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Stuart Neville: Ratlines

Здесь есть возможность читать онлайн «Stuart Neville: Ratlines» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2015, ISBN: 978-2-7436-3165-9, издательство: Éditions Payot & Rivages, категория: Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Stuart Neville Ratlines
  • Название:
    Ratlines
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Payot & Rivages
  • Жанр:
  • Год:
    2015
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2-7436-3165-9
  • Рейтинг книги:
    4 / 5
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Ratlines: краткое содержание, описание и аннотация

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Dublin, 1963. Au moment où le président Kennedy prépare son voyage officiel en Irlande, des meurtres de ressortissants étrangers viennent perturber le sommeil du ministre de la Justice. On a découvert le cadavre d’un Allemand accompagné d’une note destinée au colonel Otto Skorzeny, le chef de commando préféré d’Hitler, qui vit paisiblement sur le sol irlandais et a mis au point des filières d’exfiltration d’anciens nazis, les « ratlines ». Manifestement quelqu’un s’en prend aux criminels de guerre. Individus isolés ou groupes organisés ? Peu désireux de voir un scandale s’ébruiter, le ministre de la Justice charge l’un de ses meilleurs officiers de renseignements, le lieutenant Albert Ryan, de faire toute la lumière sur les crimes. Plus facile à dire qu’à faire. A mesure qu’il enquête, Ryan va non seulement craindre pour sa vie à plusieurs reprises mais aussi se retrouver face à un terrible cas de conscience. Stuart Neville vit en Irlande du Nord dans le comté d’Armagh. Il a remporté le Los Angeles Times Book Prize et le Prix Mystère de la critique pour . Il démontre avec qu’il n’a rien perdu de son formidable sens de l’action et des rebondissements.

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« Pourquoi ? demanda Ryan. Vous ne pouvez pas m’interroger, alors à quoi bon me retenir ici ? »

Rafferty se pencha en avant sur la table, au point que Ryan sentit la chaleur de son haleine.

« Parce que j’aime pas qu’on m’apporte des ennuis chez moi, et en plus, j’aime pas que ces salopards du gouvernement m’emmerdent à me dire quoi faire dans mon propre commissariat. Mais je vais surtout vous garder ici juste parce que j’en ai les moyens. Ça vous va, comme réponse ? »

69

L’ouverture de la porte de sa cellule tira Goren Weiss d’un léger sommeil. Il tourna la tête, s’attendant à voir surgir le gros policier qui essaierait encore une fois de l’interroger avec maladresse. Au lieu de quoi entrèrent trois hommes en costume qu’il n’avait jamais vus.

« Qui êtes-vous ? demanda-t-il.

— Levez-vous », dit le plus vieux. Il referma la porte derrière lui. Une cinquantaine d’années, cheveux gris coupés en brosse, costume anthracite moulant ses larges épaules. Les deux autres étaient plus jeunes, trente-cinq ans environ, mais dotés du même physique.

Weiss obéit, le ventre noué. « Je veux parler à mon avocat, Simon Rosenthal, du cabinet Hedder et Rosenthal. »

Les deux hommes plus jeunes vinrent se placer à ses côtés et le prirent chacun par un poignet.

« Je vous conseille de le contacter immédiatement, sinon croyez-moi, il y aura des retombées. »

Les hommes raffermirent leur prise. Le plus vieux s’approcha de la couchette que Weiss venait de quitter. Il tira sur le drap pour l’enlever.

Weiss tenta de libérer son bras droit, mais la main sur son poignet était plus solide qu’une menotte.

« Imbéciles ! Le gouvernement israélien ne tolérera pas ça. Vous allez droit à une guerre dont vous ne sortirez pas indemnes. »

Le plus vieux roula le drap pour former une corde épaisse.

Weiss rua dans les jambes des hommes. Ils jouèrent des pieds et évitèrent ses coups, puis l’envoyèrent à terre. Il s’écrasa, la joue sur le sol en béton.

Le plus vieux fit une boucle et un nœud coulant à l’extrémité du drap.

« Tenez-le bien », dit-il en s’accroupissant.

Weiss hurla. Il se jeta d’un côté, puis de l’autre. Un genou s’enfonça dans son dos et le cloua au sol. Il hurla encore, un mot qui était peut-être « Non ».

La boucle passée par-dessus sa tête descendit sur son nez, sur sa bouche. Une bande de tissu froid étouffa ses jurons.

Le nœud coulant, serré autour de son cou, lui obtura la gorge. Il sentit la pression augmenter, une poussée derrière ses orbites. Le rouge envahit sa vision. Un rugissement dans ses oreilles.

La porte de la cellule s’ouvrit. Weiss distingua les bottes du policier bedonnant et deux autres paires de pieds.

La pression dans sa tête retomba.

« Nom de Dieu, qu’est-ce qui se passe ici ? » dit le policier.

70

« Nous avons un ami commun », dit l’homme.

Il se tenait debout les mains dans les poches. Ryan remarqua la crasse sur ses genoux.

