Stuart Neville - Collusion

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Une collusion. Ils étaient de mèche. C’est ce qu’on racontait partout. La police, les Anglais et les Loyalistes s’entendaient par-derrière…
Jack Lennon, policier d’Ulster catholique et, à ce titre, ostracisé par sa communauté et par les protestants loyalistes, cherche à retrouver Ellen, sa fille de six ans que son ex-femme a cachée pour la protéger. Sa hiérarchie lui ordonne de laisser tomber, mais Jack n’obéit pas. Confronté à l’enchevêtrement des haines héritées de la guerre civile, Jack en vient à faire alliance avec Gerry Fegan, le tueur des
, qui est lui-même devenu la cible d’une irréductible vengeance.
Sur leur route, ils vont croiser un vieux truand malade et son glaçant homme de main.
Collusion Stuart Neville est originaire d’Armagh, en Irlande du Nord. Après des études de musique, il s’est consacré au design multimedia et à l’écriture. « Neville pourrait bien avoir le talent de rivaliser avec son héros Ellroy… » Daily Mail « Ce n’est pas possible d’être aussi doué que ce sacré Stuart Neville. Collusion est un roman magnifique. » Ken Bruen « Un thriller cérébral mais bourré d’action, aux personnages fouillés, qui donne à voir de l’intérieur le paysage fluctuant de la vie politique en Irlande du Nord. » Publishers Weekly

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— Oui. C’est juste que… » Lennon serra les dents et garda ses pensées pour lui.

« Que quoi ?

— Rien », dit Lennon. Demain, il retournerait voir le propriétaire de Marie. La dernière fois, l’entretien n’avait rien donné parce qu’il ne voulait pas brusquer le bonhomme et ne lui avait pas posé les vraies questions. Cette fois, il mettrait davantage la pression.

Le photographe sortit du salon et s’éloigna.

« Sur mon bureau demain matin », lança Gordon. Il poussa Lennon du coude. « Allez, on y va. Prenez des notes. Et faites attention où vous posez les pieds. »

Sortant un bloc-notes et un stylo de sa poche, Lennon suivit son supérieur jusqu’au centre de la pièce. Ils se tinrent tous deux devant le corps de Quigley.

« Hum, fit Gordon. Remarquez-vous quelque chose d’étrange à propos de M. Quigley, inspecteur Lennon ?

— Absolument.

— Quoi ? »

Lennon s’accroupit près du fauteuil et montra avec son stylo. « Il n’y a aucune marque sur les mains ou les bras indiquant que la victime a essayé de se défendre. En général, face à quelqu’un qui vous attaque, on tente de se protéger, voire de s’emparer du couteau.

— Et donc ?

— Donc, soit l’agresseur a pris Quigley par surprise, soit celui-ci s’est laissé faire.

— Et la blessure ? Les blessures, plutôt ? »

Lennon se releva et se pencha sur le corps de Quigley. Une tache rouge de la taille d’un poing s’étalait au milieu de sa poitrine. « Très propres. Les blessures mortelles à l’arme blanche sont souvent infligées avec une sorte de frénésie, et chez la plupart des victimes, on trouve de nombreuses estafilades autour du torse, sur les bras, les épaules, le cou, et même à la tête.

— Comme dans le cas de M. Crozier après l’assaut de votre ami M. Rankin.

— Tout à fait. Mais ici, il y a eu un, deux, peut-être trois coups portés tout près les uns des autres, directement dans le cœur à travers le sternum. Il est sans doute mort à cause de l’afflux de sang dans la cage thoracique. À l’extérieur, l’épanchement reste limité. L’agresseur est quelqu’un d’expérimenté. »

Quelque chose attira l’attention de Lennon à côté de la table renversée. « Regardez. »

Gordon s’accroupit près de lui. « Une aiguille à tricoter. Avec du sang sur la pointe.

— Ça ne peut pas être l’arme, dit Lennon. Les blessures qui résultent d’aiguilles à tricoter sont minuscules. Indiscutablement, Declan a été tué avec une lame.

— Je tendrais aussi à le penser. Assurez-vous que les techniciens apportent un échantillon de ce sang à Birmingham au plus vite. Avec un peu de chance, c’est celui du meurtrier. Et avec encore plus de chance, il est déjà enregistré dans nos fichiers. »

19

« Se facile, dit Pyè. Juste tu le tiens pour mwen.

— Je le tiens pour toi ? demanda Fegan.

— Wi, c’est ce que je te dis.

— D’accord. »

Pyè descendit de voiture. Fegan le suivit et referma la portière côté passager. Le système d’alarme s’enclencha et un signal lumineux apparut quand Pyè actionna la clé. La boutique du prêteur sur gages était plongée dans l’obscurité. Murphy habitait au-dessus, avaient expliqué les Doyle, qui l’accusaient de les avoir arnaqués dans une affaire de bijoux et de s’être mis dans les poches l’argent qui leur revenait. Ils voulaient donc récupérer leur dû. C’est Pyè qui ferait le boulot, Fegan l’accompagnait seulement pour le spectacle.

