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Orson Card: Basilica

Здесь есть возможность читать онлайн «Orson Card: Basilica» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Nantes, год выпуска: 1995, ISBN: 2-84172-002-0, издательство: L'Atalante, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Orson Card Basilica

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Basilica est une ville dirigée par les femmes, dans laquelle culture et tradition sont les maîtres mots. Les hommes ne peuvent y résider que sur l’invitation expresse de leurs compagnes. C’est pourtant l’un deux, volemak, qui reçoit de surâme, l’ordinateur-dieu veillant au bien-être du monde, une vision d’apocalypse : Basilica, et, au-delà toute la planète Harmonie, sont sur le point de disparaître dans un déluge de feu. Mais à cause de quoi ? Ou de qui ? Alors que les tensions politiques grandissent entre les différentes factions de Basilica, Nafai, le benjamin de Volemak, s’efforce d’aider son père dans la quête de la vérité. Mais il semblerait que Surâme ait d’autres ambitions pour l’adolescent…

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Ils étaient près de Clébaud, le bourg qui s’étirait le long des routes issues de la porte du Goulet. Nafai avait pensé contourner Clébaud, remonter une ravine jusqu’à la route du Désert et entrer dans Basilica par la porte Arrière ; mais il voulait d’abord tester cette idée. Il s’imagina donc faisant le tour de Clébaud, et ses pensées se mirent à s’égarer. Il se tourna alors vers le Goulet, et sentit immédiatement un déferlement d’assurance. C’est bien ça, se dit-il. Surâme est prêt à me guider, pour peu que j’écoute en silence. Comme j’aurais dû le faire pendant qu’Elemak marchandait avec Gaballufix cet après-midi !

« Et allez donc ! dit Mebbekew. Entrons donc par une des portes les mieux gardées de Basilica ! Marchons gaiement dans le quartier le plus pourri de la ville, où tous les gens à vendre, c’est-à-dire tout le monde, sont à la solde de Gaballufix !

— Chut ! intima Issib.

— Laisse-le parler, dit Nafai. Ça va attirer les hommes de Gaballufix et ils vont nous tuer ; et Mebbekew sera content, parce que comme ça, pendant notre agonie, il pourra dire : “Tu vois, Nyef ? Tu nous as tous fait tuer !” Et il mourra heureux. »

Mebbekew s’élança vers Nafai, mais Elemak le retint. « On tiendra notre langue », dit-il.

Nafai les conduisit alors jusqu’à la route Haute qui reliait la porte de la ville à Clébaud. Des maisons la bordaient sur sa plus grande longueur, mais elle était reconnue dangereuse à cette heure de la nuit, et il n’y aurait pas grand monde. Nafai repéra le plus grand espace séparant des maisons de part et d’autre de la route, regarda soigneusement à droite et à gauche, puis se baissa et traversa la chaussée au petit trot. Ensuite, caché dans un fossé à sec, il attendit ses frères.

Qui ne venaient pas.

Ils ne venaient pas.

Ils ont décidé de me laisser tomber, se dit-il. Eh bien, tant mieux !

Soudain, ils apparurent. Mais au lieu de trotter comme Nafai, ils marchaient. Tous les trois. Évidemment, songea-t-il : ils ont pris le temps de sortir Issib de son fauteuil. J’aurais dû y penser.

Comme ils traversaient la route, Nafai s’aperçut qu’Issib ne flottait pas : les bras passés sur les épaules de ses frères, les pieds traînant à moitié par terre, il avançait soutenu par Elemak et Meb. Aux yeux d’un étranger, Issib devait ressembler à un ivrogne que des amis ramenaient à la maison.

Parachevant le tableau, ils ne franchirent pas la route à angle droit ; ils partirent en oblique, comme s’ils essayaient de suivre la chaussée mais s’égaraient dans le noir ou changeaient de direction à cause des mouvements de l’ivrogne. Enfin, ils parvinrent de l’autre côté et se glissèrent dans les buissons.

Nafai les rejoignit alors qu’ils aidaient Issib à remettre ses flotteurs. « C’était génial ! chuchota-t-il. Même s’il y avait eu du monde, personne n’y aurait vu que du feu !

— C’est Elemak qui a eu cette idée, précisa Issib.

— C’est toi qui devrais commander, Elemak, dit Nafai.

— Ce n’est pas ce que pense Surâme, répondit Elemak.

— Surâme ! Le fauteuil d’Issib, tu veux dire ! grinça Mebbekew.

— C’est aussi bien que tu sois passé le premier, Nyef, reprit Elemak. Les gardes cherchent quatre hommes, dont un qui flotte, et ils n’en ont vu que trois, dont un ivre mort.

— Par où est-ce qu’on va, maintenant ? » demanda Issib.

