Stuart Neville - Collusion

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Une collusion. Ils étaient de mèche. C’est ce qu’on racontait partout. La police, les Anglais et les Loyalistes s’entendaient par-derrière…
Jack Lennon, policier d’Ulster catholique et, à ce titre, ostracisé par sa communauté et par les protestants loyalistes, cherche à retrouver Ellen, sa fille de six ans que son ex-femme a cachée pour la protéger. Sa hiérarchie lui ordonne de laisser tomber, mais Jack n’obéit pas. Confronté à l’enchevêtrement des haines héritées de la guerre civile, Jack en vient à faire alliance avec Gerry Fegan, le tueur des
, qui est lui-même devenu la cible d’une irréductible vengeance.
Sur leur route, ils vont croiser un vieux truand malade et son glaçant homme de main.
Collusion Stuart Neville est originaire d’Armagh, en Irlande du Nord. Après des études de musique, il s’est consacré au design multimedia et à l’écriture. « Neville pourrait bien avoir le talent de rivaliser avec son héros Ellroy… » Daily Mail « Ce n’est pas possible d’être aussi doué que ce sacré Stuart Neville. Collusion est un roman magnifique. » Ken Bruen « Un thriller cérébral mais bourré d’action, aux personnages fouillés, qui donne à voir de l’intérieur le paysage fluctuant de la vie politique en Irlande du Nord. » Publishers Weekly

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— Les choses ont changé. Du reste, je ne me fais pas d’illusions. On ne découvrira rien dans la chambre. Avec un homme aussi prudent, la femme de ménage n’aura rien vu non plus.

— Et sa voiture ?

— On a trouvé une Mercedes Estate dans le parking de l’hôpital et on l’a fait remorquer jusqu’à Ladas Drive. L’équipe est toujours en train de la démonter. Pour l’instant, on n’a récolté que des bouteilles d’eau vides et des mouchoirs en papier sales. Elle est immatriculée dans le comté de Meath, mais d’après la Garda Síochána, les plaques proviennent d’une Mercedes accidentée il y a cinq ans.

— Pas d’armes ?

— Non, sauf le Desert Eagle qu’il avait sur lui et une recharge.

— C’est tout ?

— Affirmatif. »

Lennon réfléchit. « Il a peut-être une cache quelque part à Belfast. Ou un ami chez qui il stocke du matériel.

— Possible. Bon, j’y retourne. Je vais essayer de le cuisiner là-dessus. Si ça donne quelque chose, je vous rappelle.

— Attendez…, dit Lennon avant que Gordon ne raccroche.

— Qu’est-ce qu’il y a ?

— Dan Hewitt.

— Et alors ?

— Il l’a interrogé lui aussi ? » Gordon ne répondit pas. « Est-ce qu’il l’a interrogé ?

— Il a assisté aux séances. Et il est allé le voir dans sa cellule pour demander une précision sur l’un des noms qui nous a été fourni. Le suspect est devenu agressif, Hewitt a été obligé de le neutraliser avec une bombe lacrymogène. À quoi pensez-vous ?

— Je n’ai pas confiance en lui.

— L’inspecteur principal Hewitt est votre officier supérieur, dit Gordon. Il ne vous appartient pas d’avoir confiance en lui ni de le juger. Il est aussi membre de la Branche Spéciale, ce qui le situe quelque part entre moi et Dieu Tout-Puissant dans votre hiérarchie. Le sujet est clos, compris ?

— Soyez prudent.

— Assez ! »

Lennon écouta la respiration de Gordon. Il eut l’impression que celui-ci partageait son avis mais qu’il ne pouvait le reconnaître à voix haute. « D’accord. Oubliez ce que j’ai dit.

— C’est déjà fait, répliqua Gordon. Je vous tiens au courant. »

Lennon glissa le téléphone dans sa poche et retourna au salon. Marie somnolait sur le canapé en cuir, une couverture remontée jusqu’au menton. Elle n’avait pas beaucoup dormi la veille et son visage en portait les traces. Les cernes bruns sous ses yeux racontaient aussi que le sommeil la fuyait depuis plusieurs mois.

Il prit place dans le fauteuil aussi silencieusement que possible et fit la grimace quand le cuir craqua. Assise par terre, Ellen leva les yeux et sourit. Elle avait dessiné, puis découpé d’autres silhouettes qu’elle disposait à présent dans diverses positions selon le scénario qu’elle leur faisait jouer sur le tapis.

« C’est ta maman ? demanda Lennon en montrant l’un des personnages.

— Mmm, acquiesça la fillette.

— Et là, c’est toi ?

— Mmm.

— Tu ne m’as pas mis dans ton jeu, moi ? » Ellen secoua la tête. « Pourquoi pas ?

— Je sais pas.

— Mais Gerry Fegan, il y est.

— Mmm.

— Tu l’aimes bien, Gerry ? »

Ellen sourit. « Mmm.