Pyè cogna au volet roulant abaissé devant la boutique. « Hé, Murphy ! T’es là ? »

Fegan surveillait les fenêtres de l’étage. Aucune lumière.

Pyè balança son pied dans le volet. « Murphy ! Mwen sav que t’es là ! » Il frappa encore trois fois. Le métal tremblait sous la violence des coups.

Une fenêtre s’ouvrit en face dans la rue. « La ferme ! Vous avez vu l’heure ? »

Fegan et Pyè se retournèrent. Un homme chauve se penchait au troisième étage d’une maison.

« Va te faire foutre ! cria Pyè. Mwen te le di, connard.

— Quoi ? dit le chauve.

— Mwen di va te faire foutre, et mwen montre couteau mwen.

— Qu’est-ce que tu racontes ? rétorqua le chauve. Tu crois que tu vas me faire peur en baragouinant comme un putain d’étranger ?

— Étranger ? » Pyè se tourna vers Fegan après avoir adressé au chauve un geste méprisant de la main. « Li di étranger ?

— Quoi ? dit Fegan.

— Li di étranger », répéta Pyè. « Connard. » Il se déchaîna à coups de pied contre le volet.

Une lampe s’alluma au-dessus de la boutique. Fegan recula sur la chaussée, vit que quelqu’un soulevait la fenêtre. La tête d’un homme aux cheveux roux apparut. « C’est qui, l’enfoiré qui me défonce mon store ? Y a intérêt à ce qu’il ait une bonne raison !

— Hé, Murphy ! lança le chauve en face. Dis à tes copains qu’on a envie de dormir.

— Ta gueule, Cabel ! cria Murphy. Occupe-toi de tes oignons et retourne te coucher.

— Quand les gens se défoulent sur le rideau de ta boutique, justement, c’est mes oignons, espèce de sale rouquin.

— Va te faire foutre, Cabel. Recouche-toi, sinon je monte et tu verras comment moi , je te colle au lit !

— T’es qu’un enculé, Murphy ! » Le chauve rabattit violemment sa fenêtre.

« Fils de pute », dit Murphy. Il regarda la rue en bas. « Alors, toi, c’est quoi ton problème ?

— Ouvre-moi, Murphy, dit Pyè. Mwen vle te parler.

— Qui est-ce ?

— Pyè Préval. Descends.

— Pyè ? » Murphy se pencha pour mieux scruter l’obscurité. « Pourquoi tu m’as pas appelé ? Tu m’as foutu les jetons, mec. Qui est là, avec toi ?

— Se ami mwen. Gerry. Li cool. Descends de là et ouvre c’te putain de porte.

— Ne lui dis pas mon nom, dit Fegan.

— Quoi ?

— Ne lui dis pas mon nom. »

Pyè haussa les épaules. « Wi, dako, pas de nom. »

Bientôt, une lumière filtra entre les lames du rideau qui fut levé par le système d’ouverture automatique et s’arrêta à hauteur des yeux. La porte s’ouvrit. Pyè se pencha pour passer. Fegan le suivit.

« Referme », dit Pyè à Murphy.

Murphy s’exécuta. Il maintint le bouton enfoncé le temps que le rideau s’abaisse jusqu’à toucher terre.

Des guitares étaient suspendues aux murs tout autour de la boutique. Fegan s’approcha et les examina, lentement, en se rappelant la Martin qu’il possédait à Belfast, celle que Ronnie Lennox lui avait léguée. Il voulait apprendre à en jouer, mais c’était fichu maintenant.

« Qu’est-ce que tu veux, à cette heure-ci ? » demanda Murphy. Sa robe de chambre, ouverte, laissait voir un maillot de corps taché et un pantalon de pyjama. Ses chaussons étaient dépareillés.

« On monte, dit Pyè.

— Pour quoi ?

— Parle. Pour parler.

— On peut parler ici.

— Non, on monte », répéta Pyè.

Et là, sur le mur, Fegan la vit, avec sa tête qui portait l’inscription C. F. Martin. Elle ressemblait à la guitare que lui avait donnée Ronnie. Même forme, même taille. Le vernis manquait encore de cette patine dorée qui s’acquiert avec le temps, mais c’était quand même un bel instrument. Fegan caressa les cordes du bout des doigts. Il n’avait jamais entendu le son de la Martin de Ronnie. Sans doute se trouvait-elle toujours au coin du salon, dans son ancienne maison de Calcutta Street.

Murphy réagit aussitôt. « Ne touche pas à ça. Elle coûte très cher.

Non, non, non [14] En français dans le texte. , gronda Pyè. Tu laisses ami mwen Gerry, tu entends ce que je te dis ? »

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