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Orson Card: Basilica

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Orson Card Basilica

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Les gardes se mirent en position et tendirent leurs écrans d’identification d’un geste agressif : Nafai, avec son costume de soldat, était un ennemi ou du moins un rival. L’écran révélerait sa véritable identité, et comme il était soupçonné d’avoir tué Roptat, cela n’arrangerait guère sa situation.

Comme il restait indécis, Zdorab intervint. « Vous n’allez tout de même pas exiger que mon maître appose son doigt sur votre petit écran ridicule ! » dit-il d’un ton hautain. Puis il appuya son propre pouce sur l’identificateur. « Là, cela vous dit-il qui je suis ? Le trésorier du seigneur Gaballufix, voilà qui je suis !

— Tout le monde doit poser son pouce ici, c’est la loi », rétorqua le garde ; mais il avait perdu de son assurance. Faire assaut d’avanies avec les soldats de Gaballufix, c’était une chose ; se trouver face à l’homme lui-même, c’était une autre affaire. « Excusez-moi, monsieur, mais je fais mon travail, même si je ne l’ai pas choisi. »

Nafai ne broncha pas.

« C’est du harcèlement, dit Zdorab, voilà ce que c’est ! » Il ne cessait de jeter des coups d’œil à Nafai, mais il ne lisait évidemment ni approbation ni désapprobation sur le masque inexpressif de l’hologramme.

« Il y a des assassins qui rôdent cette nuit, reprit le garde d’un ton d’excuse. Vous avez vous-même signalé, monsieur, que le plus jeune fils de Wetchik a tué Roptat ; il faut bien qu’on contrôle tout le monde ! »

Nafai s’avança enfin et tendit la main vers l’écran. Mais ce faisant, il approcha la tête de celle du garde et dit à mi-voix : « Et si l’homme qui a rapporté un mensonge aussi absurde était le meurtrier lui-même ? »

Le garde recula, surpris par cette voix, abasourdi par ce qu’elle disait. Puis il regarda l’écran et vit le nom qui s’y était inscrit. Il hésita et parut réfléchir.

Surâme, aiguise l’esprit de cet homme ! Fais-lui voir la vérité, et qu’il agisse en conséquence ! pria Nafai.

« Merci de vous soumettre à la loi, seigneur Gaballufix », dit enfin le garde. Il appuya sur le bouton d’effacement, et Nafai vit son nom disparaître de l’écran. Personne d’autre ne pouvait l’avoir vu.

Sans un regard en arrière, Nafai franchit la porte à grands pas. Il entendit Zdorab trottiner derrière lui. « Ai-je bien fait, monsieur ? demanda Zdorab. Vous n’aviez pas l’air de vouloir donner votre pouce, alors je… Où allons-nous ? Est-ce qu’il ne fait pas un peu sombre pour couper par les taillis ? Ne pourrions-nous pas rester sur la route, seigneur Gaballufix ? La lune est levée, bien sûr, et il ne fait pas trop noir, mais… »

Pas question de s’approcher discrètement de l’endroit où Nafai avait laissé ses frères, avec le babil incessant de Zdorab. Et voilà qu’il l’avait appelé « Gaballufix » à haute et intelligible voix ! Ce ne fut donc pas une surprise pour Nafai quand il entendit soudain des bruissements dans les fourrés, suivis de pas précipités qui s’éloignaient. Évidemment : ses frères croyaient qu’il avait été pris, qu’il les avait trahis, que Gaballufix était venu les tuer. Que pouvaient-ils imaginer d’autre, en voyant ce costume ?

Nafai tripota son boîtier de commande. Mais comment savoir s’il avait coupé ou non l’appareil ? Pour finir, il arracha le costume et se mit à crier aussi fort qu’il l’osait, de sa voix naturelle : « Elemak ! Issya ! Meb ! C’est moi ! Ne vous sauvez pas ! »

Ils s’arrêtèrent de courir.

« Nafai ! dit Meb.

— Déguisé en Gaballufix ! ajouta Elemak.

— Tu as réussi ! » s’exclama Issib en éclatant de rire.

Un léger crissement dans son dos rappela à Nafai que cette sympathique scène de retrouvailles devait paraître moins réjouissante au malheureux Zdorab : il avait cheminé en compagnie de l’homme que l’on accusait du meurtre de Roptat et qui avait vraisemblablement fait subir un sort similaire à Gaballufix.

