Jean-Christophe Grangé - Lontano

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Le père est le premier flic de France.
Le fils aîné bosse à la Crime. Le cadet règne sur les marchés financiers.
La petite sœur tapine dans les palaces. Chez les Morvan, la haine fait office de ciment familial. Pourtant, quand l’Homme-Clou, le tueur mythique des années 70, ressurgit des limbes africaines, le clan doit se tenir les coudes.
Sur fond d’intrigues financières, de trafics miniers, de magie yombé et de barbouzeries sinistres, les Morvan vont affronter un assassin hors norme, qui défie les lois du temps et de l’espace. Ils vont surtout faire face à bien pire : leurs propres démons. Les Atrides réglaient leurs comptes dans un bain de sang. Les Morvan enfouissent leurs morts sous les ors de la République.

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— Personne.

— Il a donc pris la fuite durant la nuit ?

— C’est certain.

— Il aurait pu rejoindre l’île de Sirling à la nage ?

— Impossible, remarqua Le Guen, rouge comme un homard. C’est à trois milles et les marées de septembre ont des courants très puissants.

— Il a donc utilisé un bateau ?

— Affirmatif.

— Où l’a-t-il trouvé ?

Archambault reprit la balle au bond :

— La base dispose d’une flotte de Zodiac amarrés à un embarcadère sur le littoral à un kilomètre de l’école. Surtout des Hurricane, des engins très puissants de plus de trois cents chevaux. Ici, on les appelle des ETRACO, « embarcations de transport rapide pour commandos ».

Presque chaque réponse contenait un mot nouveau : ils n’allaient pas rigoler.

— Ces bateaux ne sont pas surveillés ?

— Non. Personne dans le coin n’aurait l’idée de toucher au matériel de l’armée.

— Il faut bien une clé pour démarrer, non ?

— Wissa était né dans l’aéronautique : son père travaille dans un aéroclub, intervint Verny. Il était sans doute capable de faire démarrer n’importe quel moteur.

— Il manquait un Zodiac ?

— Non, admit le gendarme.

— Vous avez retrouvé une embarcation autour de l’île ?

— Non plus, mais on va mettre la main dessus, c’est une question d’heures.

Erwan engloba les trois hommes du même regard :

— Malgré le fait qu’aucun Zodiac n’ait été volé ni aucune embarcation retrouvée, vous maintenez que Wissa est parti en bateau se planquer pour éviter des brimades ?

— « Vous maintenez » ? répéta Le Guen. Mais c’est la vérité, nom de dieu !

Il avait prononcé ce mot avec une rage particulière. Ses paupières fripées ne cessaient de ciller.

Erwan préféra changer de chapitre :

— Qui était au courant de la manœuvre aérienne du samedi matin ?

— Personne.

— Pas même vos supérieurs ?

Verny se leva et fouilla dans ses poches.

— Encore un café ?

Les militaires acquiescèrent. Une pause était déjà nécessaire. Ils ne s’attendaient pas à un premier interrogatoire aussi serré. Kripo accompagna Verny jusqu’au bar.

— On ne peut pas être au courant de ces manœuvres, reprit plus bas Archambault. Elles sont secrètes et décidées en haut lieu.

Il avait ouvert son ciré. Ses grandes jambes, repliées sous le siège en plastique, ne cessaient de tressauter.

— D’où venaient les avions qui ont tiré ? demanda Erwan.

— Y a eu qu’un seul tir. Les Rafale ont décollé du porte-avions Charles-de-Gaulle .

— Où est-il stationné ?

— En ce moment, il mouille au nord de nos côtes, à une dizaine de milles.

— Existe-t-il un lien entre Kaerverec et le porte-avions ?

— Un seul : l’amiral di Greco.

— Qui c’est ?

— Le chef d’état-major de la K76. Il occupe aussi des fonctions sur le CDG . Il fait la navette entre les deux sites.

— Où est-il actuellement ?

— À bord.

Erwan allait donc visiter un des bâtiments de guerre les plus puissants au monde. Impossible de décider si cette perspective l’excitait ou l’ennuyait à mourir.

Nouvelle direction :

— Ce n’est pas dangereux d’organiser ce genre de manœuvres au large d’une côte aussi touristique ?

— Sirling est interdit au public. C’est le dernier champ de tir de Bretagne. Tout est sous contrôle, mon commandant.

