James White - L'Hôpital des étoiles

Здесь есть возможность читать онлайн «James White - L'Hôpital des étoiles» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 1979, ISBN: 1979, Издательство: Le Masque, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'Hôpital des étoiles: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'Hôpital des étoiles»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le Secteur General. Le projet le plus fou et le plus noble des races intelligentes de la galaxie avait abouti à cet incroyable archipel métallique. Des kilomètres d'éléments rassemblés pour former l'hôpital de toutes les humanités. Un univers qui défiait la raison et le courage des docteurs, des chirurgiens et des psychiatres qui avaient juré de sauver coûte que coûte la vie de microbes évolués, de monstres aberrants, de léviathans hystériques...

L'Hôpital des étoiles — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'Hôpital des étoiles», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

IV

Le nom de Bryson jaillit brusquement dans son esprit. C’était l’une des deux personnes qu’on lui avait conseillé de rencontrer en cas de problèmes. Il était hors de question qu’il allât voir l’autre, cet O’Mara, mais Bryson …

Conway n’avait jamais rencontré quelqu’un portant ce nom, mais en posant la question à un Tralthien qu’il croisa, il obtint des renseignements qui lui permettraient de le trouver. Il alla jusqu’à la porte sur laquelle était écrit Capitaine Bryson, Aumônier, Corps des Moniteurs, avant de se détourner avec colère. Un autre Moniteur ! Il ne restait décidément qu’une seule personne qui pourrait l’aider : le Dr. Mannon. Il aurait dû aller le voir en premier.

Mais, lorsque Conway trouva son supérieur, ce dernier se trouvait dans le bloc opératoire LSVO où il assistait un chirurgien diagnosticien Tralthien pour une intervention extrêmement délicate. Conway monta dans la galerie d’observation pour attendre que le Dr. Mannon eût terminé.

Le LSVO venait d’une planète à l’atmosphère dense et à la gravité insignifiante. C’était une créature ailée d’une fragilité extrême, et c’était pour cette raison que la gravité, dans le bloc opératoire, était presque nulle et que les chirurgiens étaient sanglés à leur place autour de la table. Le petit OTSB qui vivait en symbiose avec l’énorme Tralthien n’était pas sanglé au sol, mais il s’agrippait au-dessus du champ opératoire à l’un des tentacules secondaires de son hôte. Conway savait que les formes de vie OTSB ne pouvaient perdre le contact physique avec leur hôte plus de quelques minutes sans être gravement traumatisées mentalement. Intéressé en dépit de ses propres ennuis, il se concentra sur l’opération en cours.

Une partie du tube digestif du patient avait été mise à nu, et elle révélait une excroissance spongieuse et bleuâtre qui y adhérait. Sans la bande physiologique LSVO, Conway ne pouvait dire si le cas du patient était grave ou non, mais sur le plan technique il était indubitable que l’opération était fort compliquée. Il pouvait s’en rendre compte à la façon dont Mannon se penchait sur la créature et par la contraction des tentacules que le Tralthien n’utilisait pas. Comme à l’accoutumée, le petit OTSB avec son amas d’appendices oculaires et de suceurs extrêmement fins, effectuait le travail d’exploration. Il envoyait des informations visuelles ultra-détaillées du champ opératoire à son hôte géant, et il recevait en retour des instructions à partir de ces données. Le Tralthien et le Dr. Mannon, eux, n’avaient qu’une tâche relativement grossière. Ils agrafaient, découpaient, et épongeaient les tissus.

Le Dr. Mannon n’avait pas grand-chose à faire, hormis de veiller à ce que les tentacules hypersensibles du parasite du Tralthien fussent convenablement guidés dans leur travail par son hôte. Mais Conway savait que le Terrien en était fier. Les associations symbiotiques Tralthanes composaient les plus grands chirurgiens de toute la Galaxie. Tous les chirurgiens auraient été des Tralthiens, si leur taille et certaines techniques opératoires ne les avaient empêchés d’opérer certaines formes de vie.

Lorsqu’ils sortirent du bloc opératoire, Conway les attendait. Un des tentacules du Tralthien se souleva et s’abattit sur le sommet du crâne du Dr. Mannon — un geste qui constituait un grand compliment — et immédiatement une petite boule de fourrure et de crocs jaillit de derrière un placard, pour se ruer en direction de l’énorme créature qui semblait attaquer son maître. Conway avait assisté maintes fois à ce jeu qui lui paraissait toujours éminemment puéril. Comme le chien de Mannon aboyait furieusement face à la créature qui le dominait de la taille, ainsi que son maître, pour le défier dans un duel à mort, le Tralthien recula en feignant la panique.

