Pierre Ginguené - Histoire littéraire d'Italie (3

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Le plus considérable des ouvrages latins de Boccace est son Traité de la généalogie des Dieux 41 41 De Genealogiâ Deorum , lib. XV. . Ce fut le premier qu'il écrivit depuis qu'il se fut retiré à Certaldo. Il le fit à la demande de Hugues, roi de Chypre et de Jérusalem, à qui il le dédia. Cet ouvrage est divisé en quinze livres, et subdivisé en chapitres, où l'auteur a réuni tout ce que ses longues études avaient pu lui apprendre sur le système mythologique des anciens. Il traite, en autant de chapitres particuliers, de chaque dieu, déesse ou génie, et descend jusqu'aux demi-dieux et aux héros qui passèrent pour être les enfants des dieux. Dans son quatorzième livre, il défend la poésie contre ses détracteurs, contre les ignorants, les pédants, les théologiens, les juristes, les moines et tous les prétendus docteurs de son siècle. Il définit ensuite ce que c'est que la poésie, et en démontre l'antiquité et l'utilité. Le quinzième livre contient une espèce de résumé de tout l'ouvrage. Il y rend compte des sources où il a puisé, des recherches qu'il a dû faire, de la méthode qu'il a suivie, des ordres du roi qui le lui ont fait entreprendre. Il se croit enfin obligé de prouver qu'un chrétien peut sans indécence traiter des sujets de l'antiquité païenne.

Ce livre qu'il ne publia qu'environ dix ans après 42 42 En 1373. , eut alors, et dans le siècle suivant, beaucoup de réputation. Les écrivains de ce temps lui prodiguèrent les plus grands éloges 43 43 Philippo Villani, Colluccio Salutato, Giann. Mannetti, etc. ; toutes les bibliothèques en eurent des copies, et dès que l'art de l'imprimerie fut inventé, les éditions se multiplièrent rapidement 44 44 L'une des premières éditions porte ce titre: Genealogiæ Deorum gentilium Johannis Boccatii de Certaldo ad Ugonem inclytum Hierusalem et Cypri regem ; et à la fin du volume Venetiis impressum anno salutis , 1472, in-fol. : cela devait être. Les notions que l'on avait alors de la mythologie étaient si imparfaites et si confuses, qu'on devait saisir avidement ce premier trait de lumière: mais il a perdu de son prix à mesure qu'il a paru sur ce même sujet des ouvrages remplis d'une meilleure critique et d'une érudition plus étendue. Ce qu'on en peut dire aujourd'hui de plus favorable est ce qu'a dit Louis Vivès 45 45 Deorum Genealogias in corpus unum redegit, felicius: quam illo erat sæculo sperandum . Ludov. Vives, de Tradend, Disciplin. , que ce livre, où Boccace a rassemblé en un seul corps les généalogies de tous les Dieux, est mieux fait qu'on ne pouvait l'attendre de son siècle.

On en peut dire autant du petit Traité qu'il composa en un seul livre sur les montagnes, les forêts, les fontaines, les lacs, les fleuves, les étangs, et les différents noms de mer 46 46 De Montibus, Sylvis, Fontibus, Lacubus, Fluminibus, Stagnis, seu paludibus, de diversis nominibus maris , imprimé à Venise, en 1473, in-fol. . On le trouve ordinairement, et dans les éditions, et dans les manuscrits, à la suite du précédent. Le titre en explique suffisamment le sujet. C'est un ouvrage qui put être alors très-utile pour l'étude de la géographie ancienne, dont les notions étaient aussi confuses que celles de la mythologie. On y trouve expliqué, par ordre alphabétique, tout ce qui regarde chacune des montagnes, des forêts, des fontaines, etc., dont il est question dans les anciens. L'auteur rapporte dans chaque article l'origine du nom, les variations qu'il a éprouvées chez les différents peuples et les différents auteurs, et lève ainsi les difficultés, les équivoques et les erreurs auxquelles ces variations ont donné lieu.