Il était entré seul dans la salle des interrogatoires, chargé d’une sacoche en cuir, et avait refermé la porte derrière lui, puis grogné en posant la sacoche sur la table où son lourd contenu produisit un bruit vaguement métallique.

« Qui êtes-vous ? demanda Ryan.

— Je m’appelle James Waugh. Votre jeune amie Celia Hume m’a rendu quelques services. »

Il avait un accent léger et fluide, sud-ouest de Dublin, nord-est de Cork.

« Elle m’a parlé de vous, dit Ryan. Vous lui avez demandé de se renseigner sur moi. »

Waugh s’assit de l’autre côté de la table, la sacoche entre eux. « À dire vrai, je le regrette. Si j’avais su dans quel pétrin le ministre était en train de se fourrer, je me serais abstenu.

— Pour qui travaillez-vous ? demanda Ryan.

— Je suis mon propre patron à la tête d’une petite équipe, une vingtaine de personnes au maximum. Nous ne dépendons pas de la Direction du renseignement ni du ministère de la Justice, mais nous leur donnons un coup de main de temps en temps. Des hommes à tout faire, en quelque sorte. Nous prenons en charge le sale boulot des autres services.

— Qu’est-ce que vous voulez ?

— Vous annoncer que vous êtes libre de partir, premièrement.

— Et Weiss ? »

Waugh pinça les lèvres. « Mr. Weiss a tenté de se suicider dans sa cellule il y a environ une heure. Il a essayé de se pendre avec un drap. Heureusement, nous sommes intervenus à temps. »

La colère s’alluma dans la poitrine de Ryan. « Je crois que vous mentez. »

Waugh battit des paupières. Il prit une inspiration. « Mr. Weiss a été emmené à l’hôpital pour y être soigné. Le ministre de la Justice demande que vous lui apportiez toutes les pièces afférentes à votre enquête demain, à quatorze heures dans son bureau. Vous rendrez votre rapport final et ce sera terminé.

— Haughey sait-il que vous avez essayé de tuer Weiss ? »

Waugh sourit. « Comme je l’ai expliqué, Mr. Weiss a tenté de se suicider. Mais je vous le répète, ni moi ni les membres de mon service ne sommes affiliés au ministère de la Justice. J’agis en toute indépendance, je fixe mes propres objectifs. Cela répond à votre question ? »

Ryan considéra le visage de Waugh, ses yeux gris et froids comme de l’ardoise. « Vous avez dit “premièrement”. Que voulez-vous d’autre ? »

Waugh se leva et sortit une carte de visite de sa poche. Il la posa sur la table, à côté de la sacoche, et la fit glisser vers Ryan du bout des doigts. Sur la carte étaient seulement inscrits son nom et un numéro de téléphone.

« J’ai un poste qui se libère dans mon service, dit-il, avec un sourire chaleureux qui n’adoucissait en rien son regard. Le travail est plus intéressant que ce que la Direction du renseignement peut offrir. J’aurais besoin de quelqu’un comme vous. »

Ryan regarda la carte. Il la repoussa. « Non, merci. »

Waugh poussa à nouveau la carte vers lui. « Réfléchissez. »

Il se dirigea vers la porte, s’arrêta et se retourna comme s’il avait oublié un détail de moindre importance. Il désigna la sacoche.

« Je ne savais pas trop quoi faire de ça. Je suppose que c’est à vous de vous en occuper. »

Waugh sortit, referma la porte derrière lui.

Le cuir de la sacoche luisait dans la lumière fluorescente. Ryan détacha la boucle, souleva le rabat.

À la vue du jaune étincelant, il sentit sa bouche se dessécher.

71

« Je croyais que les policiers irlandais n’étaient pas armés », dit Weiss. Les mots lui râpaient la gorge comme du papier de verre.

Rafferty s’assit au pied du lit d’hôpital. Les autres lits de la chambre étaient inoccupés et il avait renvoyé l’officier de la Garda posté à la porte. Il porta la main au pistolet sur sa hanche.

« Si, de temps en temps, répondit-il. Quand la situation l’exige.

— Et c’est le cas ici ? »

Rafferty sourit. « Je dirais que oui, pas vous ?

— Certes. »

Weiss se rallongea, main droite derrière la tête. Sa main gauche était menottée au cadre du lit. Il était en maillot de corps, pantalon et chaussettes. Des hématomes apparaissaient déjà sur son cou.

« Quand allez-vous me laisser partir ? demanda-t-il.

— Vous n’avez qu’à rester ici jusqu’à ce que le toubib donne son feu vert, répondit Rafferty. Ensuite, vous reviendrez au poste avec moi. Et après on verra. Le gars du gouvernement n’avait pas l’air trop impressionné par cette histoire de… comment vous dites ? Le Mossad ? Oui, c’est ça. Ça ne lui plaisait pas de savoir qu’un gars du Mossad traîne par chez nous. M’est avis qu’on aimerait bien vous mettre dans un avion pour que vous débarrassiez le plancher.

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