— Faites-moi plaisir, arrêtez de m’appeler comme ça. D’abord, je ne suis pas votre commandant. Ensuite, je n’ai aucun lien avec l’armée.

— D’accord, mon… (Archambault avala la fin de sa phrase.) Les conditions de sécurité ont été validées. Sinon, il n’y aurait pas eu de tir.

— On a tout vérifié juste avant l’opération ?

— Bien sûr. Un hélicoptère fait un boulot de reconnaissance.

— Parlez-moi de la scène de crime.

Le mot fit sursauter les trois gaillards. Erwan se reprit :

— La scène de l’accident.

— Comme je vous l’ai écrit, dit Verny, c’est l’équipe balistique qui a trouvé… les restes. Les gars des pompes funèbres sont arrivés deux heures plus tard et ont collecté ce qu’il y avait à collecter. On m’a parlé de cinq ou six… parties.

— Des relevés ont été effectués sur le site ?

— Bien sûr.

— Une équipe de l’Identité judiciaire s’est déplacée ?

— Inutile. Les experts de l’armée ont pris des repères très précis. C’est leur métier.

— Leur métier, c’est de mesurer des gravats, pas des vestiges humains.

Le gendarme ne releva pas. Il attrapa son cartable et y puisa des clichés :

— Jetez un œil là-dessus. Vous verrez qu’ils ont fait du bon boulot.

Le point d’impact du missile se résumait à un trou d’un diamètre de cinq mètres rempli d’eau. Il ne restait rien de la structure du bunker : les gravats avaient été projetés à plusieurs mètres à la ronde. Les techniciens avaient planté des cavaliers jaunes pour indiquer leurs emplacements. D’autres marques bleues — sans doute pour les fragments humains — étaient disséminées sur l’herbe brûlée. Aucune photo ne montrait les restes proprement dits de Wissa.

— On est sûr qu’il n’y avait qu’un corps ?

— Comment ça ?

— Les fragments ne pourraient pas appartenir à deux hommes distincts ?

Un rire échappa à Le Guen. Un rire nerveux, chargé de mépris, qui semblait dire : « Voilà bien une idée de flic. »

— Vous pensez à quoi au juste ? cracha-t-il.

— À rien. C’est mon job d’imaginer toutes les possibilités.

— Si vous êtes venu ici pour remuer la merde qui n’existe pas, on pourra pas vous aider.

Erwan ne baissa pas les yeux. Le silence s’étira comme une corde brûlante.

— Le légiste n’a pas évoqué cette hypothèse, reprit Verny pour calmer le jeu, mais vous pourrez lui demander vous-même.

— Revenons à la nuit de l’accident : Wissa n’est pas repassé par sa chambre ?

— Aucun signe ne l’indique.

— Vous avez vérifié son portable, sa carte bleue, son ordinateur ?

— On vous attendait pour les réquises mais a priori, ses affaires ont pas bougé.

Première bonne nouvelle : ils allaient pouvoir décrypter eux-mêmes le matériel électronique et informatique.

Un infirmier fit son apparition :

— Les parents sont arrivés.

Les trois officiers se levèrent d’un bond, faisant bruisser leur ciré.

— Il vaudrait mieux éviter de leur montrer les…

— Je connais mon boulot. Kripo, attends-moi dans la bagnole. Je t’appelle dès que j’ai fini avec les parents.

Pas question de laisser son adjoint jacasser avec les mousquetaires.

— Vous, ajouta-t-il, vous bougez pas. On ira voir ensemble le légiste.

— Mais…

— Je me tape déjà les parents. Il faut bien que vous profitiez du reste.

11

Erwan était un habitué des morgues — le genre d’endroits où on se préoccupe rarement d’esthétique. La plupart du temps, les couloirs sont en ciment peint et parcourus de canalisations. La Cavale blanche suivait la règle mais un détail aggravait l’ambiance : au deuxième sous-sol, un artiste avait barbouillé des fresques monochromes sur les murs ; la première, rouge, évoquait des traces de sang. Pas très heureux. Plus loin, une salle d’attente était décorée d’un canapé et de fauteuils aux petits motifs à la Paul Klee. Machine à café, aquarium. Les parents de Wissa Sawiris se tenaient près des poissons rouges. Il s’avança vers eux la main tendue. Sourire ? Pas sourire ? Combien de fois avait-il vécu ce genre d’entrevues ? Trouver des mots qui ne servent à rien. Simuler une empathie artificielle. Merde .

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