Arthur Clarke - Les sables de Mars

Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Clarke - Les sables de Mars» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1955, Издательство: Sidgwick and Jackson, Londres, et Éditions Fleuve Noir, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les sables de Mars: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les sables de Mars»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Au prix d’efforts fantastiques, les hommes sont parvenus à s’implanter sur Mars ! Un voile de mystère recouvre cette tentative et le monde ignore encore ce qui se passe sur cette planète froide et stérile.
Martin Gibson est le premier reporter autorisé à s’embarquer sur « L’Ares », qui effectue son voyage d’essai vers la colonie sidérale. Dès le décollage, la réalité dément toutes ses prévisions ; loin d’être fastidieuse comme il se l’imaginait, cette croisière ne tarde pas à lui ouvrir les yeux sur mille problèmes insoupçonnés du public. Mais les étonnements de Gibson se multiplient à son arrivée sur Mars. S’il y découvre une étrange colonie en pleine activité, il sent aussi que l’amabilité dont on l’entoure est factice. Il fait figure d’intrus, d’indésirable. Pourquoi ?
Persuadé qu’on se ligue contre lui pour dissimuler un important secret, Gibson se met en tête d’élucider cette énigme. Il n’y parviendrait pas si, au hasard d’une exploration,une singulière trouvaille ne lui valait une soudaine célébrité parmi les colons.
A mesure qu’il pénètre plus avant dans les secrets de la cité martienne, il est gagné par l’enthousiasme. Oubliant ses devoirs de reporter pour participer à l’extraordinaire bataille que les pionniers livrent contre la sauvagerie glacée de la planète, il n’informe pas la Terre de ce qu’il apprend.
Martin Gibson est lui-même conquis par ce monde désolé mais riche de promesses, au point que le retour sur sa planète natale ne lui semble plus souhaitable,
Quels sont donc les sortilèges qui enchaînent Gibson à la première cité extra-terrestre ? Pourquoi est-il devenu un autre homme ?
La réponse à ces deux questions est enfouie dans les sables rouges des déserts de Mars.

Les sables de Mars — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les sables de Mars», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Les cruels rochers se rapprochèrent et défilèrent sous eux tandis que l’Arès poursuivait prudemment sa course descendante vers le radiophare dont Gibson avait naguère perçu l’appel. Il ne tarda pas à découvrir, sur une surface presque plate à plusieurs kilomètres en contrebas, les premiers signes de la présence de l’homme sur ce monde stérile.

Deux rangées de pylônes verticaux jaillissaient du sol, supportant entre eux un réseau de câbles. Presque imperceptiblement, l’Arès s’abaissa vers Déimos. Les fusées principales avaient été réduites au silence depuis longtemps puisque les petits propulseurs pouvaient se charger sans difficulté des quelques centaines de kilogrammes qu’était, ici, le poids effectif de l’appareil.

Il fut impossible de déceler l’instant du contact. Seul, le brusque silence des propulseurs avertit Gibson que la traversée était terminée et que l’Arès reposait déjà sur le berceau préparé pour lui. Évidemment, vingt mille kilomètres restaient à accomplir pour atteindre Mars, soit une journée de voyage à bord de l’une des petites fusées qui montaient déjà à leur rencontre, mais, en ce qui concernait l’astronef, la randonnée avait pris fin.

Le romancier quitta le pont d’observation pour se hâter vers le poste de pilotage, qu’il avait évité à dessein au cours de ces dernières heures d’intense activité. Martin remarqua qu’il ne pouvait plus se déplacer avec autant de facilité, car l’influence de l’infime champ de gravitation de Déimos était juste suffisante pour contrarier ses mouvements instinctifs, de sorte qu’il devait en faire une estimation consciente. Il se demanda quelle impression il ressentirait quand il devrait de nouveau subir un champ de gravitation normal. À présent qu’il considérait comme banal le fait de ne rien peser du tout, il avait du mal à croire que trois mois plus tôt, la perspective d’être aussi léger que l’air lui paraissait étrange et insolite. Quelle faculté d’adaptation possédait le corps humain !

L’équipage au complet était assis autour de la table aux cartes dans une attitude bourgeoise et satisfaite.

— Vous arrivez juste à temps, Martin, dit Norden d’un ton enjoué. Nous allons célébrer une petite fête. Allez chercher votre appareil, vous prendrez quelques photos au moment où nous porterons un toast à la santé du vieux rafiot.

— Ne buvez pas tout avant mon retour ! lança Gibson avant de s’éclipser à la recherche de son Leica.

Quand il revint, le docteur Scott était en train de tenter une expérience intéressante.

— J’en ai assez de cette façon de boire la bière en la faisant gicler d’une poire en caoutchouc, expliquait-il. Maintenant que nous en retrouvons la possibilité, je veux la verser proprement dans un verre. Voyons combien de temps il va me falloir.

— Elle sera éventée avant d’arriver à destination, prédit Mackay. Voyons voir … le carré d’environ un demi-centimètre par seconde, tu verses d’une hauteur de …

Il s’abîma dans un profond calcul.

