Stephen King - Fin de ronde

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Dans la chambre 217 de l’hôpital Kiner Memorial, Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, gît dans un état végétatif depuis sept ans, soumis aux expérimentations du docteur Babineau.
Mais derrière son rictus douloureux et son regard fixe, Brady est bien vivant. Et capable de commettre un nouveau carnage sans même quitter son lit. Sa première pensée est pour Bill Hodges, son plus vieil ennemi…
STEPHEN KING
« Après
et
les fans de Stephen King trouveront dans ce mélange de suspense et d’horreur la conclusion parfaite à la trilogie de l’inspecteur Hodges. »
Publishers Weekly

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— Relax. Qu’est-ce que c’est ?

— Le truc qui va avec le chargeur dans la salle de bains. »

Elle déplie le magazine et dévoile un gadget rose fluo avec un écran gris éteint. C’est plus gros qu’une liseuse et plus petit qu’une tablette.

« Quand je suis redescendue, je me suis assise dans le fauteuil de M me Ellerton pour réfléchir une minute. J’ai passé mes mains entre les accoudoirs et les coussins. J’étais même pas en train de chercher quoi que ce soit. J’ai fait ça comme ça, c’est tout. »

L’une de ses nombreuses techniques d’auto-réconfort, en déduit Hodges. Il lui en a vu beaucoup depuis sa première rencontre avec elle en compagnie de sa mère sur-protectrice et de son oncle à la sociabilité agressive. En leur compagnie ? Non, pas vraiment. Cela supposait une égalité. Charlotte Gibney et Henry Sirois la traitaient plus comme une enfant attardée mentale de sortie pour la journée. Holly est une tout autre femme à présent, mais il reste des traces de l’ancienne Holly. Et Hodges comprend. Après tout, on se traîne tous notre ombre.

« C’est là que je l’ai trouvé, du côté droit. C’est un Zappit. »

Ce nom lui dit vaguement quelque chose, même si du point de vue gadgets électroniques à puces, Hodges est largué. Il fait toujours planter son propre ordinateur, et maintenant que Jerome n’est plus là, c’est généralement Holly qui vient chez lui, dans Harper Road, pour une leçon de remise à niveau.

« Un za quoi ?

— Un Zappit Commander. J’ai vu la pub sur Internet, bien que pas récemment. Ils sont livrés avec une centaine de jeux vidéo pré-installés du genre Tetris, Simon, et SpellTower. Rien d’aussi compliqué que Grand Theft Auto. Alors dis-moi ce que ça fichait là, Bill ? Dis-moi ce que ça fichait dans une maison où vivaient une femme de presque quatre-vingts ans et une tétraplégique qui pouvait même pas allumer les lumières, et certainement pas jouer à des jeux vidéo.

— C’est vrai, c’est curieux. Pas insensé mais curieux, oui.

— Et le chargeur était branché juste à côté du Z, dit-elle. Pas Z comme fin, genre lettre d’adieu, mais Z comme Zappit. Du moins c’est ce que je crois. »

Hodges réfléchit.

« Peut-être. »

À nouveau, Hodges se demande s’il a déjà entendu ce nom quelque part ou si c’est seulement ce que les Français appellent un faux souvenir * [10] En français dans le texte, de même qu’ensuite tous les mots suivis d’un astérisque. . Il pourrait jurer que ça a quelque chose à voir avec Brady Hartsfield, mais il ne peut pas vraiment faire confiance à son intuition car aujourd’hui, il pense beaucoup à Brady.

Depuis combien de temps je suis pas allé le voir ? Six mois ? Huit ? Non, plus longtemps. Bien plus longtemps.

La dernière fois, c’était peu de temps après l’affaire Pete Saubers et la valise d’argent et de carnets volés que Pete avait découverte, pratiquement enterrée dans son jardin de derrière. Ce jour-là, Hodges avait trouvé un Brady inchangé : le même jeune homme réduit à l’état de mollusque, vêtu d’une chemise à carreaux et d’un jean qui ne se salissaient jamais. Il était assis devant la fenêtre, dans le fauteuil où Hodges le trouvait à chaque fois qu’il venait faire une visite à la Chambre 217 de la Clinique des Traumatisés du Cerveau, à fixer le parking couvert de l’autre côté de la rue.

