. C’est un procédé expéditif, je l’admets. Mais en raison des circonstances, il me semble être le seul capable de sauver la vie du patient. Vous pourrez toujours, par la suite, greffer des membres artificiels à …

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'Hôpital des étoiles»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'Hôpital des étoiles» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'Hôpital des étoiles»

Обсуждение, отзывы о книге «L'Hôpital des étoiles» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x