Cependant, l’opération avait déjà fait des progrès. Scott tenait la boîte en fer-blanc à environ trente centimètres au-dessus de son verre et, pour la première fois depuis trois mois, le terme « au-dessus » prenait une signification, si petite fût-elle. En effet, avec une incroyable lenteur, et si paresseusement qu’on l’aurait pris pour du sirop, le liquide ambré s’échappait du trou percé dans la boîte. Un mince filet s’allongea vers le bas, imperceptible tout d’abord, puis avec une rapidité croissante. Un temps infini sembla s’écouler avant qu’il atteigne le verre. Alors une grande acclamation salua le premier contact et le niveau du liquide commença à s’élever dans le fond du récipient.

— … Je viens de calculer qu’il lui faudrait cent vingt secondes pour arriver là, annonça la voix de Mackay au-dessus du tumulte.

— Alors, tu ferais mieux de revoir tes chiffres, répliqua Scott. Pas question de deux minutes, elle est déjà arrivée !

— Hein ? rugit l’autre, stupéfié, en réalisant avec retard que l’expérience était terminée.

Il vérifia rapidement ses estimations et l’on vit soudain son visage s’éclairer quand il découvrit avoir mal placé une virgule.

— Quel idiot je fais ! Il est vrai que je n’ai jamais été bien fameux en calcul mental. Naturellement, il fallait comprendre douze secondes.

— Et dire que c’est l’homme qui nous a emmenés sur Mars ! s’exclama quelqu’un d’un ton stupéfait. Je préfère m’en retourner à pied !

Personne ne parut enclin à renouveler la tentative de Scott qui, bien qu’intéressante, avait peu de signification. Chacun se mit à absorber une quantité respectable de bière de la manière « normale », et la réunion s’égaya de plus en plus. Le docteur Scott conta en entier la légende de la navigation interplanétaire. C’était un prodigieux exploit de mémoire qui commençait ainsi :

— Ce fut l’astronef Vénus qui …

Gibson suivit pendant quelque temps les aventures de cet appareil trop bien nommé et de son ingénieux équipage, mais l’atmosphère commençant à devenir trop confinée pour lui, il s’éclipsa dans l’intention de reposer ses esprits. Presque instinctivement, il se dirigea vers son coin favori, le pont d’observation.

Il dut s’amarrer à sa place, de crainte que la légère mais persistante attraction de Déimos ne vînt à l’en déloger. Mars, plus qu’à demi pleine et grossissant lentement, s’étalait sous ses yeux. Là-bas, les préparatifs d’accueil devaient déjà être en cours et, à cet instant même, les fusées montaient certainement vers Déimos pour transborder les hommes de l’Arès.

Quatorze mille kilomètres plus bas, mais encore à six mille kilomètres au-dessus de Mars, Phobos passait sur la face obscurcie de la planète en brillant d’une lumière ardente sur le fond du croissant qui éclipsait les étoiles.

Que se passait-il au juste sur cette petite lune ? Gibson se posa la question sans trop de conviction ; il le saurait bientôt, à présent. En attendant, il allait parfaire ses connaissances en astronomie. Voyons … il avait ici la fourchette double du Sinus Meridiani ( très commode, cela, en plein sur l’Équateur et à la longitude zéro ), et plus à l’est, c’était la Syrtis Major. En partant de ces deux importants jalons, il pouvait trouver les plus petits détails. Margaretifer Sinus se révélait très nettement aujourd’hui, mais on voyait un amas de nuages sur Xanthe, et …

— Monsieur Gibson !

Il sursauta et regarda autour de lui.

— Ah ! C’est toi, Jimmy ? Tu en as donc assez, toi aussi ?

Les joues colorées du jeune garçon témoignaient qu’il était probablement à la recherche d’air frais. Il s’avança en vacillant un peu, prit place dans la niche d’observation et resta un moment à contempler Mars comme s’il ne l’avait encore jamais vue, puis il secoua la tête d’un air désapprobateur.

— C’est terriblement gros, prononça-t-il, sans s’adresser à personne en particulier.

— Allons, ce n’est pas aussi gros que la Terre ! protesta Gibson. En tout cas, ta réflexion n’a aucun sens, si tu ne précises pas l’étalon sur lequel tu te bases. En somme, quelles dimensions lui supposais-tu au juste ?

Jimmy ne s’était visiblement jamais posé la question, et il réfléchit profondément pendant quelques instants.

— Je n’en sais rien, fit-il assez tristement, mais c’est vraiment trop vaste. Tout est trop vaste.

Cette conversation ne les mènerait nulle part, songea le romancier. Il fallait changer de sujet.

— Qu’est-ce que tu as l’intention de faire en arrivant là-bas ? Tu as deux mois devant toi avant le retour de l’Arès.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les sables de Mars»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les sables de Mars» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Arthur Clarke - S. O. S. Lune
Arthur Clarke
libcat.ru: книга без обложки
Arthur Clarke
Arthur Clarke - Oko czasu
Arthur Clarke
Arthur Clarke - Gwiazda
Arthur Clarke
George Martin - Les Sables de Dorne
George Martin
Arthur Clarke - Les enfants d'Icare
Arthur Clarke
Arthur Clarke - Die letzte Generation
Arthur Clarke
Arthur Clarke - Culla
Arthur Clarke
Arthur Clarke - The Fires Within
Arthur Clarke
Отзывы о книге «Les sables de Mars»

Обсуждение, отзывы о книге «Les sables de Mars» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x