Fritz Leiber - Le pense-bête

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Voici l’histoire moderne d’un apprenti sorcier, et de sa créature qui se mit à ravager le monde.

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Tous, bien entendu, portaient des pense-bête – les trois cadres de la Miniaturisation, le lourd et volumineux n°6 avec ses bras griffus aux jointures multiples et sa tourelle céphalique et mono-oculaire ; les autres, des modèles moins évolués qui faisaient d’eux autant de bossus à la Richard III.

Mais l’objet que portait Hazen était le pense-bête n°6 que Gusterson avait vu sur l’épaule de Fay, la veille. Gusterson était certain qu’il s’agissait bien de Pooh-Bah, à cause de son air impérieux, et il l’aurait juré sur une montagne de bibles, parce qu’il reconnaissait la lueur rouge qui rôdait au fond de son œil unique. Et seul Pooh-Bah portait l’auréole de la pensée pleinement consciente.

Ce nétait pas un spectacle réconfortant que de voir un affreux bébérobot sans - фото 3

Ce n’était pas un spectacle réconfortant que de voir un affreux bébé-robot sans jambes, aux connections ballantes, diriger – apparemment par pouvoir télépathique – non seulement trois objets de même nature que lui et trois parents proches, bien que primitifs, mais également huit êtres humains… tout en jetant dans un état de terreur abjecte un misérable directeur des recherches à demi fou.

Pooh-Bah pointa une griffe sur Fay. Ses gardes le traînèrent en avant ; il résistait encore, mais avec moins d’énergie, comme s’il était à demi hypnotisé ou du moins dompté. Gusterson poussa un grognement indigné et se débattit un peu, tel un automate, mais une fois de plus le revolver s’enfonça dans ses reins.

La pose du pense-bête sur l’épaule de Fay prit un certain temps, car deux fiches, émergeant de sa base, devaient être introduites dans les trous en forme de valves ménagés dans le disque de plastique rouge. Lorsqu’ils furent enfin mis en place, Gusterson se sentit vraiment très malade – et cela d’autant plus que le pense-bête lui-même introduisit une boulette à l’extrémité d’un fil fin dans l’oreille de Fay.

Aussitôt après, Fay se redressa en faisant signe à ses gardes de s’écarter. Il resserra les courroies de son pense-bête autour de sa poitrine et sous ses aisselles. Il tendit la main et quelqu’un lui remit une chemise et une veste sans épaules. Il les enfila avec souplesse, cependant que Pooh-Bah utilisait avec dextérité ses petites griffes pour faire passer sa tourelle et son corps dans l’échancrure soigneusement ourlée. Le petit commando regarda Fay dans une attitude d’expectative déférente. Il demeura immobile un moment, puis se dirigea vers Gusterson qu’il regarda droit dans les yeux.

L’expression de Fay, bravache à la surface, laissait percer un désarroi total. Gusterson savait qu’il ne pensait pas mais se contentait d’écouter un murmure qu’on lui susurrait au seuil même de l’oreille interne.

— « Mon vieux Gussy, » dit Fay en grimaçant un sourire superficiel, « je te serais reconnaissant de répondre à quelques questions très simples. » Sa voix était rauque au début, mais il se racla la gorge. « Quel était exactement le fond de ta pensée lorsque tu as inventé les pense-bête ? Quelle est leur destination précise ? »

— « Comment, espèce de… s’écria Gusterson avec un sentiment d’horreur confuse, puis il se domina et reprit en scandant les mots : « Je comptais en faire des aide-mémoire mécaniques. Ils auraient enregistré des mémorandums. »

Fay leva la main, secoua la tête et prêta l’oreille pendant un instant. « C’était là le but des humains vis-à-vis des pense-bête. Ce n’est pas ce que je voulais te demander. Je voudrais savoir quel devait être le but des pense-bête vis-à-vis d’eux-mêmes. Tu as bien ton idée là-dessus ? » Fay s’humecta les lèvres. « Si cela peut t’aider, » ajouta-t-il, « ne perds pas de vue que ce n’est pas Fay qui te pose cette question, mais Pooh-Bah. »

Gusterson hésita. Il avait le sentiment que chacun des huit personnages à la personnalité dédoublée qui se tenaient dans la pièce attendait anxieusement sa réponse, et qu’un flux venu de l’extérieur sondait son esprit, tournant et retournant ses pensées pour les examiner en tous sens avant qu’il ait eu le loisir de les inventorier lui-même. L’œil de Pooh-Bah ressemblait à s’y méprendre à un projecteur rouge.