La seule nouveauté se trouvait en dehors de la Chambre 217. Becky Helmington, l’infirmière-chef, avait été transférée à l’unité chirurgicale du Kiner Memorial, coupant ainsi court à tout échange avec Hodges concernant les rumeurs qui circulaient sur Brady. La nouvelle chef de service était une femme aux scrupules rigides et au visage fermé comme un poing. Ruth Scapelli avait refusé les cinquante dollars que lui offrait Hodges en échange du moindre petit potin qu’elle pourrait récolter sur Brady. Elle avait même menacé de le signaler à l’administration s’il s’avisait à nouveau de lui proposer de l’argent contre des informations confidentielles.

« Vous n’êtes même pas sur sa liste de visiteurs.

— Ce ne sont pas des informations sur lui que je vous demande, avait dit Hodges. J’ai déjà toutes les infos dont j’ai besoin sur Brady Hartsfield. Je veux seulement savoir ce que le personnel dit de lui. Parce qu’il y a des rumeurs qui circulent, vous savez. Des rumeurs assez folles. »

Scapelli l’avait gratifié d’un regard dédaigneux.

« Il y a des ragots dans tous les hôpitaux, monsieur Hodges, surtout s’agissant de patients célèbres. Tristement célèbres en l’occurrence. J’ai organisé une petite réunion du personnel peu après le transfert de M me Helmington à son poste actuel, et j’ai informé mon équipe que les commérages sur M. Hartsfield devaient cesser immédiatement, et que si j’avais encore vent de rumeurs, je remonterais à la source et je veillerais à ce que la ou les personnes concernées soient renvoyées. Quant à vous… » Elle le toisa d’un air condescendant, le poing serré de son visage se contractant encore davantage. « Je n’arrive pas à croire qu’un ancien officier de police, décoré qui plus est, ait recours à la corruption. »

Peu de temps après cette entrevue plutôt humiliante, Holly et Jerome avaient coincé Hodges et mis en scène une mini-intervention pour le sommer de mettre fin à ces visites. Jerome avait été particulièrement sérieux ce jour-là, oubliant un instant sa verve enjouée habituelle.

« Il n’y a rien pour toi dans cette chambre. Tu ne peux que te faire du mal en allant là-bas, avait dit Jerome. On sait quand tu es allé le voir. À chaque fois que tu reviens, il y a un petit nuage gris qui plane au-dessus de toi pendant deux jours.

— Plutôt une semaine », avait ajouté Holly. Elle ne le regardait pas, et elle se tordait les doigts d’une façon qui donnait envie à Hodges de la faire cesser avant qu’elle ne se casse quelque chose. Sa voix, en revanche, était ferme et assurée : « Il n’y a plus rien à l’intérieur de lui, Bill. Il faut que tu l’acceptes. Et s’il lui reste un peu de conscience, il doit être ravi de te voir revenir à chaque fois. Il voit le mal qu’il te fait et ça le fait bicher. »

C’est ce qui l’avait convaincu, parce que Hodges savait que c’était la vérité. Alors il se tient à distance. C’est un peu comme arrêter de fumer : difficile au début, de plus en plus facile avec le temps. Aujourd’hui, il arrive que des semaines entières se passent sans qu’il pense à Brady et aux terribles crimes de Brady.

Il ne reste rien à l’intérieur de lui .

C’est ce que Hodges se dit alors qu’il les ramène vers leur bureau au cœur de la ville, où Holly fera tourner son ordinateur à plein régime et commencera à traquer Nancy Alderson. Quoi qu’il se soit passé dans cette maison en haut de Hilltop Court — l’enchaînement de pensées et de conversations, les larmes et les promesses, le tout se soldant par les cachets dissous dans la sonde gastrique et la bouteille d’hélium avec son image d’enfants rieurs —, Brady Hartsfield n’a rien à voir là-dedans. Parce que Holly lui avait littéralement explosé le cerveau. S’il arrive que Hodges en doute parfois, c’est qu’il ne supporte pas l’idée que Brady ait en quelque sorte échappé au châtiment. Qu’au final, le monstre lui ait filé entre les doigts. Ce n’était même pas Hodges qui avait balancé le coup de chaussette remplie de billes d’acier qu’il appelle son Happy Slapper ; il était trop occupé à se débattre avec une petite crise cardiaque à ce moment-là.

Quand même, l’ombre d’un souvenir : Zappit.

Il sait qu’il a déjà entendu ce nom quelque part.

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