Fred Vargas - Ceux qui vont mourir te saluent

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Claude, Tibère, Néron, les trois étudiants, les trois « empereurs », promènent leur nonchalance inquiète dans les rues de Rome.
Des dessins de Michel-Ange ont été volés à la Bibliothèque vaticane !
Henri Valhubert, le grand expert d'art parisien — et père de Claude — est assassiné un soir de fête devant le palais Farnèse.
Que venait-il faire à Rome et comment a-t-il pu boire de la ciguë ?
Fred Vargas est archéologue.
Ceux qui vont mourir te saluent
L'Homme aux cercles bleus

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— Dis-moi, l’amuseur public, tu n’as pas vu Claude ? Je viens de croiser son père. Il est là, il le cherche depuis une heure.

— Par là-bas, gueula Néron. Il est dans la petite rue, encadré de trois femmes faciles.

— Va le chercher, veux-tu ? Je retourne prévenir Henri.

Il y avait de l’agitation près des réserves de vin. On allait ramasser pas mal de corps demain matin. Tibère éleva ses verres au-dessus de sa tête et poussa pour se faire un passage jusqu’à Henri Valhubert.

Quelques minutes plus tard, il arrêtait violemment Claude qui arrivait en se recoiffant du plat de la main.

— Ne va pas plus loin, Claude, je t’en prie, dit Tibère dans un souffle.

— Mon père est par là ?

— Ton père est derrière moi. Il est par terre. Il est mort.

Tibère jeta ses verres pour retenir Claude des deux bras.

— Aide-moi, Néron, appela Tibère en criant d’une voix cassée, Claude s’effondre.

VIII

Au lendemain matin, aux premières heures d’un dimanche, le ministre d’État Édouard Valhubert fit appeler en urgence son premier secrétaire.

— Avez-vous pu obtenir le premier rapport de la police italienne ?

— Il y a une demi-heure, monsieur le ministre. C’est plus grave que prévu.

— Allez fermer la porte. Dépêchez-vous.

Édouard Valhubert appliqua ses mains à plat sur son bureau, les bras tendus, bien écartés. Paul, son secrétaire, connaissait ce mouvement par cœur : rétraction, inquiétude, détermination. Le ministre Valhubert ne s’en faisait pas pour son frère qui venait de mourir. Il s’en faisait pour lui-même.

— Dépêchez-vous, Paul.

— Votre frère Henri Valhubert est décédé hier soir à onze heures et demie. On lui a fait boire une dose énorme de ciguë. Il est tombé en quelques secondes. Des témoins ont vu la chute. Mais personne n’a vu la main qui lui avait tendu le verre.

— De la ciguë ?

— La grande ciguë, oui. C’était une décoction très artisanale des fruits.

— Artisanale mais efficace. La grande ciguë, le poison des anciens Grecs, des condamnés athéniens. C’est la mort de Socrate, douce et rapide.

— La police n’aime pas le choix de ce poison. Ça a quelque chose de théâtral. L’hypothèse du suicide est complètement écartée. La ciguë a été mélangée à un cocktail très fort, et offerte à votre frère au cours d’une grande fête devant le palais Farnèse, qui comptait au moins deux mille personnes. La police a aussitôt placé en état d’arrestation provisoire votre neveu Claude Valhubert, que deux de ses amis essayaient d’emmener rapidement hors de la place avant l’arrivée de la police. Le jeune Claude s’était évanoui en voyant le corps de son père. Ses deux amis s’appellent Thibault Lescale et David Larmier. Ils étudient tous les deux à Rome avec votre neveu. C’est Thibault Lescale qui a parlé le dernier à Henri Valhubert. Il dit qu’il l’a quitté pour aller prévenir Claude que son père l’attendait, et selon lui, quand il est revenu, il y avait déjà un attroupement autour du corps. Il ne peut pas dire si Henri Valhubert avait un verre à la main quand il lui a parlé, mais il assure que lui-même en tenait deux, qu’il les avait toujours en revenant, et qu’il n’a donc pas pu en donner un à Henri Valhubert. La police ne veut pas tenir compte de cette argumentation qui lui paraît faible.

— Je ne vois pas qui sont ces deux jeunes gens.

— Le rapport précise qu’on les connaît mieux sous les noms de Tibère et de Néron.

— Ah oui ? Alors, je connais Tibère. C’est un protégé de mon frère, un orphelin ou quelque chose de cet ordre.

