James White - L'Hôpital des étoiles

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Le Secteur General. Le projet le plus fou et le plus noble des races intelligentes de la galaxie avait abouti à cet incroyable archipel métallique. Des kilomètres d'éléments rassemblés pour former l'hôpital de toutes les humanités. Un univers qui défiait la raison et le courage des docteurs, des chirurgiens et des psychiatres qui avaient juré de sauver coûte que coûte la vie de microbes évolués, de monstres aberrants, de léviathans hystériques...

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Brusquement, la futilité de ses efforts lui apparut. L’état de santé du bébé ne s’était pas amélioré : il s’agitait, frissonnait, et semblait encore plus désespérément malade et pitoyable. O’Mara jura de désespoir. Il aurait dû tenter cela plus tôt. À présent, le bébé pouvait être considéré comme perdu, et poursuivre ce traitement durant encore cinq ou six heures tuerait O’Mara, ou le laisserait estropié à jamais. Ce qui ne serait que justice !

VI

Les appendices de l’enfant se recroquevillèrent et O’Mara en connaissait la signification : il allait pleurer à nouveau. Il commença à se déplacer sur ses coudes, pour effectuer une autre séance consolatrice. C’était bien le moins qu’il pouvait faire. Et bien qu’il fût convaincu que cela était totalement inutile, O’Mara pensait qu’il devait laisser cette dernière chance au gosse. Il fallait qu’il termine son traitement sans être interrompu et, pour y parvenir, il devait répondre aux questions du Moniteur de façon satisfaisante. Si le bébé se remettait à pleurer, il en serait incapable.

— … Pour votre aimable collaboration, disait sèchement le commandant. Tout d’abord, il me faut une explication à votre changement brutal de personnalité.

— Je m’ennuyais. Je n’avais pas suffisamment de choses à faire. Peut-être suis-je devenu également un peu chatouilleux. Mais la principale raison qui m’a poussé à jouer le rôle d’un sale type, c’est que je ne pouvais pas faire un certain boulot en utilisant la douceur. J’ai fait certaines études et j’estime que je suis un assez bon psychologue.

Soudain, ce fut le désastre. Comme O’Mara atteignait le câble du contrepoids, le coude sur lequel il s’appuyait glissa, et il s’écrasa en arrière sur le sol depuis une hauteur de soixante-quinze centimètres. Sous une pression de trois G, c’était l’équivalent d’une chute de deux mètres. Heureusement, il était revêtu de sa combinaison spatiale dont le casque était rembourré, et il ne perdit pas conscience. Mais il poussa un cri et il se retint instinctivement au câble pour amortir sa chute.

C'était une grave erreur.

Un poids tomba, et l'autre remonta trop haut. Il heurta le plafond avec bruit et décrocha la patte de fixation qui supportait la légère poutrelle métallique qui retenait tout le mécanisme. La structure commença à s'affaisser, puis elle s'inclina vers le sol sous la pression des quatre G, et elle s'écrasa sur le bébé … Hébété, O'Mara ne put estimer avec quelle force elle avait heurté le nourrisson. Il ne pouvait dire si c'était une tape plus puissante que d'habitude, l'équivalent d'une claque sur les fesses, ou quelque chose de bien plus violent. Le bébé resta ensuite très calme, ce qui le plongea dans l'inquiétude.

— … Pour la troisième fois ! criait le Moniteur. Qu'est-ce qui se passe, là-bas ?

O'Mara murmura des paroles inintelligibles, même pour lui. Ce fut alors que Caxton prit la parole.

— Il se passe quelque chose de pas très catholique, et je parie que ça concerne le môme ! Je vais aller voir …

— Non ! Attendez ! cria O'Mara, désespéré. Laissez-moi six heures …

— Je serai dans votre cabine dans moins de dix minutes.

— Caxton ! Si vous ouvrez le sas vous me tuerez ! La porte intérieure est bloquée en position ouverte, et si vous actionnez le sas depuis l'extérieur, tout sera aspiré dans l'espace. Le commandant perdra son prisonnier.

Il y eut un brusque silence, puis :

— Pourquoi désirez-vous obtenir un délai de six heures ? lui demanda le Moniteur.

O'Mara voulut secouer sa tête pour s'éclaircir les idées, mais comme elle pesait trois fois plus lourd que d'habitude, il ne parvint qu'à se faire un torticolis. Pourquoi voulait-il six heures de répit ? En regardant autour de lui, il commença à se le demander. Le pulvérisateur nourrisseur et le réservoir d'eau auquel il était relié avaient été détruits par la chute du système de poulies. Il ne pourrait ni nourrir, ni nettoyer, ni même voir véritablement son malade en raison de l'enchevêtrement de longerons métalliques, et durant les six heures à venir il ne pourrait qu'attendre, en espérant un miracle.