Deux autres de ses ouvrages en prose latine sont historiques. Le premier est un Traité Des infortunes des Hommes et des Femmes illustres 47 47 De casibus Virorum et Fæminarum illustrium , lib. IX. . Il commence par Adam et Ève, et descend jusqu'aux personnages de son temps. Le second est intitulé: Des Femmes célèbres 48 48 De claris Mulieribus . , et s'étend aussi depuis Ève jusqu'à la reine Jeanne de Naples. Boccace n'oublie pas d'y parler d'une autre Jeanne qui a fait beaucoup de bruit dans le monde, mais qui est un personnage plus fabuleux qu'historique: c'est la papesse Jeanne. Dans quelques éditions, une gravure en bois la représente même en habits pontificaux, et entourée de toute la cour romaine, surprise par l'accident qui révéla son sexe, et se délivrant d'un fardeau dont le chef de l'Église ne dut jamais être chargé. L'un et l'autre ouvrage sont assez dans le genre du Traité de Pétrarque, intitulé: Des Choses mémorables ; mais la latinité n'y est pas à beaucoup près aussi pure, et ne se rapproche pas autant de celle des bons siècles de Rome.

Cette différence est encore plus sensible dans les vers que dans la prose. Boccace a laissé seize églogues 49 49 Imprimées à Florence, par Philippo di Giunta , 1504, in-8. , dont plusieurs sont assez longues, et qui ont presque toutes pour sujet des faits qui lui sont particuliers, ou des traits de l'histoire de son temps, ce qui, joint à la dureté et à l'obscurité du style, les rend le plus souvent aussi difficiles à entendre que peu agréables à lire. Par exemple, la troisième églogue est intitulée Faunus , et ce Faune, qui est le principal interlocuteur, est Francesco degli Ordelaffi , seigneur d'Imola, de Césène et de Forli. Il était intime ami de Boccace, qui lui avait donné ce nom de Faune à cause de sa passion pour la chasse et pour le séjour des forêts 50 50 Ces explications des Églogues de Boccace ont été données par lui-même; elles sont tirées d'une de ses lettres latines, conservées en manuscrit dans la bibliothèque Laurentienne, et dont Manni a publié tous les passages relatifs à ces mêmes explications, Istor. del Decamer. , p. 55 et suiv. Elle a été imprimée toute entière dans une Dissertation historique de Domenico Antonio Gondolfo , de l'ordre des Augustins, sur deux cents écrivains célèbres du même ordre. Rome, 1704, in-4., à l'article de frère Martin de Signa , à qui elle fut adressée par l'auteur. . Il eut des aventures extraordinaires, dont l'histoire de ce siècle fait mention, et auxquelles font allusion plusieurs passages de cette églogue. On n'entend rien à ces passages, si l'on ne connaît cette clef, et si l'on ne consulte l'histoire. La quatrième est intitulée Dorus ; sous ce nom, le poëte a voulu désigner Louis, roi de Sicile; et la fuite de ce jeune roi, époux de la reine Jeanne, qui était fugitive comme lui 51 51 Lorsque Louis de Hongrie eut envahi le royaume de Naples, pour venger le meurtre de son frère André. , est le sujet de cette églogue. Boccace nous apprend lui-même 52 52 Dans la lettre citée ci-dessus. que, comme Louis était sans doute dévoré d'amertume en se voyant chassé de ses états, et que le mot grec doris , signifie amertume, il lui a donné le nom de Dorus . Il y a deux autres interlocuteurs, Montanus et Pithyas.

Le premier peut être pris pour un habitant quelconque de Volterre, parce que cette ville est située sur une montagne, et que le roi y fut bien reçu dans sa fuite; Boccace entend, par le second, le grand sénéchal 53 53 Nicolas Acciajuoli. , qui n'abandonna point ce prince, et qui fut pour lui ce que Pithyas fut pour Damon, selon Valère Maxime, dans son chapitre De l'Amitié . La cinquième églogue a pour titre Sylva cadens , la forêt tombante; et ce n'est point une forêt que Boccace y a voulu peindre, mais la ville de Naples désolée, dépeuplée, et presque abattue et tombante par le chagrin que lui cause la fuite de son roi. Dans cette forêt, qui est une ville, les troupeaux, les moutons, les bœufs, tristes et malades, sont les habitants affligés. Le sujet de la sixième églogue est le retour du roi Louis, qui ne s'y appelle plus Dorus , mais Alcestus , parce qu'il était devenu un très-bon roi, et qu'il se portait avec ardeur à la vertu. Or, alce , en grec, selon Boccace, signifie vertu; et æstus , en latin, veut dire ardeur ou chaleur. Cela est contraire à la règle des étymologies, qui défend de tirer celle du même mot de deux langues différentes; mais on n'y regardait pas alors de si près.

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