Pierre Ginguené - Histoire littéraire d'Italie (3
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- Название:Histoire littéraire d'Italie (3
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6 6 Scrittor. ital. , vol. II, part. III, p. 1317., il le composa aussi pour elle: il lui dit même dans sa dédicace, que si elle le lit avec attention, elle reconnaîtra, dans les aventures de deux amants, celles qui leur sont arrivées à eux-mêmes. Dans plusieurs endroits de ces trois ouvrages, il parle de leurs amours; il en parle d'une manière différente, et même un peu contradictoire. Le fond était réel et très-réel; mais il y ajouta, dans ses récits, du poétique et du romanesque. A dire vrai, on s'y intéresse peu. Ce fut une liaison d'amour-propre et de plaisir, mais non pas une de ces passions qui disposent de la vie, et qui y répandent leur intérêt comme leur influence. Dante et Pétrarque n'aimèrent point des filles de rois; mais, dans l'histoire de leur vie, comme dans leurs ouvrages, tout est plein de Béatrix et de Laure. Ce sont elles qui paraissent des reines, et Marie, déguisée sous le nom de Fiammetta , n'a l'air que d'une femme galante, comme tant d'autres.
Ses plaisirs furent interrompus. Le père de Boccace, devenu vieux, et ayant perdu tous ses autres enfants, le rappela auprès de lui 7 7 1342.
. Florence était alors dans de fâcheuses circonstances: c'était le temps de la tyrannie du duc d'Athènes 8 8 Gaultier de Brienne.
, envoyé par le roi de Naples aux Florentins, sous prétexte de protéger leur liberté. L'abus qu'il fit de sa puissance la détruisit; il fut chassé; la lutte entre la noblesse et le peuple recommença; le gouvernement populaire prévalut, et les choses n'en allèrent pas mieux. Il ne paraît pas que Boccace prît aucune part à tous ces mouvements. Le souvenir de Fiammetta , et la composition de quelques ouvrages où il a consacré ce souvenir, étaient sa ressource contre l'importunité des agitations civiles. Il y écrivit entre autres l' Ameto ou l' Admète , joli roman mêlé de prose et de vers. Cependant son vieux père se remaria; la présence de son fils lui devint moins nécessaire, peut-être même importune. Boccace, rappelé à Naples par son amour et par quelque espérance de fortune, y reparut après deux ans d'absence 9 9 1344.
; tout y était changé. Le roi Robert était mort; Jeanne, sa fille, régnait, ou plutôt une régence mal composée, des courtisans corrompus et l'odieuse Catanaise régnaient à sa place. Bientôt l'assassinat du roi André exposa ce royaume à des bouleversements plus terribles que ceux de Florence; et Boccace, qui ne cherchait que la paix, s'y trouva environné de nouveaux troubles.
Mais, pendant quelque temps, ni les troubles ni les maux publics n'interrompirent les fêtes et les divertissements de la cour et des cercles brillants de la ville. Marie en faisait l'ornement; Boccace continuait de jouir de son amour, et d'en immortaliser le souvenir dans ses ouvrages. Il paraît qu'il sut même se rendre agréable à la reine Jeanne, qui, au milieu des orages et des emportements de ses passions, aimait les lettres et se plaisait, à l'exemple de son père, dans la conversation des savants et des poëtes. Boccace a fait, en plusieurs endroits, de grands éloges de cette reine. Il eut bientôt à plaindre ses malheurs; bientôt aussi la mort de son père et les soins de famille qui en furent la suite, le rappelèrent à Florence 10 10 1350.
, où il resta désormais fixé par la maturité de l'âge, l'estime de ses concitoyens, la part qu'il prit aux affaires, et ses liaisons avec les hommes distingués qui illustraient alors cette république.
