Les Mille Et Une Nuits Tome I
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«Mon père et mes oncles me laissèrent donc à Damas et poursuivirent leur voyage. Après leur départ, j’eus une grande attention à ne pas dépenser mon argent inutilement. Je louai néanmoins une maison magnifique: elle était toute de marbre, ornée de peintures à feuillages d’or et d’azur; elle avait un jardin où l’on voyait de très-beaux jets d’eau. Je la meublai, non pas à la vérité aussi richement que la magnificence du lieu le demandait, mais du moins assez proprement pour un jeune homme de ma condition. Elle avait autrefois appartenu à un des principaux seigneurs de la ville nommé Modoun Abdalrahim, et elle appartenait alors à un riche marchand joaillier, à qui je n’en payais que deux scherifs par mois. J’avais un assez grand nombre de domestiques; je vivais honorablement, je donnais quelquefois à manger aux gens avec qui j’avais fait connaissance, et quelquefois j’allais manger chez eux. C’est ainsi que je passais le temps à Damas en attendant le retour de mon père: aucune passion ne troublait mon repos, et le commerce des honnêtes gens faisait mon unique occupation.
«Un jour, que j’étais assis à la porte de ma maison et que je prenais le frais, une dame fort proprement habillée, et qui paraissait fort bien faite, vint à moi et me demanda si je ne vendais pas des étoffes. En disant cela, elle entra dans le logis.»
En cet endroit, Scheherazade voyant qu’il était jour, se tut, et la nuit suivante elle reprit la parole dans ces termes:
CXXX NUIT.
«Quand je vis, dit le jeune homme de Moussoul, que la dame était entrée dans ma maison, je me levai, je fermai la porte, et je la fis entrer dans une salle où je la priai de s’asseoir. «Madame, lui dis-je, j’ai eu des étoffes qui étaient dignes de vous être montrées, mais je n’en ai plus présentement et j’en suis très-fâché.» Elle ôta le voile qui lui couvrait le visage et fit briller à mes yeux une beauté dont la vue me fit sentir des mouvements que je n’avais point encore sentis. «Je n’ai pas besoin d’étoffes, me répondit-elle, je viens seulement pour vous voir et passer la soirée avec vous si vous l’avez pour agréable: je ne vous demande qu’une légère collation.»
«Ravi d’une si bonne fortune, je donnai ordre à mes gens de nous apporter plusieurs sortes de fruits et des bouteilles de vin. Nous fûmes servis promptement, nous mangeâmes, nous bûmes, nous nous réjouîmes jusqu’à minuit: enfin je n’avais point encore passé de nuit si agréablement que je passai celle-là. Le lendemain matin je voulus mettre dix scherifs dans la main de la dame, mais elle la retira brusquement: «Je ne suis pas venue vous voir, dit-elle, dans un esprit d’intérêt, et vous me faites une injure. Bien loin de recevoir de l’argent de vous, je veux que vous en receviez de moi, autrement je ne vous reverrai plus:» en même temps elle tira dix scherifs de sa bourse et me força de les prendre. «Attendez-moi dans trois jours, me dit-elle, après le coucher du soleil.» À ces mots, elle prit congé de moi et je sentis qu’en partant elle emportait mon cœur avec elle.
«Au bout de trois jours, elle ne manqua pas de revenir à l’heure marquée, et je ne manquai pas de la recevoir avec toute la joie d’un homme qui l’attendait impatiemment. Nous passâmes la soirée et la nuit comme la première fois, et le lendemain, en me quittant, elle promit de me revenir voir encore dans trois jours; mais elle ne voulut point partir que je n’eusse reçu dix nouveaux scherifs.