Nafai se retourna et vit Zdorab qui tentait de prendre la poudre d’escampette. « J’ai le pied très agile », avait-il prétendu, mais il se trompait, visiblement. En quelques enjambées, Nafai le rattrapa, le projeta à terre et, après une lutte symbolique, le cloua au sol, une main sur la bouche. Les gardes n’étaient pas à cinquante mètres de là ; Surâme avait sans doute détourné leur attention des cris qui avaient éclaté, mais il y avait des limites à sa capacité de rendre les gens stupides.

« Écoute-moi, murmura Nafai d’un ton menaçant ; si tu fais ce que je te dis, Zdorab, je ne te tuerai pas. Tu comprends ? »

Sous sa main, Nafai sentit la tête s’agiter de haut en bas.

« Je te jure par Surâme que je n’ai pas assassiné Roptat. C’est ton maître, Gaballufix, qui est responsable de sa mort et qui a donné l’ordre de nous abattre, mes frères et moi. C’était lui, l’assassin, mais je l’ai tué et c’était justice. Tu comprends ce que je dis ? Je ne suis pas de ceux qui tuent par plaisir. Et toi, je n’ai pas envie de te faire mourir. Promets-tu de garder le silence si j’enlève ma main de ta bouche ? »

Nouveau mouvement de la tête. Nafai ôta sa main.

« Je me réjouis que vous ne vouliez pas me tuer, chuchota Zdorab. Je n’ai pas envie de mourir.

— Crois-tu ce que je t’ai dit ? demanda Nafai.

— Croiriez-vous ma réponse ? riposta Zdorab. Nous sommes dans le genre de situation où l’on dit ce que l’interlocuteur a envie d’entendre ; vous n’êtes pas d’accord ? »

Il avait marqué un point. « Zdorab, je ne peux pas te laisser rentrer dans la cité, tu comprends ? Ce n’est pas compliqué : si tu fais partie des hommes de Gaballufix, des voyous qu’il engage pour ses basses besognes, je ne peux me fier à rien de ce que tu diras, et autant que je te tue tout de suite et qu’on en finisse. Mais je ne crois pas que tu sois de ceux-là ; tu es un bibliothécaire, un archiviste, un clerc qui ignorait ce que signifiait travailler pour Gaballufix.

— En effet, je voyais des choses curieuses, mais les autres ne paraissaient pas les trouver bizarres et personne ne voulait répondre à mes questions ; alors, je suis resté dans mon coin et j’ai tenu ma langue, la plupart du temps, en tout cas.

— Nous allons dans le désert. Si tu nous accompagnes, si tu restes avec nous – et si tu me donnes ta parole par Surâme de ne pas nous trahir –, tu seras libre ; tu feras partie de notre maison, à égalité avec les autres. Nous ne voulons pas de toi comme serviteur, mais seulement comme ami.

— Je fais le serment de ne pas vous trahir, bien sûr. Mais comment saurez-vous si vous pouvez me croire ?

— Jure par Surâme, Zdorab mon ami, et je le saurai.

— Par Surâme, donc, je jure de demeurer avec vous et d’être votre ami loyal pour toujours. À condition que vous ne me tuiez pas. Encore que, si vous me tuez, tout le reste ne sera que du vent, évidemment. »

Nafai s’aperçut que ses frères s’étaient rassemblés autour d’eux. Ils avaient entendu le serment de Zdorab, et chacun avait son opinion.

« Il faut le tuer, dit Meb. C’est un homme de Gaballufix ; on ne peut pas lui faire confiance.

— Je m’en charge, s’il le faut, ajouta Elemak.

— Comment savoir ? » demanda Issib.

Mais Nafai ne les écoutait pas. Il attendait que Surâme lui parle, et la réponse qu’il reçut était claire : Fais confiance à cet homme.

« J’accepte ton serment, dit Nafai. Et je jure par Surâme que ni moi ni personne de ma famille ne te fera de mal tant que tu le respecteras. Allez, vous autres, jurez-le !

— C’est du délire ! s’écria Mebbekew. Tu nous mets tous en danger, en faisant ça !

— Pour cette nuit, c’est à moi que Surâme a donné le commandement, répondit Nafai, et vous avez promis de m’obéir. Je suis revenu avec l’Index, non ? Et Gaballufix est mort. Allez, jurez ! »

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