L'année même de son retour, Pétrarque, qu'il n'avait pas revu depuis son triomphe, passa par Florence en se rendant à Rome pour le jubilé. Boccace le prévint par des vers latins qu'il lui adressa; il alla au-devant de lui, le reçut dans sa maison; et ce fut là, qu'à l'éternel honneur de l'un et de l'autre, ils se lièrent d'une amitié qui dura autant que leur vie. Rien ne fut plus utile à la direction des travaux littéraires de Boccace, et même à celle de sa conduite, que cette amitié. Les nœuds en furent encore resserrés à Padoue, l'année suivante, quand Boccace y fut envoyé par la république, pour porter à Pétrarque le décret qui lui rendait ses droits et ses biens. Ce n'était pas la première mission honorable dont il était chargé par ses concitoyens, et ce ne fut pas la dernière. Il s'était acquis parmi eux une grande considération; et le fils d'un marchand était devenu l'un des principaux personnages de Florence; chose au reste peu surprenante dans un état républicain où les meilleures familles subsistaient et s'élevaient par le commerce; c'était même une famille de marchands qui était destinée à enlever à Florence son orageuse liberté. Le père de Boccace, quoiqu'il ne fût pas riche, avait occupé les premières magistratures; il avait été l'un des Prieurs de la république. Il n'était donc pas étonnant que son fils, quoique jeune encore, y obtînt des emplois de confiance et des ambassades. Boccace avait été déjà envoyé à Ravenne, auprès des seigneurs de la Polenta. Lorsque les Florentins voulurent engager Louis, marquis de Brandebourg, fils de Louis de Bavière, à descendre en Italie pour abaisser la puissance des Visconti, ils le choisirent pour leur ambassadeur 11 11 1352.
; et quand le bruit se répandit en Italie que Charles IV y allait entrer, ce fut encore lui qu'ils envoyèrent à Avignon pour concerter avec le pape Innocent VI, la manière dont ils se comporteraient avec cet empereur. Il y fut renvoyé, en 1365, en ambassade auprès d'Urbain V, qui avait paru mécontent de la conduite des Florentins. Enfin, deux ans après, il était un des magistrats chargés de la conduite des stipendiaires, et, dans la même année, il fut encore député vers le pape Urbain, non pas cette fois à Avignon, mais à Rome, où ce pontife avait rétabli le Saint-Siége.
Avant qu'il se fût lié d'amitié avec Pétrarque, il avait rendu à la supériorité poétique qu'il reconnaissait en lui l'hommage le moins équivoque. En s'adonnant dans sa jeunesse à la poésie vulgaire, il s'était flatté d'occuper la première place après Dante. Il ne connaissait pas alors les poésies italiennes de Pétrarque. Lorsqu'elles lui tombèrent entre les mains, il en fut si surpris et si découragé, qu'il jeta au feu presque tous les vers italiens qu'il avait faits. Pétrarque l'apprit dans la suite, et lui en fit de vifs reproches. On ne sait pas si ce mouvement d'admiration, de modestie, mêlé peut-être aussi d'un peu de dépit, fit périr des productions très-précieuses; mais ce qui en résulta d'heureux, fut que Boccace, voyant qu'il n'y avait plus de rang à prendre en poésie, tourna tous ses efforts du côté de la prose, qui reçut de lui non-seulement plus de régularité, mais le poli, les grâces, les formes élégantes et l'harmonie, que personne ne lui avait encore données. Ce fut au désespoir de ne pouvoir être le second en vers, qu'il dut d'être le premier en prose. Il s'éleva surtout dans ce rang, dans son grand et immortel ouvrage des Dix-Journées ou du Décameron . Il l'avait commencé à Naples; il le termina et le publia à Florence, trois ans après son retour 12 12 1353.
. Le bruit que fit cette publication, l'admiration qu'elle excita, les critiques mêmes dont elle fut l'objet, portèrent au plus haut degré la réputation dont il jouissait déjà en Italie. Il sembla que la prose toscane n'avait encore fait que bégayer, qu'elle parlait enfin, que la langue était fixée, et que le vrai modèle de l'éloquence italienne existait pour toujours.
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