— Et moi, tu m’aimes bien ? »

Ellen fronça les sourcils. « Je sais pas.

— Tu pourrais. Si tu me laisses une chance. »

Ellen s’essuya le nez sur sa manche, renifla, et ne répondit rien.

« Dans le temps, j’étais bon en dessin, reprit Lennon. Quand j’étais petit. Je n’ai pas continué, mais je me débrouillais plutôt pas mal. J’ai remporté des prix.

— Comme quoi, par exemple ?

— Une fois, j’ai gagné une coupe. Une autre fois, une médaille. Et aussi un bon-cadeau pour un livre. »

Ellen empila soigneusement ses personnages, signifiant ainsi qu’elle avait fini de jouer. « Fais-moi un dessin », dit-elle.

Lennon prit le bloc-notes et les crayons qu’elle lui tendait. « Que veux-tu que je te dessine ? »

La fillette se tordit les mains en réfléchissant. « Moi », répondit-elle.

Lennon choisit le crayon à papier. Se rappelant les cours d’art plastique qu’il avait suivis un quart de siècle plus tôt, il dessina un œuf à l’envers et le divisa en plusieurs parties pour placer les yeux et la bouche.

Ellen se tenait près de lui, appuyée contre l’accoudoir. Elle se mit à rire. « Ce n’est pas moi, ça.

— Attends. » Il traça l’ovale des yeux, la courbe de la bouche, le nez qui ressemblait tant à celui de sa mère. Il esquissa ensuite les pommettes et ajouta des cheveux sous forme de longues lignes sombres. « Tu vois ? »

Ellen rit encore, puis se couvrit la bouche comme si elle avait laissé échapper un secret.

Lennon ramassa le crayon jaune par terre. La mine était émoussée mais ferait l’affaire. Il remplit les interstices pour figurer les mèches blondes de la fillette. Depuis quand n’avait-il pas dessiné ? Il avait arrêté en même temps que l’école. Tenant le bloc-notes à bout de bras, il considéra son œuvre. Pas si mal… Il montra le dessin à Ellen.

« Voilà. Tu vois ? C’est toi. »

Ellen sourit en lui prenant le bloc-notes. Elle s’allongea à plat ventre, saisit le crayon orange et dessina des rayons orange autour de son visage, jusqu’à transformer son portrait en un soleil au centre d’un ciel uniformément blanc.

« Qu’est-ce que c’est ? demanda Lennon.

— Du feu. Ça brûle.

— Quel feu ? Tu as vu un incendie ? »

Ellen attrapa le crayon rouge. « Quand je fais des cauchemars. Ça brûle. Après, je me réveille et ça ne brûle plus.

— Ils te font peur, ces rêves ? »

La fillette posa son crayon, baissa la tête et se cacha les yeux dans ses mains. Sa respiration rendit un son étouffé par l’épaisse moquette.

« Excuse-moi, dit Lennon. Tu n’es pas obligée de me raconter. Ce n’est rien. Les cauchemars ne peuvent pas te faire de mal.

— C’est ce que je lui ai dit », intervint Marie.

Le cœur de Lennon s’accéléra. « Tu es réveillée. »

Marie étira son long corps sous la couverture. « Je pense qu’elle ne me croit pas. » Elle tendit la main vers sa fille. « Viens, chérie. »

Ellen renifla et abandonna son matériel à dessin par terre. Marie souleva la couverture. Lennon perçut une vague chaleur, un soupçon de parfum. Ellen grimpa sur le canapé et se blottit près de sa mère qui rabattait sur elle la couverture pour l’envelopper et la serrer dans ses bras. La chaleur céda place au froid, le parfum se dissipa, et Lennon se demanda s’il n’avait fait que les imaginer.

« Quelle heure est-il ? » demanda Marie.

Lennon regarda sa montre. « Un peu plus de cinq heures.

— Tu n’es pas obligé de nous tenir compagnie. Personne ne sait qu’on est ici, hein ? À part cet homme. La porte a l’air solide. Tout ira bien.

— Je préfère rester.

— Et si je ne veux pas ?

— Je reste quand même.

— Putain… » Marie soupira en fermant les yeux. « Voilà à quoi je suis réduite. Je ne veux pas me retrouver encore une fois en position de demoiselle sans défense. »

Ellen sortit la tête de la couverture. « Tu as dit un gros mot, maman.

— Tu as raison, ma chérie. Pardon. »

Satisfaite, Ellen s’enfouit à nouveau contre sa mère.

« Elle valait le coup ? demanda Marie. Cette femme… Vu ce que ça t’a coûté ?

— Non, répondit Lennon sans hésiter.

— Alors, pourquoi ? »

Lennon sentait la peur et le désir qui enroulaient leurs tentacules autour de son cœur. Il avait imaginé cette conversation des milliers de fois. Pesant ses mots, il poursuivit : « Parce que j’ai été lâche. »

Marie releva la tête. « Bonne réponse. Continue.

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