Robert Sawyer - Mutations

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Mutations: краткое содержание, описание и аннотация

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    Le jour où il se découvre atteint d'une maladie incurable, Pierre Tardivel décide de devenir chercheur en génétique. Après de brillantes études, il travaille sur le génome humain aux côtés du Dr Klimus, un génial lauréat du Nobel.
Il rencontre là son épouse, Molly, professeur de psychologie dotée de pouvoirs télépathiques. Pour ne pas transmettre la maladie de Pierre à leur enfant, ils décident de procréer par insémination artificielle. Mais la petite fille qui naît a d'étranges caractéristiques génétiques…
Double enquête, double course contre la montre : celle d'un couple pour sauver son enfant victime de manipulations expérimentales, celle de Pierre, qui lutte contre le mal…

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— On pourrait se déguiser ?

— Se déguiser ? demanda Pierre, surpris.

— Oui. Rien de bien extraordinaire. Tu laisserais pousser ta barbe, par exemple, il te reste à peu près quatre semaines. Et ce serait…

Elle se tut, mais Pierre n’eut pas de mal à deviner ce qu’elle pensait. Il avait de plus en plus de mal à se raser depuis quelque temps. Laisser pousser sa barbe lui simplifierait grandement la vie.

— D’accord, dit-il. Mais toi ?

— Moi, il faudrait que je prenne de la testostérone pour en avoir une.

Il rit.

— Pour te déguiser. Qu’est-ce que tu comptes faire ?

— Je connais bien Constance Brinkley au Centre d’art dramatique. Plusieurs de ses étudiants viennent à mon cours de psycho. Elle pourrait me prêter une perruque brune.

— On se transforme en détectives, hein ?

— Pourquoi pas ? fit-elle en souriant. Tu as toujours été attiré par ça, je le sais.

Au bout d’un mois, la barbe de Pierre était plus fournie qu’il ne l’aurait cru. Molly avait apporté la perruque la veille. Pierre était sidéré de voir à quel point cela la changeait. Son teint, par contraste, était d’une blancheur de porcelaine. Ses yeux couleur de bleuet ressortaient plus intensément. Il avait réussi à la persuader de la porter au lit cette nuit-là, et cela lui avait inspiré de nouveaux records de créativité érotique. Elle le taquinait gentiment en l’appelant son vibromasseur de un mètre quatre-vingts.

Le lendemain, Molly prit le volant pour se rendre avec lui à San Francisco. Pierre s’était résigné à ne plus conduire après qu’un mouvement involontaire de son bras avait failli les faire basculer de l’autoroute dans le Pacifique.

En arrivant aux abords de la tour de la Condor, Pierre aperçut un petit hélicoptère qui les survolait. On ne distinguait pas ses marques, mais il était jaune et noir, les couleurs de la compagnie d’assurances. Il secoua la tête en le voyant se poser sur le toit de l’immeuble de quarante étages. Il en fallait, des plans Carte d’Or, pour payer tout ça.

Après avoir garé la voiture, ils entrèrent.

Ils quittèrent l’ascenseur au sous-sol. Depuis quelques semaines, Pierre s’aidait d’une canne pour marcher. Il y avait de longues tables où les actionnaires devaient s’inscrire, et il marcha lentement vers l’une d’elles. On lui remit un exemplaire de l’ordre du jour. Il y avait là des centaines de personnes qui s’interpellaient, allaient et venaient, buvaient du café ou des eaux minérales. Un buffet était dressé, avec des hôtesses en uniforme qui servaient des en-cas. Molly et Pierre entrèrent dans l’auditorium, qui devait contenir sept à huit cents personnes. Ils trouvèrent deux sièges en bordure d’une rangée située à peu près au milieu de la salle. Pierre prit celui qui était près de l’allée et serra la poignée de sa canne dans l’espoir de contrôler ses tremblements. Molly s’assit en rajustant discrètement sa perruque noire et se pencha pour lire l’ordre du jour.

Sur l’estrade, dix personnes – neuf Blancs et une Noire – prirent place derrière une longue table en acajou. Craig Bullen était au centre. Il portait un complet anthracite avec un œillet rouge à la boutonnière. Il se pencha pour dire un mot aux deux hommes qui l’encadraient, puis se leva et s’avança jusqu’au bord de la scène.

— Mesdames, messieurs, dit-il dans le micro, bienvenue à notre assemblée générale annuelle. Je m’appelle Craig Bullen, et je suis président-directeur général de la compagnie Condor Health Insurance.