— Claude Valhubert avait reçu la veille une lettre de votre frère qui l’informait de sa venue à Rome. Henri Valhubert avait été saisi par hasard d’une affaire de vol de manuscrits italiens, et c’est cela qui l’aurait décidé à faire le voyage. Voici la copie de sa lettre à son fils.

Édouard Valhubert tendit une main pressée et observa la lettre, la maintenant assez loin de ses yeux.

— C’est bien l’écriture de mon frère, disgracieuse et prétentieuse. La raison de ce déplacement est curieuse, quand on sait qu’il fallait des motifs impérieux pour décider Henri à bouger durant l’été. Il n’a peut-être pas tout dit.

— Voici une autre lettre, plus longue, qu’il a adressée en même temps à Mgr Lorenzo Vitelli. C’est un…

— Je sais. C’est un vieil ami d’Henri et de sa femme. Un type noble et lucide, son opinion m’intéresse. Sait-on ce qu’il pense de tout cela ?

— Qu’Henri Valhubert devait en savoir un peu plus sur ce trafic qu’il ne voulait bien le dire, et que la chose devait le toucher d’assez près pour le déterminer à se déplacer lui-même. L’évêque l’a rencontré au Vatican dès le matin de son arrivée. Henri Valhubert était agité. Il n’est même pas passé à la Bibliothèque, et ils sont restés à parler dans le cabinet particulier de Mgr Vitelli pendant une heure et demie. Henri Valhubert n’a pas voulu déjeuner avec l’évêque, il a dit qu’il reviendrait. Même avec Vitelli, il est resté fermé et secret. Il s’est contenté de s’informer sur tous les récents passages de lecteurs assidus aux archives, et ils ont regardé ensemble le livre des consultations que Vitelli avait été chercher.

— Est-ce qu’Henri aurait pu soupçonner une de leurs connaissances communes ? Un ancien ami ?

Paul haussa les épaules.

— La police italienne a demandé officieusement à l’évêque Lorenzo Vitelli de mener une enquête au sein du Vatican, de surveiller les scripteurs qui s’occupent des archives, d’aller vérifier les fonds. Vitelli a accepté.

— Faites en sorte que mon neveu soit relaxé sur-le-champ, ainsi que ses deux amis. Cette arrestation est prématurée et ridicule, et elle est déjà très embarrassante pour moi.

— Il ne s’agit pas d’une arrestation, mais plutôt d’un contrôle prolongé. Ils étaient tout de même aux premières loges ce soir-là. Et les deux amis en question emmenaient Claude hors de la place.

Édouard Valhubert eut un geste impatient.

— Il n’empêche. Faites le nécessaire pour qu’on ne commence pas à parler de mon neveu. C’est un garçon difficile, capable de nous provoquer des ennuis avec la police italienne. Il faut intervenir et freiner publicité et journalistes. Ce serait désastreux. Je ne veux ça à aucun prix. Il faut écraser la chose sur place, Paul, et dès aujourd’hui.

— À moins de trouver l’assassin dans la journée, je ne vois pas comment. En plus, c’est dimanche.

— Vous ne me comprenez pas. Je m’en fous. Je me fous de l’assassin qui a tué mon frère. Je désire seulement qu’on n’en parle pas. Est-ce clair ?

— Très. Envoyer là-bas la police française va aggraver les choses. Conflit d’autorité avec les Italiens, ce sera pire.

— J’ai pensé à Richard Valence, coupa Édouard Valhubert. Il est en ce moment en mission à Milan ?

— C’est exact. Il dresse un rapport sur les formes d’action judiciaire contre le milieu.

— Très bien. On va déplacer Richard Valence. Ça paraîtra naturel puisqu’il est déjà presque sur les lieux. Et comme il n’est pas flic, il n’y aura pas d’affrontement. Valence saura comment faire. C’est un juriste de premier ordre. Je sais de plus qu’il aura la force de persuasion nécessaire pour se faire obéir sans coup d’éclat. C’est un homme qui ne recule pas et, surtout, qui ne parle pas.

— Certainement.

— Prévenez-le immédiatement. Qu’il quitte Milan pour Rome sur l’heure, mission spéciale. Qu’il prenne l’affaire en main, qu’il la résolve au plus vite et qu’il se débrouille pour que rien ne filtre hors des cercles autorisés. Dépêchez-vous, Paul, c’est très urgent.

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