Nafai haussa les épaules. « Par ici, je crois. » Toujours devant, il coupa à travers le terrain en friche qui séparait la route Haute du Goulet.

Son esprit se brouilla soudain. Il était incapable de penser à ce qu’il ferait ensuite. Il était incapable de penser, tout court.

« Stop », dit-il. Il s’imagina continuant à mener ses frères, et cela n’allait pas. Poursuivre sa route seul ? Oui, c’était cela. « Attendez-moi ici, reprit-il. Je vais entrer seul.

— Génial ! s’exclama Mebbekew. On aurait aussi bien pu attendre près des chameaux !

— Non, s’il vous plaît, dit Nafai. C’est ici que j’ai besoin de vous. Je dois être sûr de vous y trouver en ressortant.

— Combien de temps te faudra-t-il ? demanda Issib.

— Je n’en sais rien.

— Bon, alors, qu’est-ce que tu as l’intention de faire ? »

Il ne pouvait tout de même pas leur dire qu’il n’en avait pas la moindre idée ! « Elemak ne nous avait pas dit ce qu’il comptait faire, lui ! dit-il.

— C’est ça, susurra Mebbekew, joue les grands chefs !

— On attendra, dit Elemak. Mais si nous sommes encore ici quand le soleil se lèvera, nous serons à découvert et on nous prendra à coup sûr. Tu comprends ça, je suppose ?

— Aux premières lueurs du jour, si je ne suis pas revenu, récupérez le fauteuil d’Issib et retournez aux chameaux.

— D’accord, répondit Elemak.

— Si on veut ! ajouta Mebbekew, agressif.

— On voudra, coupa Elemak. Et Meb sera là, comme les autres. »

Nafai savait bien qu’Elemak le détestait et le méprisait toujours autant ; mais il savait également qu’il lui obéirait. Elya s’attendait qu’il échoue, mais il lui laissait une chance de réussir.

« Merci, dit Nafai.

— Rapporte l’Index. Tu es le garçon de courses de Surâme, alors rapporte l’Index. »

Sans répondre, Nafai les quitta et se dirigea vers le Goulet. En s’approchant, il entendit les gardes qui parlaient entre eux. Il y en avait trop ; ils étaient six ou sept, et non deux comme d’habitude. Pourquoi cela ? Il se colla contre la muraille et s’avança jusqu’à portée de voix.

« Moi, je dis que c’est Gaballufix qui l’a fait, disait un garde. Il a dû tuer d’abord le fils de Wetchik pour qu’il ne puisse pas quitter la cité, ensuite il a tué Roptat, pour faire porter le chapeau à quelqu’un qui ne pouvait plus se défendre.

— Ce serait bien de Gaballufix, répondit un autre garde. Lui et ses hommes, c’est faux-culs et compagnie ! »

Roptat était donc mort ! Nafai frissonna de peur. Malgré tous ces complots avortés, c’était quand même arrivé ! Gaballufix avait fini par commettre un meurtre. Et il en accusait un des fils de Wetchik.

C’est moi ! se dit Nafai. C’est moi qu’il accuse ! Je suis le seul à n’avoir pas quitté la cité par une porte surveillée. Pour l’ordinateur municipal, je suis encore dans Basilica ! Et bien entendu, Gaballufix est au courant ; il a sauté sur l’occasion, il a tué Roptat et répandu la rumeur que c’était le dernier fils de Wetchik le coupable !

Mais les femmes savent, elles. Elles savent qu’il ment. Il ne s’en rend pas compte encore, mais d’ici demain, toutes les femmes de Basilica sauront la vérité : pendant que Roptat se faisait tuer, j’étais au lac avec Luet. Ça veut dire que je ne suis même pas obligé d’entrer dans la cité. Gaballufix va se retrouver vaincu par sa propre stupidité, et nous, nous pouvons attendre dehors en lui faisant des pied-de-nez !

Oui, mais il n’arrivait pas à s’imaginer restant dehors. Ce n’était pas ce que voulait Surâme. Surâme ne s’intéressait pas aux démêlés de Gaballufix avec ses propres mensonges. Surâme ne s’intéressait qu’à l’Index, et la chute de Gaballufix ne le rendrait pas à Père.

Comment faire pour passer la porte ? se demanda Nafai.

La seule réponse qui lui vint fut sa propre peur, qui ne provenait évidemment pas de Surâme.

Alors, il patienta. La conversation des gardes retombait peu à peu. « Si on allait se balader à Clébaud ? » proposa l’un. Et cinq hommes passèrent la porte pour s’enfoncer dans les rues obscures du bourg. S’ils s’étaient retournés vers l’enceinte, ils auraient aperçu Nafai, collé aux pierres à moins de deux mètres du seuil. Mais ils ne se retournèrent pas.

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