À part quelques retardataires qui cherchaient encore un fauteuil, l’auditoire applaudit vivement. Pierre résista à l’envie de huer l’orateur. Les applaudissements se prolongèrent un peu plus que la normale. L’auditorium était aux trois quarts plein. Beaucoup, dans l’assistance, semblaient être des actionnaires individuels, mais Molly lui montra plusieurs personnes en costume de ville, attaché-case sur les genoux, qui devaient représenter des fonds communs de placement ayant investi dans la compagnie.

Le sourire de Bullen s’étendait d’une oreille à l’autre.

— Merci beaucoup, dit-il quand les applaudissements se calmèrent enfin. Vous êtes très aimables, il est vrai que l’année a été plutôt spectaculaire, n’est-ce pas ?

Nouveaux applaudissements.

— Notre directeur financier, Garrett Sims, vous dira quelques mots là-dessus un peu plus tard. En attendant, j’aimerais vous parler de notre progression pour l’exercice qui vient de prendre fin. Nous allons commencer par vous présenter les différents commissaires aux comptes…

Comme d’habitude, on donna lecture des divers rapports. Trois motions furent proposées. Cependant, il était clair que le conseil d’administration disposait de suffisamment de voix par procuration pour faire passer tout ce qu’il voulait. Quelques questions furent posées par des membres de l’assistance. Un jeune homme se déclara déçu que le rapport annuel ne soit pas imprimé sur du papier recyclé. Pierre sourit. L’esprit californien contestataire n’était pas encore tout à fait mort.

Bullen revint prendre la parole.

— Naturellement, la plus grande incidence sur notre cash-flow vient du projet de loi n° 1146 du sénateur Patrick Johnston, adopté le 1 erjanvier, voilà trois ans. Cette nouvelle loi nous interdit de refuser d’assurer une personne qui a subi des tests génétiques prouvant qu’elle a une grave maladie quand celle-ci ne s’est pas encore déclarée cliniquement. Les compagnies d’assurances de Californie se sont durement battues contre cette loi à Sacramento, et elles ont réussi à obtenir le veto du gouverneur Wilson, mais le sénateur Johnston, comme vous le savez, n’a cessé de la présenter, jusqu’à ce que Wilson la signe. (Il fit du regard le tour de l’assistance.) C’était la mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle, c’est que nous continuons d’exercer des pressions dans l’Oregon et dans l’État de Washington pour nous assurer qu’aucun projet de loi du même acabit n’y soit présenté. À ce jour, la loi californienne reste la seule de ce type dans tout le pays, et nous veillerons à ce que les choses demeurent ainsi.

L’assistance applaudit. Pierre était furibond.

À la fin de sa présentation générale, Bullen, la voix un peu plus rauque, demanda s’il y avait des questions. Pierre donna un coup de coude à Molly, qui leva la main pour lui. Il ne voulait pas qu’on voie son bras s’agiter comme celui d’un gamin de sixième.

Deux personnes furent priées de prendre la parole. Puis Bullen désigna Molly. Elle se leva.

— C’est mon mari qui désire parler, dit-elle.

Lentement, il se mit debout à son tour, en s’aidant de sa canne. Il progressa jusqu’au micro dressé au centre de l’allée. Il marchait les pieds écartés et son bras libre, celui qui ne tenait pas la canne, se dressait et retombait continuellement sur le côté. Il y eut des murmures dans la salle. Quelqu’un, deux ou trois rangées derrière eux, se pencha vers son voisin pour dire qu’il devait être ivre. Molly se retourna pour le fusiller du regard.

Le micro était trop bas pour lui, mais il n’avait pas assez de coordination pour desserrer la bague qui lui aurait permis de remonter l’une des sections télescopiques. Il saisit cependant la hampe de la main gauche pour s’empêcher de trembler et s’appuya très fort sur sa canne de la main droite.

— Bonjour, dit-il. Je ne suis pas seulement actionnaire, mais également généticien.

Bullen se pencha légèrement en avant. Il l’avait peut-être reconnu à son accent. Il fit signe à quelqu’un qui se trouvait en coulisse.

— J’ai entendu Mr Bullen vous dire que la loi californienne contre la discrimination génétique est une chose horrible, poursuivit Pierre. Mais ce n’est pas vrai. C’est une loi juste. Je viens du Canada, où nous considérons que le droit aux soins de santé est aussi inaliénable que celui à la liberté d’expression. La loi du sénateur Johnston reconnaît le fait que nul ne devrait pouvoir contrôler le capital génétique d’un individu.

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