— Au secours ! criait-il. Sauvez-moi des crocs de cette créature épouvantable !

Le chien, qui aboyait toujours avec rage, encerclait et mordait le cuir épais des six jambes massives du Tralthien. Ce dernier prit précipitamment la fuite tout en appelant à l’aide et en faisant très attention à ce que son petit adversaire ne fut pas écrasé sous un de ses énormes pieds. Le son de la bataille décrut dans le couloir.

Lorsque le bruit eut suffisamment diminué, Conway s’adressa à Mannon.

— Docteur, je me demande si vous pourriez m’aider. J’ai besoin d’un conseil, ou tout au moins d’un renseignement. Mais c’est un sujet plutôt délicat …

Conway vit les sourcils du Dr. Mannon se soulever, tandis qu’un sourire tendait les commissures de ses lèvres.

— Je serais naturellement heureux de vous aider, mais je crains que les conseils que je pourrais vous donner pour l’instant ne vous soient guère utiles. ( Il fit une grimace dégoûtée et étendit latéralement ses bras avant de les agiter de bas en haut. ) Je suis toujours sous l’influence de la bande LSVO. Vous savez ce qui se passe : une moitié de mon esprit pense que je suis un oiseau, et l’autre n’y comprend plus rien. Mais de quel genre de conseil auriez-vous besoin ? ajouta-t-il en déplaçant latéralement la tête par à-coups, tel un oiseau. S’il s’agit de cette forme particulière de folie qu’on appelle l’amour, ou tout autre dérèglement d’ordre psychologique, je vous suggère de vous adresser plutôt à O’Mara.

Conway secoua rapidement la tête. N’importe qui, mais pas O’Mara !

— Non, c’est une question d’ordre plus philosophique. Un problème moral, peut-être …

— Et voilà ! éclata Mannon.

Il allait ajouter quelque chose lorsque son visage se figea en prenant une expression attentive. D’un mouvement du pouce, il désigna le haut-parleur du mur le plus proche.

— La solution à vos graves problèmes devra attendre. On vous demande.

— … Dr. Conway. Rendez-vous dans la salle 87 pour administrer des injections de remontant …

— Mais la salle 87 ne dépend même pas de notre service ! protesta Conway. Qu’est-ce qui se passe, ici ?

Le Dr. Mannon était brusquement devenu grave.

— Je crois le savoir, et je vous conseille de mettre de côté quelques-unes de ces piqûres, parce que vous allez en avoir besoin.

Il fit rapidement demi-tour et s’éloigna en hâte. Il murmurait quelque chose concernant un effacement rapide avant qu’ils ne le convoquent également.

La salle 87 était la salle de loisirs de l’équipe des urgences, et lorsque Conway y pénétra, des Moniteurs vêtus de vert, dont certains n’eurent même pas la force de relever la tête lorsqu’il entra, étaient affalés sur les tables, les sièges, et même sur le sol. Une silhouette s’extirpa péniblement d’un fauteuil et vint lentement vers lui. C’était un autre Moniteur qui portait l’insigne de commandant sur ses épaules et le caducée sur le col.

— Dose maximale. Commencez par moi, dit-il en commençant de déboutonner sa tunique.

Conway regarda autour de lui. Ils devaient être près d’une centaine, à divers stades d’épuisement, et tous leurs visages étaient livides. Il ne ressentait toujours pas la moindre sympathie pour les Moniteurs, mais ceux-ci étaient des patients et son devoir était clair.

— En tant que médecin, je dois vous mettre en garde, dit gravement Conway. Il est évident que vous avez déjà reçu bien trop d’injections de remontant, et ce dont vous avez véritablement besoin, c’est de dormir …

Une voix s’éleva, quelque part.

— Dormir ? … Qu’est-ce que c’est ?

— Silence, Teirnan ! dit le commandant d’une voix lasse avant de se tourner à nouveau vers Conway. Je suis également un médecin, et je connais les risques aussi bien que vous. Je vous suggère de ne pas perdre de temps.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'Hôpital des étoiles»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'Hôpital des étoiles» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'Hôpital des étoiles»

Обсуждение, отзывы о книге «L'Hôpital des étoiles» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x