«Étant revenue pour la troisième fois, et lorsque le vin nous eut échauffés tous deux, elle me dit: «Mon cher cœur, que pensez-vous de moi? ne suis-je pas belle et amusante? – Madame, lui répondis-je, cette question est assez inutile; toutes les marques d’amour que je vous donne doivent vous persuader que je vous aime; je suis charmé de vous voir et de vous posséder; vous êtes ma reine, ma sultane; vous faites tout le bonheur de ma vie. – Ah! je suis assurée, me dit-elle, que vous cesseriez de tenir ce langage si vous aviez vu une dame de mes amies qui est plus jeune et plus belle que moi; elle a l’humeur si enjouée qu’elle ferait rire les gens les plus mélancoliques. Il faut que je vous l’amène ici: je lui ai parlé de vous, et sur ce que je lui en ai dit, elle meurt d’envie de vous voir. Elle m’a priée de lui procurer ce plaisir; mais je n’ai pas osé la satisfaire sans vous en avoir parlé auparavant. – Madame, repris-je, vous ferez ce qu’il vous plaira, mais quelque chose que vous me puissiez dire de votre amie, je défie tous ses attraits de vous ravir mon cœur, qui est si fortement attaché à vous que rien n’est capable de l’en détacher. – Prenez-y bien garde, répliqua-t-elle, je vous avertis que je vais mettre votre amour à une étrange épreuve.»
«Nous en demeurâmes là, et le lendemain, en me quittant, au lieu de dix scherifs, elle m’en donna quinze, que je fus forcé d’accepter: «Souvenez-vous, me dit-elle, que vous aurez dans deux jours une nouvelle hôtesse, songez à la bien recevoir; nous viendrons à l’heure accoutumée, après le coucher du soleil.» Je fis orner la salle et préparer une belle collation pour le jour qu’elles devaient venir.»
Scheherazade s’interrompit en cet endroit parce qu’elle remarqua qu’il était jour. La nuit suivante, elle reprit la parole dans ces termes:
CXXXI NUIT.
Sire, le jeune homme de Moussoul continua de raconter son histoire au médecin juif: «J’attendis, dit-il, les deux dames avec impatience et elles arrivèrent enfin à l’entrée de la nuit. Elles se dévoilèrent l’une et l’autre, et si j’avais été surpris de la beauté de la première, j’eus sujet de l’être bien davantage lorsque je vis son amie. Elle avait des traits réguliers, un visage parfait, un teint vif et des yeux si brillants que j’en pouvais à peine soutenir l’éclat. Je la remerciai de l’honneur qu’elle me faisait et la suppliai de m’excuser si je ne la recevais pas comme elle le méritait. «Laissons là les compliments, me dit-elle, ce serait à moi à vous en faire sur ce que vous avez permis que mon amie m’amenât ici; mais puisque vous voulez bien me souffrir, quittons les cérémonies et ne songeons qu’à nous réjouir.»
«Comme j’avais donné ordre qu’on nous servit la collation d’abord que les dames seraient arrivées, nous nous mîmes bientôt à table. J’étais vis-à-vis de la nouvelle venue, qui ne cessait de me regarder en souriant. Je ne pus résister à ses regards vainqueurs et elle se rendit maîtresse de mon cœur sans que je pusse m’en défendre. Mais elle prit aussi de l’amour en m’en inspirant, et, loin de se contraindre, elle me dit des choses assez vives.
«L’autre dame qui nous observait, n’en fit d’abord que rire: «Je vous l’avais bien dit, s’écria-t-elle en m’adressant la parole, que vous trouveriez mon amie charmante, et je m’aperçois que vous avez déjà violé le serment que vous m’aviez fait de m’être fidèle. – Madame, lui répondis-je en riant aussi comme elle, vous auriez sujet de vous plaindre de moi si je manquais de civilité pour une dame que vous m’avez amenée et que vous chérissez: vous pourriez me reprocher l’une et l’autre que je ne saurais pas faire les honneurs de la maison.»
«Nous continuâmes de boire; mais à mesure que le vin nous échauffait, la nouvelle dame et moi nous nous agacions avec si peu de retenue que son amie en conçut une jalousie violente dont elle nous donna bientôt une marque bien funeste. Elle se leva et sortit en nous disant qu’elle allait revenir; mais peu de moments après, la dame qui était restée avec moi changea de visage, il lui prit de grandes convulsions et enfin elle rendit l’âme entre mes bras, tandis que j’appelais du monde pour m’aider à la secourir. Je sors aussitôt, je demande l’autre dame; mes gens me dirent qu’elle avait ouvert la porte de la rue et qu’elle s’en était allée. Je soupçonnai alors, et rien n’était plus véritable, que c’était elle qui avait causé la mort de son amie. Effectivement, elle avait eu l’adresse et la malice de mettre d’un poison très-violent dans la dernière tasse qu’elle lui avait présentée elle-même.
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