— J'arrive, déclara Caxton.

— Non, lui ordonna le commandant sur un ton ferme. Je veux aller au fond des choses. Vous attendrez à l'extérieur de cette pièce le temps que je parle à O'Mara. Alors, O'Mara, qu'est-ce qui se passe ?

À nouveau couché sur le dos, O'Mara lutta pour reprendre son souffle, afin de pouvoir tenir une conversation suivie. Il venait de décider de dire la vérité au Moniteur, puis de faire appel à lui pour le soutenir de l'unique façon qui permettrait, peut-être, de sauver l'enfant : en les laissant seuls durant six heures. Mais O'Mara se sentait extrêmement las, comme il parlait, et sa vision était si faible qu'il ne pouvait dire, par instants, si ses paupières étaient closes ou ouvertes. Il vit quelqu'un tendre une note au commandant, mais Craythorne ne la lut que lorsque O'Mara eut terminé son explication.

— Vous êtes dans de sales draps, dit-il finalement. En temps normal, je vous accorderais ce que vous me demandez, et je vous laisserais vos six heures de délai. Après tout, vous disposez de ce livre, et vous êtes donc mieux qualifié que nous. Mais la situation a évolué durant les dernières minutes. Ce message m'apprend que deux Hudlariens, dont un médecin, viennent d'arriver. Vous feriez mieux de renoncer, O'Mara. Vous avez fait tout votre possible, mais à présent laissez à un spécialiste le soin d'essayez de sauver la situation. Pour le bien de l'enfant, ajouta-t-il.

Trois heures plus tard, Caxton, Waring et O'Mara faisaient face au commandant qui était assis derrière son bureau.

— Je vais être très occupé durant les jours à venir, dit aussitôt le Moniteur, et c'est pour cette raison que je tiens à régler rapidement cette affaire. Premièrement, il y a l’accident. O’Mara, le verdict ne dépend que d’une chose : que Waring corrobore ou non votre version des faits. Il me semble que vous avez eu un raisonnement tortueux. J’ai déjà entendu la déposition de Waring, mais afin de satisfaire ma propre curiosité, j’aimerais avoir votre avis sur sa déclaration.

— Il a confirmé mon récit. Il n’avait pas le choix.

O’Mara abaissa son regard vers ses mains. Il pensait toujours au bébé malade qu’il avait laissé dans sa cabine. Il se dit à nouveau qu’il n’était pas responsable de ce qui s’était produit, mais au plus profond de lui-même il savait que s’il s’était montré moins inflexible, que s’il avait commencé plus tôt son traitement sous forte gravité, le nourrisson hudlarien aurait à présent été hors de danger. Mais le résultat de l’enquête sur l’accident ne semblait plus avoir d’importance, quel que fût le verdict, pas plus d’ailleurs que l’affaire Waring.

— Pourquoi pensez-vous qu’il n’avait pas le choix ? demanda le Moniteur d’une voix sèche.

Caxton gardait la bouche ouverte, désorienté. Waring évitait de regarder O’Mara dans les yeux, et il commençait à rougir.

— Lorsque je suis arrivé ici, j’ai cherché une occupation pour meubler mes temps libres, et j’ai décidé de harceler Waring. Si j’ai tenu le rôle d’un type odieux, c’est parce que c’était l’unique façon d’obtenir des résultats. Mais je dois tout d’abord revenir un peu en arrière. À cause de l’accident survenu au générateur nucléaire, tous les hommes de cette section se sentaient débiteurs envers Waring. Vous connaissez sans doute déjà les détails. Waring lui-même était un homme fini. Physiquement, il était très bas : il lui fallait des piqûres pour maintenir son taux de globulation sanguine ; il était juste assez résistant pour travailler à sa console de commande ; et il se complaisait dans l’auto-compassion. Psychologiquement, c’était une épave. Malgré les affirmations du Dr. Pelling selon lesquelles il n’aurait besoin de ces piqûres que durant quelques mois, il était convaincu d’être atteint de leucémie. Il croyait également avoir été rendu stérile, à nouveau en dépit de ce que lui disait le médecin, et cette profonde conviction le poussait à agir et à parler d’une façon qui aurait fait dégueuler n’importe quel type normal. Parce que ce genre de choses est pathologique, et qu’il était un malade imaginaire. Lorsque j’ai constaté quelle était la situation, j’ai commencé à le ridiculiser chaque fois que l’occasion s’est présentée. Je l’ai harcelé sans merci. C’est pour cela qu’il n’avait pas le choix et qu’il se devait de dire la vérité au sujet de l’accident. Une simple question de gratitude.

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