— « Réponds, » insista Fay « Quelle était la raison d’être des pense-bête ? À quoi servaient-ils en eux-mêmes ? »

— « À rien, » dit doucement Gusterson. « À rien du tout. »

Il sentit la déception s’enfler dans la pièce – avec quelque chose qui ressemblait à de la panique.

Cette fois, Fay prêta l’oreille pendant une période relativement longue. « J’espère que tu ne penses pas ce que tu dis, Gussy, » déclara-t-il très sérieusement. « Fouille bien ta mémoire, j’espère que tu y trouveras une idée que tu avais oubliée, ou dont tu n’avais pas conscience à l’époque. Permets-moi de te poser la question de manière différente. Quelle est la place des pense-bête dans l’ordre naturel des choses ? Quel est leur rôle dans la vie ? Leur génie ? Leur finalité ? Quels dieux devraient adorer les pense-bête ? »

Mais Gusterson secouait déjà la tête. « Je n’en ai pas la moindre idée, » dit-il.

Fay soupira et exécuta en même temps que Pooh-Bah le geste à triple jointure, maintenant familier. Puis le petit homme se rasséréna. « Je crois que nous ne pouvons guère aller plus loin pour l’instant, » dit-il. « Continue à réfléchir, Gussy, efforce-toi de réveiller tes souvenirs. Tu seras confiné dans ton appartement – je vais y poster des gardes. Si tu veux me voir, préviens-les. Ou contente-toi de méditer. Le moment venu, on ne manquera pas de t’interroger à nouveau. En utilisant peut-être des méthodes spéciales. Peut-être t’imposera-t-on le port du pense-bête. C’est tout. Maintenant en route, que tout le monde me suive. »

La matrone boutonneuse et sa collègue relâchèrent Gusterson, l’homme affecté à la garde de Daisy abandonna sa pose bienséante, Davidson et Kester s’esquivèrent en laissant traîner un regard de pense-bête derrière eux, et le petit commando au complet quitta l’appartement.

Fay se retourna sur le seuil de la porte. « Je suis désolé, Gussy, » dit-il, et l’espace d’un éclair ce fut l’ancien Fay qui le regarda par ses yeux. « Je voudrais pouvoir…» Une petite griffe se porta sur son oreille, un spasme de douleur secoua son visage, il se raidit et sortit. La porte se referma derrière lui.

Gusterson prit deux aspirations profondes qui ressemblaient à des sanglots de rage. Puis, respirant bruyamment, il se rendit en deux vastes enjambées à la chambre à coucher.

Daisy le suivit du regard. Il revint, brandissant son 38, et marcha vers la porte.

— « Qu’as-tu l’intention de faire ? » s’enquit-elle, ayant parfaitement deviné son dessein.

— « Je m’en vais pulvériser le singe de fer qui se trouve sur le dos de Fay, dussé-je en périr ! »

Elle l’entoura de ses bras.

— « Maintenant laisse-moi partir, » grommela Gusterson. « Pour une fois, je veux me conduire en homme. »

Tandis qu’ils se disputaient le revolver, la porte s’ouvrit silencieusement et Davidson parut, qui leur subtilisa l’arme prestement, avant même qu’ils se fussent aperçus de sa présence. Il ne proféra pas une parole, se contentant de leur sourire en secouant la tête d’un air de reproche attristé.

Gusterson se tassa sur lui-même. « Je savais bien qu’ils étaient tous télépathes, » dit-il à voix basse. « J’ai perdu mon sang-froid… Ce dernier regard que Fay nous a lancé. » Il posa sa main sur le bras de Daisy. « Merci, mon chou. »

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